Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Friday, March 22, 2013

Agriculture - Association de médecins veulent interdire les antibiotiques dans la moulée


Vous allez me dire, "Mais c'est la journée mondiale de l'eau! Tu devrais pas parler de çà?". Mais moi je vous dit: si on ne permettait pas le sous-dosage d'antibiotiques dans les moulées pour nourrir les animaux destinés à la consommation humaine, nos rivières agricoles s'en porteraient beaucoup mieux, et nous aussi! Il faudrait alors changer nos pratiques agricoles, donner une vie plus acceptable aux bovins, porcs et volailles que nous engraissons pour les destiner à notre table, et du même coup, la pollution agricole s'en verrait diminuée automatiquement. D'une pierre deux coups, quoi! Et que dire sur la salubrité de notre nourriture! Çà fait d'une pierre, trois coups!

L'Association des Médecins de l'Ontario (OMA) veulent l'interdiction de l'ajout d'antibiotiques dans les moulées d'élevage.

La OMA demande l'interdiction de leur usage dans la moulée agricole et un encadrement plus sévère pour la consommation humaine dans la province et au pays.

Craignant une augmentation considérable de la menace de perte d'efficacité des antibiotiques, la OMA demande l'interdiction de leur utilisation dans la moulée et une règlementation plus sévère pour la consommation humaine en Ontario et au Canada.

Prévoyant une augmentation alarmante de pathogènes résistants aux antibiotiques, dont des souches de pneumonie, de staphyloccocus et de tuberculose, l'OMA dit que l'usage de ses médicaments devraient être sévèrement restreint, surtout comme additif pour accélérer la prise de poids dans les diètes dans les élevages.

"Nous devons émettre un certain nombre de recommandations qui ira contre la menace des dommages causés par la résistance aux antibiotiques." dit le président de l'OMA, le docteur Doug Weir, qui a rendu public son rapport à la fin de mars 2013.

"Nous espérons qu'en projetant les projecteurs du problème sur la place publique, le gouvernement prendra des mesures immédiates pour freiner l'abus des antibiotiques à la fois pour l'humain et dans les élevages."

Répétant ces avertissements depuis les quelques derniers mois par le médecin hygiéniste en chef de la Grande Bretagne, Dame Sally Davies, qu'une catastrophe pathogénique nous guette, le rapport dit que la résistance croissante aux antibiotiques les plus utilisés menace de reculer la médecine moderne d'un siècle.

Davies disait la semaine dernière que les décès après des chirurgies mineures pourraient devenir chose commune dans son pays d'ici 2 décennies parce que les antibiotiques contre les infections seraient de moins en moins efficaces, selon le quotidien The Independent.

"C'est un problème de plus en plus important, et si nous manquons notre coup, nous allons nous retrouver avec un système de santé bien semblable à celui du début du 19e siècle." disait-elle.

Weir est d'accord avec elle, ajoutant qu'il y a un risque de plus en plus grand de voir le monde régresser dans un univers d'infections et de pestilence.

"En ce moment, il y a beaucoup d'infections que les gens prennent pour acquis qu'elles seront traitées efficacement, alors qu'elles auraient été mortelles il y a 100 ans." dit-il.

"Et nous risquons de revenir comme çà quand les antibiotiques que nous avons ne serons plus efficaces."

Depuis la découverte de la pénicilline en 1928, les antibiotiques sont devenus un succès marquant de l'histoire de la médecine.

Non seulement ils ont guéris des maladies bactériennes communes qui étaient mortelles de façon routinière et rendaient des millions de personnes au travers notre histoire, mais ils sont aussi devenus des outils essentiels pour prévenir des infections après les chirurgies et des agents nécessaires pour des patients en rémission de cancers qui subissent des traitements de chimio-thérapie pour réprimer leur système immunitaire.

Mais en avoir abusé durant les décennies récentes ont provoqué une augmentation de souches de bactéries qui ont de la résistance génétique aux médicaments, à un point tel que plusieurs pathogènes sont maintenant immunisés à une vaste panoplie de médicaments antibiotiques.

Et les nouvelles drogues, sur lesquelles nous comptions pour remplacer les médicaments standards qui ont perdu leur efficacité, ne sont pas disponibles assez rapidement.

"Nous perdons la course contre la montre." dit le docteur Ted Boadway, un ancien directeur de santé de l'OMA qui a aidé à écrire ce rapport.

Le rapport de l'OMA, qui a pris 2 ans de préparation, a passé au peigne fin la littérature mondiale pour examiner les meilleures pratiques en antibiotiques. Il en est arrivé avec 10 recommandations qui se penchent sur 3 catégories générales du problème de la résistance.

1- L'usage outré des antibiotiques comme accélérateur de croissance (prise de poids) pour la majorité du bétail élevé en Amérique du Nord.

Les médicaments ont longtemps été ajouté à la moulée pour aider les animaux gardés entassés à combattre des maladies transmissibles qui peuvent ralentir leur croissance et réduire leur poids de mise en marché.

"Leur usage dans les moulées devrait être interdit." dit Weir.

"Et cela est peut-être la recommandation la plus importante parce que c'est réellement pendant cet usage qu'un milieu propice pour la propagation de bactéries qui sont résistants à ces antibiotiques les plus utilisés."

Bien que les antibiotiques agricoles sont souvent un peu différents que ceux prescrits aux humains, ils sont chimiquement assez semblables pour créer des bactéries qui peuvent sauter la barrière des espèces et affecter les médicaments pour les humains.

La résistance aux antibiotiques se produit parce que de petits pourcentages de souches de bactéries nuisibles peuvent développer des mutations génétiques, et elles le font, qui leur donne une immunité à des sortes spécifiques des médicaments.

Parce que les bactéries génétiquement normales sont généralement tuées par les médicaments, ces super-pathogènes sont parmi les seuls qui restent pour se multiplier et se reproduire.

Et plus un antibiotique est consommé, plus grande est la chance que ces microbes résistants pourront survivre et profiter du terrain libre, devenant la forme dominante de la bactérie.

Weir dit que les antibiotiques pour les animaux devraient être administrés uniquement au bétail malade et administré seulement d'après l'avis d'un vétérinaire.

Le rapport recommande aussi que bien plus d'attention soit portée sur les quantités et les types de médicaments antibiotiques qui sont importés dans la province pour des fins agricoles.

"En ce moment, nous ne suivons pas vraiment l'usage des antibiotiques à la ferme, alors nous devons commencer à surveiller çà." dit Weir.

Il ajoute que des failles dans les règlements fédéraux qui permettent aux fermiers d'importer leur propres antibiotiques devraient être corrigées immédiatement.

LeaAnne Wuermli, une porte-parole de l'association des éleveurs de bovins de l'Ontario dit que le groupe n'avait pas encore vu le rapport et ne voulait pas passer de commentaires avant de l'avoir lu.

Le rapport demande aussi pour le développement de nouvelles consignes pour ralentir l'usage inapproprié chez les patients humains.

Des antibiotiques sont souvent prescrits de façon routinière pour des infections d'oreilles chez les enfants, par exemple, quand la vaste majorité de ces maux sont viraux par leur nature et ne réagiront pas à ces médicaments.

"La recommandation est vraiment pour établir une institution indépendante pour développer et maintenir un guide d'usagers d'antibiotiques pour que les médecins de l'Ontario puissent s'en servir dans leur pratique." dit Weir.

Il ajoute qu'un mécanisme de surveillance devrait être instaurée pour s'assure que l'usage approprié d'antibiotiques est maintenue chez les médecins de l'Ontario.

"Nous devrions avoir un organisme très pointilleux qui développerait des directives et s'assurerait que les médecins en soient conscients."

Weir dit aussi qu'un système de suivi devrait être mis en place pour enregistrer et enquêter les incidents de résistance aux antibiotiques au fur à mesure qu'ils surviennent partout au pays.
Photo: USGS

"OMA wants ban on antibiotics in livestock feed

The Ontario Medical Association is calling for a ban on their use in agricultural feed and stricter guidelines for their human use across the province and country

Fearing a freefall in potency now threatening antibiotic drugs, the Ontario Medical Association is calling for a ban on their use in agricultural feed and stricter guidelines for their human use across the province and country.

Sighting an alarming global rise in prevalence of antibiotic resistant pathogens — including strains of pneumonia, staphylococcus and tuberculosis — the OMA says use of the medications should be substantially curtailed here, especially as growth additives in livestock diets.

“We need to put in a number of recommendations that will reverse the threat that antibiotic resistance is causing,” says OMA president Dr. Doug Weir, who released the report Wednesday (March 20 2013).

“Our hope is that by bringing this to the public’s attention, the government will take immediate steps to start curbing the overuse of antibiotics in both people and in livestock.”

Echoing warnings over the past months by Britain’s chief medical officer, Dame Sally Davies, of a looming, pathogenic catastrophe, the report says the growing resistance to common antibiotics threatens to cast modern medicine back a century.

Davies said last week that death following minor surgeries could become commonplace in her country within two decades as infection-fighting antibiotics increasingly fail, the Independent newspaper reports.

“This is a growing problem, and if we don’t get it right, we will find ourselves in a health system not dissimilar from the early 19th century,” she said.

Weir agrees, saying there was a rising risk of regressing to a world of widespread infection and pestilence.

“Right now there’s a lot of infections that people take for granted are easily treated that 100 years ago would have been lethal,” he said.

“And the risk we have is returning to (a similar time) when the antibiotics we have don’t work.”

Since the discovery of penicillin in 1928, antibiotics have arguably become the signal success story in all of human medicine.

Not only have they cured common bacterial ailments that routinely killed and sickened millions throughout history, they’ve also become essential tools in preventing post surgical infections and necessary agents for cancer patients undergoing immune system-suppressing chemotherapy treatments.

But their overuse during the intervening decades has bred a growing number of bacteria strains with genetic resistances to the drugs — to the point where many pathogens are now immune to a wide range of antibiotic medications.

And new drugs — once counted on to fill the void as standard medications have lost effectiveness — are not coming on line fast enough.

“We’re losing the arms race,” says Dr. Ted Boadway, a former OMA health policy director who helped write the report.

The OMA report, two years in the making, scoured literature from across the globe on best antibiotic practices. It came out with 10 recommendations that address three broad categories of the resistance problem.

Number one is the wanton use of antibiotics as growth promoters for much of the livestock raised in North America.

The drugs have long been added to feed to help keep the close-quartered animals free of communicable ailments that can slow their growth and reduce their market weights.

“The use of them in feed would be banned,” Weir says.

“And that maybe is the most important (recommendation) because it’s really in that use that . . . creates a breeding ground for bacteria that are resistant to these common antibiotics.”

While agricultural antibiotics are often slightly different from those prescribed to people, they are chemically close enough to create cross-over bacteria with resistances to the human medications.

Antibiotic resistance occurs because a small percentages of harmful bacterial strains can and will develop genetic mutations that give them immunity to specific forms of the drugs.

Because the genetically normal bacteria are mostly killed off by the medications, these so called “superbugs” are among the only ones left to grow and replicate.

And the more an antibiotic is used, the greater the chance that these resistant microbes will be left to flourish as the dominant form of the bacteria.

Weir says animal antibiotics should be limited to sick livestock and administered only on a veterinarian’s advice.

The report also recommends that far more oversight be given to the amounts and types of antibiotic drugs being imported into the province for agricultural purposes.

“Right now we aren’t really keeping track of the use of antibiotics in (farming), so we need to start surveillance,” Weir says.

He also says loopholes in federal regulations that allow farmers to import their own antibiotics should be closed immediately.

LeaAnne Wuermli, a spokesperson for the Ontario Cattlemen’s Association said the group had not seen the report Tuesday and did net want to comment until it had.

The report also calls for the development of new guidelines to curb inappropriate use in human patients.

Antibiotics are routinely prescribed for children’s ear infections, for example, when the vast majority of these are viral in nature and don’t respond to the drugs.

“The recommendation is really to establish an independent institution to develop and maintain the optimal antibiotic use guidelines so that Ontario physicians can use those to guide their practice,” Weir says.

He also says an oversight mechanism should be established to ensure proper antibiotic use is being maintained by Ontario doctors.

“We should have a very active body that is going to be . . . developing the guidelines and making sure that physicians are aware of them.”

Weir also says a tracking system should be put in place to record and investigate incidents of antibiotic resistance as they crop up across the country."



Link: http://www.thestar.com/news/canada/2013/03/20/oma_wants_ban_on_antibiotics_in_livestock_feed.html

Photo: thebaconblogger

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