Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Wednesday, September 3, 2014

Les ruraux menacés par un réseau souterrain



Ma traduction libre d'un reportage d'enquête de NBC. Je crois qu'il est particulièrement important car il souligne les risques courus par les ruraux. Souvent, à cause de la force du nombre, les urbains sont les plus souvent protégés des exploitations invasives. Mais vu l'importance de protéger nos sources de nourriture, nous nous devons tous de nous mobiliser pour que nos campagnes soient tout aussi protégées que nos villes des dangers pétroliers et gaziers. D'ailleurs, la vie d'un être humain qui vit à la campagne est tout aussi précieuse que celle d'un urbain!

Nouvelle expression pour certains ici: "gathering lines", c'est-à-dire le réseau de tuyaux pour recueillir la ressource extraite à partir de plusieurs sites de forages ou de traitement. Je vais prendre la décision ici d'utiliser l'expression "lignes de collecte" dans cette traduction.

Il est inévitable que si le Québec va de l'avant avec l'exploitation des combustibles fossiles non conventionnels, il est inévitable qu'un réseau de lignes de collecte soit construit afin d'acheminer le produit vers des centres de traitement et de pompage.


Danger souterrain: les tuyaux de gaz et de pétrole fracturés menacent des résidents ruraux

Un boom de construction de pipelines qui transportent le pétrole et le gaz naturel à partir des champs d'exploitation fracturés jusqu'au marché, des tuyaux au diamètre plus grand que leurs prédécesseurs, sont une menace pour la sécurité des régions rurales, où parfois ils se trouvent à quelques pieds des résidences sans, ou très peu, de supervision de leur sécurité, une enquête de NBC News vient de dévoiler.

L'expansion rapide des réseaux de tuyaux, appelés "gatherine lines", lignes de collecte, transportent le pétrole et le gas des champs d'extraction fracturés dans plusieurs régions du pays vers des installations de stockage et des "lignes de transmission" plus importantes. Ils sont assujettis aux mêmes risques, la corrosion, les séismes, le sabotage et les accidents de construction, que les lignes de transmission. Mais contrairement à ces pipelines principaux, environ 90% des lignes de collecte ne sont pas règlementés par les règlements fédéraux de sécurité ou de construction parce qu'elles traversent des régions rurales, selon le rapport du Government Accountability Office de 2012.

Les promoteurs et les régulateurs de la sécurité demandent des nouvelles règles pour ces pipelines, mais les intérêts de l'industrie énergétique font d'importantes pressions contre elles. Tout changement pourrait prendre des années, si jamais il s'en fait, selon une analyse du Congressional Research Service publié plus tôt ce mois-ci.

Le risque n'était pas évident pour Dave et Cheryl Goble qui vivent dans la campagne de Wyoming County, en Pennsylvanie. Ils s'en sont rendu compte bien après qu'un land man d'une compagnie de pipeline est venu frappé à leur porte en 2010 et leur a offert de les payer pour laisser passer un gazoduc au travers de leur propriété.

Les Goble ont signé un contrat après avoir vu un plan indiquant où passerait la ligne, directement au travers de leur propriété, à une certaine distance de leur maison. Mais finalement, le tuyau a été enterré dans un fossé qui faisait le tour du coin de leur résidence, à quelques pieds de leur balcon, ébranlant leur sentiment de sécurité: s'il venait à flancher, ils réalisent maintenant, leur maison serait détruite.

"Si c'était à refaire, on n'accepterait pas, avec ou sans argent," dit Cheryl Goble, 53 ans, qui a grandi au bout du chemin de terre où elle habite toujours. "Ils pensent qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent. Du moment que vous avez signé, ils se foutent de vous après. Ils sont introuvables."

Le manque de surveillance sur les lignes de collecte rurales, qui ont toujours été des lignes à faible pression de moins de 12 pouces de diamètre, s'explique du fait qu'on croyait que le risque d'accidents était minime. Mais le boom de fracturations hydrauliques a entraîné la construction de lignes de collecte qui sont à la fois plus grosses et sous haute pression, ce qui les rend virtuellement identiques aux lignes de transmission.

Il y en a déjà 240,000 milles de long, et il y en aura encore plus

Plus de 240,000 milles de lignes de collecte existent déjà aux É.-U., transportant du pétrole et du gaz naturel des puits et des sites de stockage locauux vers les usines de transformation et les lignes de transmission. Et les compagnies de pipelines se dépêchent d'enterrer ces lignes pour fournir le boom qui vient des forages horizontaux et la fracturation hydraulique, qui ont rendu possible l'extraction du pétrole et du gaz des formations géologiques de schiste. Quelques 414,000 milles additionnels de lignes de collecte pourraient être construits d'ici 2035 selon un rapport de 2011 du Interstate Natural Gas Association of America.

Le champs d'exploitation du schiste du Marcellus, qui s'étend au travers de la Pennsylvanie, la Virginie Occidentale et l'Ohio, compte pour 40% du gaz de schiste produit aux É.-U., selon le Energy Information Administration fédéral. La majorité de cette production vient des plus de 7,000 puits forés en Pennsylvanie depuis 2004. Les infrastructures pour la transporter n'ont pas suivi, alors les représentants de l'industrie se montrent régulièrement aux portes des ruraux de la Pennsylvanie avec un contrat à les faire signer.

Les Goble disent que quand ils ont signé le contrat d'environ $25,000, on leur a dit que le tuyau serait mis en terre à une certaine distance de leur maison. Les plans ont été changés. Finalement, la compagnie a fait tourner le tuyau autour du coin de leur maison, faisant un L derrière elle. Les Goble ne pouvaient pas rien faire.

"Les gens de pipeline étaient peut-être bien avec les autres gens, mais nous ne sommes pas d'accord avec ce qu'ils ont fait ici," dit Cheryl Goble. "Je pensais que c'était pour nous tromper."

La compagnie Chief Gathering qui a construit le tuyau vers le pipeline, a envoyé la demande de NBC News pour un commentaire vers une autre compagnie appelée Regency Energy Partners, qui avait acheté la ligne au début de l'année. Regency n'a pas réagi aux demandes des Goble directement, mais dit que la compagnie était "dédiée à la construction et l'opération sécuritaires de ses avoirs" et travaille "honnêtement et respectueusement avec les propriétaires terriens."

Les pipelines sont en général considéré comme étant la façon la plus sécuritaire pour transporter le gaz naturel. Mais des accidents, comme l'explosion de 2010 à San Bruno, en Californie, a tué 8 personnes et détruit presque 40 maisons, ont mis en lumière des problèmes récurrents même avec les lignes de transmission qui sont règlementées: celles-ci , en général, font le lien entre les installations de stockage et les gros clients comme les usines ou les centres de distribution.

Et les critiques disent que cela soulève des préoccupations encore plus importantes pour les lignes qui ne sont pas surveillées.

"Il y a beaucoup de croissance, et en réalité, elle n'est pas bien règlementée," dit Richard Kuoprewicz, un ingénieur indépendant qui a travaillé pour l'industrie pétrolière et gazière pour des décennies. "Une rupture de collecte de 30 pouces, çà peut tuer beaucoup de personnes."

Il n'y a pas de registre complet des mortalités ou des blessures causées par les lignes de collecte rurales, mais un sondage de 2012 fait par deux groupes pétroliers et gaziers industriels rapportait que 6 personnes sont mortes et 16 personnes ont été blessées sérieusement par des accidents de lignes de collecte entre 2007 et 2011. Les causes des accidents n'étaient pas précisées dans le sondage.

Dans ce bilan, on compte l'accident de juin 2010, survenu quelques mois avant l'explosion de San Bruno, durant lequel un travailleur sortant de la pierre d'une carrière près de Darrouzett, au Texas, aurait frappé un gazoduc qui fendit et prit feu, tuant deux travailleurs.

Des groupes industriels prétendent que ces chiffres sont plus bas que ceux des lignes de transmissions qui sont règlementées, laissant sous-entendre que les lignes de collecte sont sécuritaires.

Mais les autorités fédérales pour la sécurité des pipelines aimeraient une meilleure surveillance de ces lignes.

"Qu'est-ce qui m'empêche de dormir, la nuit? Les lignes de collecte," disait Linda Daugherty, directrice adjointe des opérations sur le terrain pour l'agence fédérale Hazardous Materials Safety Administration (PHMSA) qui encadre les pipelines, dans une conférence. "Il n'y a pas de normes de sécurité pour ces lignes, et aucun agent de sécurité ou de régulateur qui les regardent."

Les lignes de transmission doivent respecter les normes de construction et de soudure, et sont inspectées de façon périodique, nettoyés et testés. Les opérateurs doivent aussi rapporter tout décès ou blessure, tout en respectant des plans de gestion pour leur intégrité.

Les lignes de collecte dans les régions les plus habitées ou près des institutions comme des écoles doivent aussi rencontrer plusieurs normes semblables, mais pas les lignes en milieu rural.

Les lignes de collecte dans les régions de "classe 1" comme où habitent les Goble, où moins de 10 habitations par mille à moins de 220 verges du centre du tuyau, ne sont pas soumises à ces règlements. Bien que les états peuvent avoir leurs propres règlements, la plupart en n'ont pas.

En 2013, la Pennsylvanie avait plus de 2,600 milles de lignes de classe 1 et environ 990 milles d'autres classes pour transporter le pétrole et le gaz de schiste, selon des dossiers obtenus de la commission Public Utility Commission de l'état. Et il s'en construit davantage. Entre 10,000 et 25,000 milles de lignes de collecte pourraient être construites d'ici 2030, selon The Nature Conservancy.

Les promoteurs de la sécurité sont aussi préoccupés par le fait que les propriétaires des tuyaux changent souvent après qu'ils soient construits, et cela pourrait compromettre davantage leur sécurité. Les pipelines qui passent près de la maison des Goble, par exemple, ont été vendus 2 fois depuis leur construction en 2012.

Une proposition pour resserrer les règles s'enlise

La PHMSA, le régulateur fédéral de pipelines, laissait comprendre en 2011 qu'il pourrait rédiger de nouvelles règles pour les lignes de collecte et proposait de colliger des données sur les risques comme première étape. Mais l'industrie s'est vite opposée à cette proposition.

"Il n'est pas nécessaire de faire de nouvelles règles fédérales pour les lignes de collecte," écrivaient le American Petroleum Institute et le Independent Petroleum Association of America en réaction à la proposition pour les nouveaux règlements. Davantage de régulation concentré sur les régions rurales pourrait ralentir la construction de ces lignes grandement en demande, exiger beaucoup trop d'inspections et de surveillance pour le peu d'inspecteurs disponibles, et nuire aux opérateurs des puits les plus agés qui sont à peine lucratifs car ils produisent de très petites quantités de gaz, mais qui représentent environ 10% de la ressource nationale.

La PHMSA a fermé le dossier sur cette proposition pour colliger des données en 2012. Il ne s'est rien fait pour ce plan depuis.

En réponse à une demande de NBC News, Cynthia Quarterman, administratrice de PHMSA, dit que l'agence "développe une solution à long terme pour augmenter la sécurité des lignes de collecte en rédigeant des règles," mais n'a pas présenté de calendrier.

D'autres groupes de l'industrie énergétique disent que des nouveaux règlements pourraient être utiles, mais disent qu'on devrait se concentrer sur les lignes en milieu plus habité, comme les villes ou les développements immobiliers résidentiels.

"Nous ne sommes pas contre de la règlementation, mais nous croyons, et demandons que les nouveaux règlements soient basés sur le risque," écrit Jeff Appelkamp, un porte-parole pour l'association Gas Processors Suppliers Association, dans un courriel adressé à NBC News.

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Danger Beneath: 'Fracking' Gas, Oil Pipes Threaten Rural Residents
By Lisa Riordan Seville

A construction boom of pipelines carrying explosive oil and natural gas from “fracking” fields to market -- pipes that are bigger and more dangerous than their predecessors -– poses a safety threat in rural areas, where they sometimes run within feet or yards of homes with little or no safety oversight, an NBC News investigation has found.

The rapidly expanding network of pipes, known as “gathering lines,” carry oil and gas from fracking fields in many parts of the country to storage facilities and major “transmission lines.” They are subject to the same risks – corrosion, earthquakes, sabotage and construction accidents -- as transmission lines. But unlike those pipelines, about 90 percent of gathering lines do not fall under federal safety or construction regulations because they run through rural areas, the Government Accountability Office reported in 2012.

Safety advocates and regulators have called for new regulations on the pipelines, but energy industry interests have pushed back. Any changes could be years away, if they happen at all, according to an analysis from the Congressional Research Service released early this month.

The risk didn’t become apparent to Dave and Cheryl Goble, who live in rural Wyoming County, Pennsylvania, until long after a pipeline company land man knocked on their door in 2010 and offered to pay them to run a natural gas pipe across their property.

The Gobles signed a contract after being shown a plan where the line would run straight across their property, some distance from the house. But the pipe was ultimately buried in a trench that curves around their home, within feet of their porch, shaking their sense of well-being: If it were to fail, they now realize, their home could be destroyed.

“We’d never do it again, money or no money,” said Cheryl Goble, 53, who grew up just down the dirt road where she still lives. “They think they can do anything that they want to. As long as you sign papers, they don’t care about you afterward. They’re gone.”

The lack of oversight on rural gathering lines – historically low-pressure steel lines up to 12 inches around – was long justified by the perception that the risk of accidents was minimal. But the fracking boom has led to construction of new gathering lines that are both bigger and under higher pressure, making them virtually identical to transmission lines.
240,000 miles already laid, more on the way

More than 240,000 miles of gathering lines already exist in the U.S., moving oil and natural gas from wells and nearby storage areas to processing plants and transmission lines. And pipeline companies are rushing to get lines in the ground to meet the boom brought by the growth in horizontal drilling and hydraulic fracturing, commonly known as fracking, which has made it possible to recover oil and gas from hard shale formations. Some 414,000 additional miles of gathering lines could be built by 2035, found a 2011 report by the Interstate Natural Gas Association of America.

The Marcellus shale field, which extends across Pennsylvania, West Virginia and Ohio, accounts for 40 percent of the shale gas being produced in the U.S., according to the federal Energy Information Administration. Much of that is coming from the more than 7,000 wells drilled in Pennsylvania since 2004. Infrastructure to move it lags behind, so industry representatives arrive daily at the doors of rural Pennsylvanians, pipeline contracts in hand.

The Gobles say when they signed the contract for about $25,000, they were told the pipe would be laid some distance from their house. Then plans changed. The company ultimately placed it so it skirted the corner of the house and bent in an L-shape behind it. There was nothing the Gobles could do.

“The pipeline people might have been good to other people, but we don’t agree with what they did down here,” said Cheryl Goble. “I thought it was a trick.”

Chief Gathering, the company that built to the pipeline, referred NBC News’ request for comment to Regency Energy Partners, which purchased the line earlier this year. Regency did not address the Gobles’ claims directly, but said the company was "committed to the safe construction and operation of its assets" and works "honestly and respectfully with landowners."

Pipelines are widely seen the safest way to transport natural gas. But accidents, including a 2010 explosion in San Bruno, California, that killed eight people and destroyed nearly 40 homes, have exposed ongoing issues even with regulated transmission lines, which typically connect storage facilities to large consumers like factories or to distribution centers.

And critics say that raises bigger concerns about lines that go unwatched.

“There is tremendous growth going on, and the reality is that it’s really not regulated well,” said Richard Kuprewicz, an independent engineer who has worked in the oil and gas industry for decades. “A 30-inch gathering rupture -- that can kill a lot of people.”

There is no comprehensive record of fatalities or injuries caused by rural gathering lines, but a 2012 survey by two oil and gas industry groups reported that six people died and 16 others were seriously injured in gathering line accidents between 2007 and 2011. The causes of the accidents were not detailed in the survey.

That toll included an accident in June 2010 -- a few months before the San Bruno explosion – in which a work crew hauling rock out of a pit near Darrouzett, Texas, struck a gas pipeline. It ruptured and ignited, killing two workers.

Industry groups argue that these numbers were lower than those for regulated transmission lines, indicating gathering lines are safe.

Federal pipeline safety officials, however, have called for better oversight of the lines.

“What keeps me up at night? Gathering lines,” Linda Daugherty, deputy associate administrator for field operations at the Pipeline and Hazardous Materials Safety Administration (PHMSA), the federal agency that regulates pipelines, said at a 2012 conference. “There are no safety standards applicable to those lines, and no safety agents or regulators looking at them.”

Transmission lines must meet construction and welding standards, and be periodically inspected, cleaned and tested. Operators also must report all deaths and injuries and maintain integrity management plans.

Gathering lines in more populated areas or close to facilities like schools are subject to many of the same standards, but their country cousins are not.

Gathering lines in “Class 1” areas like the one where the Gobles live -- defined as having fewer than 10 habitable dwellings per mile within 220 yards of pipe’s center line -- are subject to none of these rules. While states can pass their own regulations, most have not.

As of 2013 Pennsylvania had more than 2,600 miles of class 1 line and about 990 miles of other classes to move shale oil and gas, according to records obtained from the state's Public Utility Commission. And more is coming. Between 10,000 and 25,000 miles of gathering pipeline could be built by 2030, according to an estimate by The Nature Conservancy.

Safety advocates also worry that the fact that ownership of the pipes often changes after they are built, could further compromise safety. The pipeline that runs by the Gobles’ home, for instance, has been sold twice since its construction in 2012.
Proposal to tighten rules stalls

PHMSA, the federal pipeline regulator, indicated in 2011 it might write new regulations on gathering lines and proposed gathering risk data as a first step. But the proposal quickly ran into resistance from the industry.

“There is little need for additional federal regulation of gathering lines,” the American Petroleum Institute and the Independent Petroleum Association of America wrote in response to the rulemaking proposal. More regulations focused on rural areas could slow construction of much-needed lines, spread inspection and oversight too thin and harm operators of older wells that are only marginally profitable because they produce small amounts of gas, which that make up about 10 percent of the national supply.

PHMSA closed comments on its proposal to collect such data in 2012. There has been no action on the plan since.

In response to a query from NBC News, PHMSA Administrator Cynthia Quarterman said that the agency is “developing a long-term comprehensive solution to enhance the safety of gathering pipelines through rule making,” but provided no timeline.

Other energy industry groups say new rules may be in order, but said they should focus on lines in more developed areas, such as towns or residential subdivisions.

“We don’t oppose regulations, we just believe, and ask, that new regulations be risk based,” Jeff Applekamp, a spokesman for the Gas Processors Suppliers Association, said in an email to NBC News.

Link: http://www.nbcnews.com/news/investigations/danger-beneath-fracking-gas-oil-pipes-threaten-rural-residents-n187021

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