Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, December 3, 2015

Une famille abandonne leur maison à cause d'une station de compression

Photo: ecowatch.com

Ma traduction libre d'un reportage publié en ligne:

Minisink, New York - Au mois de juin, Leanne et Rob Baum et leurs 4 enfants ont abandonné leur maison à Minisink, la laissant à la banque qui détient leur hypothèque et à un ami pour la surveiller. Des symptômes inquiétants à cause des émissions d'un compresseur à gaz de 12,600 chevaux vapeur construit dans leur voisinage rural il y a 2 ans par Millennium Pipeline , LLC, a provoqué leur décision, dit Leanne. Après avoir été sur le marché pendant 6 mois sans offres d'achat pour leur maison, et la vendre à une autre famille leur semblait d'une moralité douteuse.

"Une fois que vous savez, vous ne pouvez plus ignorer les dangers," dit-elle. "J'espérais que personne ne serait intéressé."

Personne ne l'était, d'ailleurs, et d'autres dans le voisinage ont négocié des offres ridicules afin de vendre leurs maisons, après avoir été un an sur le marché, le tout dans une communauté rurale qui avait déjà été paisible, dit Baum.

Les Baums avait acheté leur maison à 4 chambres à coucher pour $374,000, et ont investi environ $250,000 en payements et améliorations pendant les 9 années qu'ils y ont vécu. En plus d'avoir mis des planchers de bois franc, rénové l'éclairage, ajouté une salle de séjour, un poêle à bois et un patio, ils avaient aussi emménagé le terrain sur 2 acres. Leurs arbres fruitiers, des pommiers, des cerisiers et des pêchers, plate-bandes et serre produisaient leur nourriture qu'ils cannaient et donnaient à leurs amis. Ils vendaient de la confiture de framboises à un marché fermier et buvaient du vin fait avec des raisins qu'ils avaient récoltés chez eux.

Mais depuis ces deux dernières années, ils avaient perdu le goût de jardiner. Rob avait commencé à souffrir de maux de tête au réveil qui disparaissaient une fois rendu au travail, bien que son lieu de travail était poussiéreux, mal aéré et éclairé avec des fluorescents, dit Leanne. Ses yeux à elle étaient rendus trop irrités pour continuer de porter ses lentilles cornéennes, et elle avait remarqué que ses enfants étaient devenu léthargiques. Bien qu'ils avaient l'habitude de jouer à des jeux imaginaires dehors, dans leur maison construite dans un arbre et à sauter sur une trampoline, les Baum ont commencé à se demander si cela était une bonne idée à cause des émissions toxiques du compresseur.

Les règlements de l'OSHA (administration d'hygiène et sécurité au travail) pour les lieux de travail sont plus sévères que pour les compresseurs," dit Leanne. "Et ils sont pour un homme de 6 pieds, pas des enfants dont le métabolisme est plus rapide."

Même certains arbres fruitiers des Baum avaient l'air malade avait remarqué David Brown, un consultant en santé environnementale quand il était venu leur rendre visite lors d'un sondage sur la santé de 35 résidents vivants en dedans d'un kilomètre et demi du compresseur. Brown, un ancien chef tu Environmental Epidemiology and Occupational Health au Connecticut, et son groupe du Southwest Pennsylvania Environmental Health Project (SPEHP), trouvaient que les résidents souffraient d'un profil de symptômes qui augmentaient quand les émissions augmentaient dans le voisinage, selon des appareils de monitorage des particules de matière et de spécimens d'airs prélevés durant des évènements d'odeurs.

Le compresseur triplait les niveaux de particules de matière fine qui provoquent des inflammations partout sur le corps et augmente la possibilité de souffrir d'une crise cardiaque et d'autres maux, selon Joel Schwartz, un épidémiologue environnemental de Harvard. Des émissions de produits chimiques organiques volatils identifiés par le SPEHP se trouvent du formaldéhyde et du benzène, qui sont considérés comme dangereux à n'importe quelle concentration et sont liés à la leucémie enfantine selon l'Organisation mondiale de la Santé.

Rob était l'un des douze des 35 dans le sondage qui souffrait de maux de tête après le début du fonctionnement du compresseur. L'un des enfants des Baum était l'un des 10 qui avaient des irritations cutanées. Des problèmes respiratoires affectaient 22 des personnes du sondage, six des 12 enfants du sondage soufraient de saignements de nez; au moins deux adultes devinrent asthmatiques. Et, en cohérence avec ce que les Baum avaient remarqué chez leurs enfants, " les niveaux de santé mentale et bien-être étaient sous la normale pour la moitié des participants du sondage," selon le sommaire du sondage.

Ces résultats concordaient avec les données rapportées au travers le pays autour des infrastructures gazières, dont les sites de forage. Wilma Subra, une consultante en santé environnementale qui avait reçu une bourse MacArthur Fellowship pour son travail communautaire génial, avait découvert que 90% des personnes qui vivent et travaillent en dedans de 2 à 3 milles d'un compresseur développent de tels symptômes. Des problèmes chroniques qui en résultent sont des dommages d'organes, des anomalies congénitales et la leucémie. Deux cent résidences se trouvent à moins d'un demi-mille du compresseur de Minisink. Un projet de Competitive Power Ventures, LLC, pour construire une centrale à gaz à quelques milles de là, à Wawayanda, augmenterait le fonctionnement du compresseur et générerait les mêmes émissions que le compresseur mais en quantités multiples. Pour les gens qui habitent à quelques milles d'une centrale, les effets néfastes pour la santé sont intensifiés, dit Subra.

Les Baums avaient l'habitude d'ouvrir leurs fenêtres la nuit, mais Brown leur a dit, "Vous ne voulez pas faire cela," se rappelle Leanne. "Cela m'a donné un frisson."

Des problèmes de sécurité émergeaient aussi. Des vapeurs près du compresseur ont forcé un voisin d'appeler le 911 un dimanche soir quand Leanne était seule à la maison avec le bébé.

"Quand les premiers répondants sont arrivé sur le site du compresseur, ils ne pouvaient pas aller au-delà de la barrière barrée," se rappelle-t-elle. "Qu'est-ce que j'étais supposée de faire? Rester? Partir?"

Columbia Pipeline Group (CPG), la compagnie mère de Millennium, fait le monitorage du compresseur à distance à partir de Charleston, en Virginie Occidentale, selon Scott Castleman, le spécialiste sénior en communications de CPG. Les autorités à CPG ont refusé de fournir de l'information sur les employés hors des heures de bureau.

Quand les résultats du sondage sur la santé sont sortis au début de 2015, les Baums, en collaboration avec d'autres résidents de Minisink, avaient perdu leur poursuite en cour fédérale contre Millennium et le FERC (commission du régulateur énergétique fédéral) qui avaient authorisé le compressor. Il aurait pu être installé dans une région au zonage industriel dans Deerpark, où Millennium avait déjà des installations, selon le groupe de Minisink. Également, l'évaluation d'impacts environnementaux sur l'application du compresseur avait omis les plans pour une centrale à Wawayanda, qui avait été documenté secrètement des années auparavant.

"L'industrie gazière et le FERC considère que Minisink est une communauté hôte, mais nous ne sommes pas des hôtes. Nous sommes pris en otage," it Pramilla Malick, une résidente de Minising et fondatrice du groupe Protect Orange County. "La décision du FERC dans le cas de Minisink soulève de sérieuses questions sur la constitutionnalité du processus d'octroi de permis. Millennium avait admis qu'ils avaient une alternative viable, mais l'ont rejetée pour des raisons économiques. S'ils avaient une alternative viable, alors pourquoi est-ce que les intérêts financiers d'une compagnie qui vaut des milliards sont plus importants que les droits fondamentaux des citoyens ordinaires? Vu l'importance du projet de CPV Valley, les impacts économiques et sur la santé continueront d'augmenter partout dans la région."

Elle nous fait remarquer que la construction de centrales crée un besoin de construire d'autres infrastructures gazières, dont des pipelines et des stations de mesurage, ainsi que d'autres compresseurs, qui ont tous des effets problématiques sur la santé à cause des émissions et des fuites, a constaté Subra.

Toutefois, le FERC a continué d'octroyer des permis sans tenir compte, apparemment, de ces préoccupations. Alors, pendant 5 jours, Malick a participé à une grève de la faim de 18 jours en face des bureaux du FERC à Washington, D.C., avec le groupe Beyond Extreme Energy, un groupe national qui demande un arrêt aux octrois de permis pour construire des infrastructures des combustibles fossiles.

Des professionnels de la santé se joignent aussi à l'opposition gazière. En octobre, des membres du Physicans for Social Responsibility et du groupe Concerned Health Professionals of New York ont envoyé une lettre au gouverneur de New York, Andrew Cuomo, lui demandant un moratoire sur les constructions des infrastructures gazières à cause des problèmes de santé publique à cause des émissions toxiques,

Les Baum et d'autres résidents de Minisink se sont battus pendant 2 ans pour que le compresseur ne soit pas construit, et c'est alors que Farmstead Land Development LLC, dont l'actionnaire principal est Dean Ford sénior, a vendu le terrain à Millennium, à condition d'avoir les permis locaux et fédéraux. Ford a justifié la vente en disant que les temps étaient durs pour les fermiers, selon Leanne.

"C'était la dernière grande ferme de la région," dit-elle. "S'il était venu voir ses voisins, nous aurions transformé le terrain en parc, et il aurait été un héros." Elle pense que les autorités locales et fédérales ont laissé tomber la communauté.

On pensait: comment peuvent-ils être si aveugles? Mais le gouvernement dit que l'industrie doit survivre. Otez-vous de là. La décision fédérale a été la plus dure. Et maintenant, qu'arrivera-t-il? Nous étions pris avec la maison et l'hypothèque. On ne peut pas tout simplement partir, n'est-ce-pas? Mais nous avons commencé à déconstruire la maison, se débarrasser de certaines choses, donné des meubles. Nous avons fait des boîtes comme si nous déménagions, sans destination en tête. C'était comme bizarre. Nous avons arrêté de payer l'hypothèque et avons décidé qu'on s'en irait à un moment donné.

Quand Brown a expliqué les résultats du sondage sur la santé, cela a été le catalyseur, dit Baum. "Est-ce que dans 15 ans je vais devoir emmener mes enfants en chimiothérapie parce que nous y sommes restés trop longtemps?"

Les Baum ont rendu visite chez des amis dans le Midwest durant l'hiver, et leurs amis ont proposé un travail à Rob. Au début de 2015, il a reçu une offre d'emploi et il a décidé de le prendre. Il irait d'un emploi de bureau comme acheteur corporatif à un travail de col bleu pour une compagnie d'équipement extérieur pour creuser des puits d'eau potable.

"Mon mari est un homme de la Renaissance qui peut faire ce qu'il veut s'il y est décidé. Maintenant, il revient du travail les vêtements sales," dit Leanne.

Les Baum négocient avec la banque afin d'obtenir un acte notarié au lieu d'une saisie.

"Nous n'avons pas tout simplement laissé les clefs sous le tapis du parvis," dit Leanne. "Mais notre cote de crédit en a pris un coup.

Ils vivent maintenant dans une maison louée dans une municipalité du Midwest.

"Les gens nous demandent: 'Vous avez déraciné votre famille pour commencer un nouveau travail. Qu'est-ce qui vous a fait faire çà? Nous nous assoyons avec eux pour s'expliquer," dit Leanne. "Sur la rue au centre-ville, nous voyons des gens marcher pour faire signer des pétitions pour faire arrêter le fracking. Ils n'en sont pas conscients."

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

House abandoned because of compressor station; Family walks away from $250,000

By JESSICA COHEN
November 24, 2015 —


MINISINK, NY — In June, Leanne and Rob Baum and their four children abandoned their house in Minisink, leaving it to the bank holding the mortgage and oversight by a friend. Ominous symptoms from emissions of a 12,600 horsepower gas compressor built in their rural neighborhood two years before by Millennium Pipeline, LLC, prompted their decision, said Leanne. After it had been six months on the market they had no offers on their house, and selling to another family felt morally questionable.

“Once you know, you can’t un-know about the hazards,” she said. “I hoped no one would be interested.”

No one was, and others in the neighborhood negotiated with “lowball offers” to sell their houses in the once-quiet rural community after they had been a year on the market, Baum said.

The Baums had bought their four-bedroom house for $374,000, and invested about $250,000 in payments and improvements during their nine years there. In addition to putting in hardwood floors, lighting upgrades, a family room, wood stove and patio, they had landscaped two acres. Their apple, cherry and peach trees, gardens and greenhouse yielded produce they ate, preserved and gave away to friends. They sold raspberry jam at a farmers’ market and drank wine made from grapes they grew.

But in those last two years, they lost interest in gardening. Rob had begun waking up with headaches that went away when he arrived at work, though his office was dusty, low-ceilinged and lit by fluorescent lights, said Leanne. Her eyes became too irritated to tolerate contact lenses, and she noticed her children had become “lethargic.” Although they were accustomed to playing imaginary games outside, where they had a tree house and trampoline, the Baums began to wonder if that was a good idea, with the toxic emissions from the compressor.

“OSHA [Occupational Safety and Health Administration] regulations for the workplace are more stringent than for compressors,” said Leanne. “And that’s for a six-foot male, not for kids, whose metabolisms are faster.”

Even some of the Baum’s fruit trees looked sickly, as environmental health consultant David Brown noticed when he visited, while doing a health survey of 35 residents living within 1.5 kilometers of the compressor. Brown, former Chief of Environmental Epidemiology and Occupational Health in Connecticut, and his cohorts at Southwest Pennsylvania Environmental Health Project (SPEHP), found that residents exhibited a pattern of symptoms that increased when emissions surged in the neighborhood, as measured by particulate matter monitors and air samples during “odor events.”

The compressor tripled ambient levels of fine particulate matter, which produces inflammation throughout the body and increases the likelihood of heart attacks and other ailments, according to Harvard environmental epidemiologist Joel Schwartz. Volatile organic chemical emissions that SPEHP identified included formaldehyde and benzene, which are considered unsafe at any level and associated with childhood leukemia by the World Health Organization.

Rob was one of 12 of the 35 in the survey who developed headaches after the compressor began functioning. A Baum child was one of 10 who had rashes. Respiratory problems affected 22 people—six of the 12 surveyed children had nosebleeds; at least two adults became asthmatic. And, consistent with what the Baums noticed in their children, “Overall mental health and wellbeing levels were below normal for half of the respondents,” according to the survey summary.

These results echoed findings around the country near other gas infrastructure, including drilling sites. Wilma Subra, an environmental health consultant who received a MacArthur Fellowship “genius” grant for her community work, found that 90% of people living and working within two to three miles of a compressor develop such symptoms. Resulting chronic problems included organ damage, birth defects and leukemia. Two hundred homes are within a half mile of the Minisink compressor. A plan by Competitive Power Ventures, LLC, to build a gas power plant a few miles away, in Wawayanda, would increase compressor use and would generate the same emissions as the compressor but in multiple amounts. For people living within a few miles of a power plant, adverse health effects are intensified, says Subra.

The Baums had been in the habit of opening their windows at night, but Brown said, “You don’t want to do that,” Leanne recalls. “It sent a chill through me.”

Safety issues also loomed. Fumes near the compressor prompted a neighbor to call 911 on a Sunday night when Leanne was home alone with her baby.

“When emergency responders got to the compressor, they couldn’t get beyond the locked gate,” she recalled. “What was I supposed to do? Stay? Leave?”

Columbia Pipeline Group (CPG), Millennium’s parent company, monitors the compressor remotely from Charleston, WV, according to Scott Castleman, CPG senior communications specialist. CPG officials declined to provide information about on -staffing hours.

By the time health survey results came out early in 2015, the Baums, collaborating with other Minisink residents, had lost their federal court case against Millennium and the Federal Energy Regulatory Commission (FERC), which had approved the compressor. It could have been built in an industrially zoned area in Deerpark, where Millennium already had facilities; they were just avoiding costly replacement of seven miles of pipeline, the Minisink group said. Also, the compressor application’s environmental impact statement omitted mentioning plans for a Wawayanda power plant, secretly documented years before.

“The gas industry and FERC refer to Minisink as a host community, but we are not hosts. We are hostages,” said Pramilla Malick, a Minisink resident and founder of Protect Orange County. “FERC’s decision in the Minisink case raises serious questions about the constitutionality of the permitting process. Millennium admitted they had a viable alternative, but rejected it based on economics. If they had a viable alternative, then why was the Minisink compressor declared a ‘public necessity’? And why are the financial interests of a billion dollar company more important than the basic rights of ordinary citizens? Given the magnitude of the CPV Valley project, adverse health and economic impacts will continue to increase throughout the region.”

She points out that building power plants creates a need for constructing other gas infrastructure, including pipelines and metering stations, as well as compressors, all of which have problematic health effects from emissions and leaks, Subra found.

However, the FERC has continued issuing permits without apparent regard for these concerns. So, for five days, Malick participated in an 18-day hunger strike in front of FERC offices in Washington, DC, with Beyond Extreme Energy, a national group demanding a stop to fossil fuel infrastructure permitting.

Health professionals are also joining the gas opposition. In October, members of Physicians for Social Responsibility and Concerned Health Professionals of New York sent a letter to New York Gov. Andrew Cuomo requesting a moratorium on gas infrastructure construction because of public health problems from toxic emissions.

The Baums and other Minisink residents fought the compressor for two years before its construction, when Farmstead Land Development LLC, whose principal is Dean Ford Sr., sold Millennium the land, contingent on local and federal approvals. Ford blamed the sale on hard times for farmers, Leanne said.

“It was the last large farm in the area,” she said. “If he’d come to the neighbors, we could have made the land a park, and he would have been a hero.” She feels that both local and federal officials failed the community.

“We thought, how can they be so blind? But the government says industry must survive. Get out of the way. The federal decision was the hardest. Where do we go from here? We were bogged down by the house and mortgage. You can’t just walk away, can you? But we started taking the house apart, downsizing, giving away furniture. We packed like we were moving, with no destination in mind. It was kind of bizarre. We stopped paying the mortgage and decided we’d step away at some point.”

When Brown explained the health survey results that was the “catalyst,” said Baum. “Would I be taking one of my children for chemotherapy in 15 years because we’d stayed too long?”

The Baums had visited friends in the Midwest over the winter, and their friends connected Rob with a job possibility. Early in 2015 he received an offer and decided to take it. He would be shifting from a white collar job as corporate buyer for an outdoor equipment company to a blue collar job digging water wells.

“My husband is a Renaissance man who does what he puts his mind to. Now he comes home dirty,” said Leanne.

The Baums are working with the bank to get a “deed in lieu of foreclosure.”

“We didn’t just drop the keys on the doorstep,” says Leann. “But our credit is severely damaged.”

They now live in a rented house in a Midwestern city.

“People say to us, ‘You uprooted your family to start a new job. What made you do that? We sit them down and explain,” says Leann. “On the street downtown, we see people walk past petitions to stop fracking. It’s not on their radar.”

Link: http://www.riverreporter.com/news/4302/2015/11/24/house-abandoned-because-compressor-station-family-walks-away-250000

1 comment:

  1. Le problème avec les combustibles fossiles non-conventionnels, ce n'est pas seulement la fracturation hydraulique. C'est aussi les infrastructures qui viennent avec, comme les pipelines et les stations de compression. Voici une partie de l'histoire d'une famille dans l'état de New York, un état qui interdit la fracturation hydraulique mais qui est néanmoins entre-croisé d'un réseau de gazoducs et d'oléoducs qui ne font pas de très bons voisins.

    ReplyDelete