Photo: Sharon Wilson
"(Jessica) Ernst noticed a worrisome development in the lawsuits, something Texas blogger Sharon Wilson later described as "the cycle of fracking denial." Regulators began by claiming there was no proof of groundwater contamination. When landowners provided proof of methane or hydrocarbon contamination, industry attempted to bury it by offering landowners cash in return for signing confidentiality agreements. Landowner Grace Mitchell, for example, had sued Encana in 2010 in Johnson County, Texas. After Encana fracked shales near her property, Mitchell could "no longer use the water from her own well for consumption, bathing, or washing clothes because in approximately May 2010, the well water started to feel slick to the touch and give off an oily, gasoline-like odor." Mitchel settled out of court and went silent. Even court discovery materials in her case were subject to "a protective order." Gag orders erased history, Ernst realized, and allowed regulators to claim there had been no proof of contamination in the first place. To her way of thinking, the courts were participating in "criminal activity" by allowing the gag orders. She had compassion for families who signed to protect the health of their children but ony contempt for the authorities that willfully covered up industry's dangerous methane liabilities."
Excerpt from Andrew Nikiforuk's book Slick Water, p. 227-228
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Ma traduction libre d'un extrait du livre d'Andrew Nikiforuk intitulé Slick Water:
"Jessica Ernst avait remarqué une tendance inquiétante dans les poursuites, quelque chose que la blogueuse Sharon Wilson du Texas aura décrit plus tard comme étant "le cycle du déni du fracking." Les régulateurs commençaient par dire qu'il n'y avait pas de preuve de contamination de l'eau souterraine. Et quand les propriétaires terriens fournissaient des preuves de contamination au méthane ou au hydrocarbures, l'industrie tentait de tout étouffer en offrant de l'argent comptant aux propriétaires terriens en échange d'une signature d'entente de confidentialité. La propriétaire terrienne Grace Mitchell, par exemple, avait entamé une poursuite contre Encana en 2010 dans Johnson County, au Texas. Après qu'Encana ait fracturé le schiste près de sa propriété, Mitchell "ne pouvait plus se servir de son eau de son propre puits pour la consommer, se laver ou laver ses vêtements parce que vers le mois de mai 2010, l'eau de puits commençait à être visqueuse et avait une odeur huileuse d'essence." Mitchell accepta un règlement hors cour et n'en parla plus. Même les documents préalables de son procès étaient assujettis à un "ordre de protection." Les bâillons effaçaient l'histoire, réalisait Ernst, et permettaient aux régulateurs de déclarer qu'il n'y avait pas de preuves de contamination en premier lieux. D'après elle, les cours participaient à de "l'activité criminelle" en permettant les bâillons. Elle ressentait de la compassion pour les familles qui signaient pour protéger la santé de leurs enfants mais n'avait que du mépris pour les autorités qui camouflaient délibérément les dangereux problèmes de méthane de l'industrie."
Sunday, November 8, 2015
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