Article de Sébastien Lacroix Publié le 16 juillet 2014 dans Le Courrier Sud
GAZ DE SCHISTE. Une douzaine de personnes issues du milieu des affaires, de la société civile et du monde municipal se rendront en Alberta, du 21 au 23 juillet, afin d'en apprendre davantage sur le développement des hydrocarbures.
Les maires de Manseau, Guy St-Pierre, et de Sainte-Marie-de-Blandford, Louis Martel, seront de cette tournée organisée par l'Association québécoise des fournisseurs de services pétroliers et gaziers (AFSPG).
Lors des deux premières éditions, ce sont surtout des agriculteurs qui ont participé à cette Tournée. «Il y avait même des opposants qui étaient venus», souligne le président de l'AFSPG, Mario Lévesque. Ils pouvaient poser les questions qu'ils voulaient. Ce sera la même chose cette fois-ci. Ils y vont pour obtenir des réponses.»
La Tournée comprend des rencontres avec des agriculteurs, d'entreprises qui font de la fracturation, des gens d'affaires, ainsi que des organismes réglementaires mis sur pied pour encadrer le développement de la filière.
Une ferme expérimentale appartenant à l'Université de Calgary, et qui vit avec un puits de gaz de schiste à proximité est également au nombre des endroits visités.
L'AFSPG estime qu'avec près de 80 ans d'expertise dans le domaine pétrolier et gazier, l'Alberta est un modèle à suivre pour le développement des hydrocarbures, contrairement à la Pennsylvanie. «Il y a plein de différences entre le deux, que ce soit en ce qui concerne les procédés ou les règles qui sont beaucoup plus souples», explique Mario Lévesque.
Le président admet tout de même qu'il faut jouer de prudence pour un développement sécuritaire. «Les agriculteurs de l'Alberta nous le disent. Ce n'est pas tout noir, ni tout rose ou tout blanc», illustre-t-il. Il faut avoir du gros bon sens pour bien développer l'industrie, mais ce n'est pas vrai que c'est le free-for-all.»
«Je suis de ceux qui défendent le développement au Québec. Je crois que c'est possible de développer cette filière en appliquant des normes sévères», ajoute Mario Lévesque. Il faut des règles sévères pour éviter que ce soit fait par petites compagnies qui n'ont pas les moyens de le faire. Elles tournent les coins ronds et c'est là que ça devient dangereux. »
«Tu peux forer pour 700 000 $, mais quand tu y vas avec un triple coffrage, ça peut facilement monter jusqu'à 10 millions $, indique le président de l'AFSPG. Il faut que ce soit bien fait, par des compagnies sérieuses qui en ont les moyens.»
L'expertise albertaine : en chiffres
-171 000 puits soumis à un processus de fracturation hydraulique depuis 1950
-3 300 puits horizontaux avec fracturation hydraulique de 2008 à 2012
-200 puits en exploitation en 2012
(Source: Energy Ressource Conservation Board et Comité de l'évaluation environnementale stratégique sur le gaz de schiste)
Lien: http://www.lecourriersud.com/Actualites/Economie/2014-07-16/article-3803064/Gaz-de-schiste-%3A-des-intervenants-visiteront-lAlberta/1
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Shale gas - Officials will visit Alberta
My translation of article published in local newspaper in Southern Quebec
A dozen people from the business circle, lay persons and elected municipal officials will go to Alberta from July 21 to 23 to learn a bit more about hydrocarbon development.
The Mayor of Manseau, Guy St-Pierre, and of Sainte-Marie-de-Blandford, Louis Martel, will be part of this tour organized by the Association québécoise des fournisseurs de services pétroliers et gaziers (AFSPG - Quebec association of oil and gas service suppliers).
On the first 2 trips, mostly farmers were members of the Tour. "Even some opponents had come", mentions Mario Lévesque, the president of the AFSPG. They could ask any question they wanted. It will be the same this time also. They will get all the answers to their questions."
The Tour includes meetings with farmers, with companies that do fracking, businessmen, and regulatory groups that have been put in place to oversee the development of this file.
An experimental farm belonging to the University of Calgary and that has a shale gas well close by is also among the places they will visit.
The AFSPG thinks that after nearly 80 years of expertise in the oil and gas field, Alberta is a model to follow when it comes to develop hydrocarbons, unlike Pennsylvania. "There are plenty of differences between those two, be it about processes or rules that are much more soft", explains Mario Lévesque.
The president does admit though that caution is needed for safe development. "Alberta farmers tell us so. It is not all black, nor is it all rosy, or all white", he says. Good common sense is needed to develop the industry, but it is a lie to say that it is a free-for-all."
"I am of those that take the side of development in Quebec. I believe that it is possible to develop this file with strict standards", adds Mario Lévesque. Strict rules are necessary to prevent small companies that do not have the (financial) means to do it. They use short cuts and that it is when it gets dangerous."
"You can drill with $700,000, but when you use triple casings, it can easily cost up to $10 million, says the AFSPG president. It has to be well done by serious companies that have the financial means to do it."
Alberta expertise in numbers:
-171 000 wells that have been hydraulically fractured since 1950
-3 300 horizontal wells with hydraulic fracturing from 2008 to 2012
-200 wells in production in 2012
(Source: Energy Resource Conservation Board et Comité de l'évaluation environnementale stratégique sur le gaz de schiste)
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