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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, February 21, 2013

Inversion d'un pipeline - Le Québec a déjà été en faveur du projet d'Enbridge



Article écrit par Hélène Baril paru dans la version papier de La Presse le 13 février 2013 à la page 2 de la section Affaires.

"Le gouvernement québécois se fait tirer l'oreille pour accepter l'inversion du pipeline d'Enbridge qui acheminerait du pétrole de l'Ouest à Montréal, mais çà n'a pas toujours été le cas. Lorsque le pipeline a été inversé, en 1997, pour acheminer du pétrole importé, il avait même réclamé un retour garanti au pétrole canadien, si son prix redevenait pus intéressant.

Et c'est un gouvernement PÉQUISTE, alors dirigé par LUCIEN BOUCHARD, qui avait fait des démarches en ce sens à l'Office national de l'énergie (ONE), à Ottawa.

"Le Québec a déclaré qu'étant donné que la canalisation 9 avait été conçue à l'origine pour desservir la province, il ne serait que juste et équitable qu'elle soit ré-inversée, si l'évolution du marché rendait de nouveau le pétrole brut de l'Ouest économiquement attrayant", souligne l'organisme fédéral dans sa décision rendue en 1997.

Le Québec plaidait alors que son économie souffrirait si le prix du pétrole importé augmentait considérablement ou si les approvisionnements diminuaient. IL exigeait même des garanties que l'inversion du pipeline se fasse sans délai, advenant un revirement des prix. Enbridge devrait s'engager à remettre le flot du pipeline dans le sens ouest-est rapidement, demandait-il à l'ONE, ce qu'il n'a pas réussi à obtenir.

La décision rendue par l'ONE en 1997 a permis à Enbridge d'inverser le flot de son pipeline et donné au Québec et à l'Ontario l'accès au pétrole importé, moins cher que le pétrole canadien.

Écarts de prix

La situation est maintenant inversée: le pétrole canadien se vend à un prix déprimé par rapport au prix de référence américain, le WTI. L'écart est encore plus grand comparativement au prix du Brent, qui sert de base pour les raffineries du Québec et de l'Ontario.

Ces écarts, qui ont atteint un niveau record l'an dernier, ont conduit Enbridge, propriétaire du pipeline, à s'adresser à l'Office national de l'énergie pour obtenir l'autorisation de remettre le flot de pétrole dans le sens ouest-est qu'il avait entre 1976, l'année de sa mise en service, et 1997.

Ce projet n'a pas été accueilli avec beaucoup d'enthousiasme à Québec, même si les deux seules raffineries encore en activité dans la province en font une question de survie.

Le premier ministre nommé à l'Environnement dans le gouvernement Marois, Daniel Breton, s'est prononcé contre la venue de "pétrole sale" de l'Alberta au Québec. "Est-ce qu'on est maîtres chez nous ou pas maîtres chez nous sur notre territoire? C'est ce qu'on va voir" avait même lancé publiquement celui qui a été ministre moins de trois mois.

Son successeur, Yves-François Blanchet, a reconnu que le gouvernement du Québec ne pouvait pas empêcher l'inversion du pipeline. Il a toutefois prévenu que le Québec se donnera un droit de "validation, de vérification ou peut-être même de négation" du projet d'Enbridge.

Même si la première ministre Pauline Marois se montre plus ouverte, le projet suscite toujours beaucoup d'opposition dans les milieux environnementalistes, que les péquistes ne veulent pas se mettre à dos.

L'ONE tiendra bientôt des audiences publiques sur l'inversion du pipeline entre Sarnia et Montréal."


Lien: http://www.pressdisplay.com/pressdisplay/fr/viewer.aspx
Photo: Ivanoh Demers
Inversion of a pipeline - Quebec once was favorable to Enbridge's project

My translation of article above.

The Quebec government is unsure about accepting the inversion of Enbridge's pipeline that used to transport western oil to Montreal, but it wasn't always so. When the flow of the pipeline was reversed in 1997 to be able to ship in imported oil, a guarantee had been required to return to Canadian oil if the price came back down again.

And it's a QUEBEC PARTY government, at it's head LUCIEN BOUCHARD, that had made the request with the National Energy Board of Canada in Ottawa.

"Quebec said that since the line 9 had been planned originally to import towards the province, it would be fair that the flow would be reversed again if the evolution of the market would make crude oil from the West economically attractive." mentions the federal body in it's 1997 decision.

Quebec's argument at the time was that it's economy would suffer if the price of imported oil would rise a lot or if suppliers were harder to find. The province even asked for guarantees that the pipeline inversion would be done without delay when the price changed. Enbridge had to promise that the flow of the pipeline would be put back in a West-East direction quickly, reads the request to the NEB, a request that was not granted.

The 1997 NEB decision permitted Enbridge to reverse the flow of it's pipeline and give Quebec and Ontario access to imported oil, at the time less expensive than Canadian oil.

Price difference

Things are now switched around: Canadian oil is sold at a low price compared to the American reference price, the WTI. The gap is even wider compared with the Brent, the basis for the refineries in Quebec and in Ontario.

These price differences that were at a record level last year, pushed Enbridge, owner of the pipeline, to go to the National Energy Board to get the okay to reverse the flow of oil West-East again like it was back in 1976, the year it came on line, till 1997.

This project was not very well received in Quebec, even if the only 2 refineries still on line in Quebec are barely holding on.

The first Environment Minister of the Marois Governement Daniel Breton had been against the coming of dirty Alberta oil in Quebec. "Are we masters in our own province or not? We shall see what we shall see." said openly the Minister that lasted less than 3 months.

His successor, Yves-François Blanchet, did admit that the Quebec government could not stop the inversion of the flow of the pipeline. Although he did warn that Quebec would give itself the right to validate, to verify or even negation of the Enbridge project.

Even if the Premier Pauline Marois shows more openness to this project, it still provokes a lot of opposition within the environmental circle, people the PQ Party does not want to antagonize.

The National Energy Board will hold public hearings soon about the pipeline flow reversal between Sarnia and Montreal. Photo: Enbridge

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