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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, March 24, 2016

Nouvelle étude sur l'acidification et ses produits chimiques



Nouvelle étude: la toxicité des fluides d'acidification utilisés pour l'exploration pétrolière en Californie soulève des préoccupations de contamination de l'eau et de sécurité publique

Ma traduction libre d'une entrée du site Web ErnstversusEncana.ca

Une étude déterminante sur l'acidification dévoile que les pétrolières utilisent des douzaines de produits chimiques dangereux dans les puits en Californie. Communiqué de presse émis par le Centre for Biological Diversity le 18 mars 2016

Les compagnies pétrolières utilisent des douzaines de produits chimiques extrêmement dangereux pour acidifier des puis en Californie, ce qui soulève des préoccupations de contamination de l'eau et de sécurité publique selon une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Journal of Toxicological and Environmental Chemistry.

L'étude faite par l'université de Los Angeles en Californie, qui est d'une importance nationale parce qu'elle semble être la toute première à examiner la toxicité des produits chimiques d'acidification, découvre que tout près de 200 produits chimiques différents ont été utilisés durant le processus, souvent employé dans des régions urbaines du compté de Los Angeles.

Des chercheurs de l'institut Institute of the Environment and Sustainability du UCLA ont trouvé qu'au moins 28 de ces substances sont classées F produits chimiques dangereux, des carcinogènes, certains aux pouvoirs mutagènes, des produit toxiques pour le système de reproduction et de développement, des perturbateurs endocriniens ou des produits chimiques de toxicité grave et élevée. L'acide fluorhydrique, par exemple, est hautement toxique, et l'exposition à ses émanations ou un contact très court dans sa forme liquide peuvent causer des brûlures sévères.

"Cette étude inquiétante est une prise de conscience pour tous les habitants de la Californie qui habitent près d'un puits de pétrole," dit Hollin Kretzmann, un avocat du Center for Biological Diversity. "L'usage de produits chimiques cancérigènes par l'industrie pétrolière afin d'acidifier près des résidences et des écoles est une menace inacceptable pour la santé publique. Les autorités de l'état ne règlementent pas cette pratique dangereuse et nous avons besoin d'actions robustes pour protéger notre eau et notre air des risques de contamination."

L'acidification est l'un des procédés les plus utilisés pour stimuler les puits pétroliers et gaziers selon le American Petroleum Institute, mais il semblerait que ceci soit la première étude scientifique jamais faite pour examiner de près la toxicité des produits chimiques utilisés durant le procédé. La Californie est le seul état qui exige une divulgation publique des produits chimiques d'acidification, et cette divulgation n'a débuté que récemment.

Les chercheurs ont trouvé plus de 600 cas d'acidification dans le sud et le centre de la Californie entre 2013 et 2015. Les dossiers sur les puits gardés par la Division of Oil, Gas and Geothermal Resources démontrent que plusieurs puits acidifiés en Californie sont à moins de quelques centaines de pieds des résidences. (Combien sont fracturés près des communautés et des résidences au Canada?)

L'étude souligne le fait que les produits chimiques d'acidification comptent pour jusqu'à 18% des fluides utilisés durant ces pratiques. Chaque acidification, disent les chercheurs, peut consommer jusqu'à des centaines de millier de livres de certains de ces produits chimiques. Dans le cas des substances hautement toxiques comme l'acide fluorhydrique, d'importants volumes pourraient menacer la sécurité publique. "Le transport et le stockage de si grandes quantités de HF avant de l'utiliser sont très préoccupants," disent les chercheurs.

Les produits chimiques utilisés durant l'acidification menacent les sources d'eau de plusieurs façons, lit-on dans l'étude. Les eaux usées de l'exploitation pétrolière sont déversées de façon routinière dans des bassins sans toiles d'étanchéité dans Central Valley, et des quantités considérables de ces fluides ont été injectées dans des puits d'injection se trouvant dans des nappes aquifères protégées.

Des déversements accidentels peuvent aussi contaminer l'eau. Durant une période de 5 ans, note l'étude, "423 déversements de surface dans des champs pétroliers et gaziers en Californie ont relâché presque 2,8 millions de gallons d'eaux usées, en moyenne 6,500 gallons par cas."

Le nom et les auteurs de l'étude:

Toxicity of acidization fluids used in California oil exploration by Khadeeja Abdullaha, Timothy Malloya, Michael K. Stenstroma and I. H. (Mel) Suffeta, Received: 19 Nov 2015, Accepted: 26 Feb 2016, Published online: 17 Mar 2016, DOI:10.1080/02772248.2016.1160285, Journal of Toxicological & Environmental Chemistry

Le résumé de l'étude:

Il y a un intérêt considérable du public s'intéressant à la toxicité des produits chimiques utilisés pour la fracturation hydraulique, mais on en sait très peu sur la technique semblable, l'acidification. Peu ou pas de recherche n'a été faite sur les produits chimiques de l'acidification et quels impacts ils pourraient avoir sur les humains et l'environnement. Ce rapport discute des différences entre trois techniques d'acidification (maintenance à l'acide, l'acidification de la matrice, et la fracturation à l'acide) et quantifie les montants de produits chimiques utilisés pour chacune. L'outil utilisé est le Washington State's Quick Chemical Assessment Tool afin d'identifier les toxiques classés F qui sont des carcinogènes, des substances qui causes des mutagènes, des produits toxiques pour le système de reproduction et de développement, des perturbateurs endocriniens, ou des produits chimiques à très haute toxicité.

L'analyse de ces données démontrent qu'il y a eu plus de 600 cas d'acidification dans le sud et le centre urbanisé de la Californie entre avril 2013 et août 2015. Bien que la plupart des produits chimiques de l'acidification sont semblables à ceux de la fracturation hydraulique, ceux employés les plus souvent sont différents. Il y a près de 200 produits chimiques spécifiques utilisés pour l'acidification, et au moins 28 d'entre eux sont dans la classe F des produits chimiques dangereux. Certains sont souvent utilisés dans la gamme des 100 à 1,000 kg par traitement, comme l'acide fluorhydrique, le xylène, le glycol diéthylène et l’éthyle benzène. Près de 90 d'autres produits chimiques additionnels sont identifiés avec des noms non spécifiques comme étant des secrets industriels ou rapportés sans mentionnés les quantités utilisés. Contrairement à la fracturation hydraulique, les concentrations de produits chimiques dans l'acidification sont élevées, variant de 6% à 18%, et les déchets qui en ressortent peuvent être très acides, dans la gamme de pH de 0 à 3. Avec ce rapport, nous espérons que l'acidification fasse partie d'une discussion plus large sur les préoccupations qui viennent avec l'exploration pétrolière et soit évaluée par les autorités appropriées.


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New Study: Toxicity of acidization fluids used in California oil exploration raise water contamination and public-safety concerns
Posted on March 23, 2016 by admin of ErnstversusEncana.ca

Landmark Acidization Study Finds Oil Companies Using Dozens of
Hazardous Chemicals in California Wells Press Release by Centre for Biological Diversity, March 18, 2016

Oil companies use dozens of extremely hazardous chemicals to acidize wells in California, raising water contamination and public-safety concerns, according to a new study in the Journal of Toxicological and Environmental Chemistry.

The University of California-Los Angeles study, which has national significance because it seems to be the first ever to examine the toxicity of acidization chemicals, finds that almost 200 different chemicals have been used in the process, which is frequently employed in urban areas of Los Angeles County.

Researchers at UCLA’s Institute of the Environment and Sustainability found that at least 28 of these substances are F-graded hazardous chemicals — carcinogens, mutagens, reproductive toxins, developmental toxins, endocrine disruptors or high acute toxicity chemicals. Hydrofluoric acid, for example, is acutely toxic, and exposure to fumes or very short-term contact with its liquid form can cause severe burns.

“This disturbing study is a wake-up call to every Californian living near an oil well,” said Hollin Kretzmann, an attorney with the Center for Biological Diversity. “The oil industry’s use of cancer-causing chemicals to acidize near homes and schools is an unacceptable threat to public health. State oil officials don’t regulate this dangerous practice, and we need strong action to protect our water and air from contamination risks.”

Acidizing is one of the most widely used processes for stimulating oil and gas wells, according to the American Petroleum Institute, but this appears to be the first scientific study ever to closely examine the toxicity of chemicals used in the process. California is the only state requiring public disclosure of acidizing chemicals, and that disclosure only began recently.

Researchers found more than 600 instances of acidizing in South and Central California from 2013 to 2015. Well records maintained by the Division of Oil, Gas and Geothermal Resources show that many acidized wells in California are within a few hundred feet of homes. [How many are frac’d near communities and homes in Canada?]

The study notes that acidizing chemicals can make up as much as 18 percent of the fluid used in these procedures. Each acidization, researchers note, can use as much as hundreds of thousands of pounds of some chemicals. In the case of highly toxic substances like hydrofluoric acid, large volumes could threaten public safety. “Transport and storage of such large quantities of HF prior to use are serious concerns,” researchers note.

Chemicals used in acidization threaten water supplies in many ways, the study says. Oil wastewater is routinely dumped into unlined pits in the Central Valley, and considerable quantities of this fluid have been injected into disposal wells operating in protected aquifers.

Spills can also contaminate water. Over a recent five-year period, the study notes, “423 surface spills at oil and gas fields in California released nearly 2.8 million gallons of wastewater, or an average of 6,500 gallons per incident.” [Emphasis added]

Toxicity of acidization fluids used in California oil exploration by Khadeeja Abdullaha, Timothy Malloya, Michael K. Stenstroma and I. H. (Mel) Suffeta, Received: 19 Nov 2015, Accepted: 26 Feb 2016, Published online: 17 Mar 2016, DOI:10.1080/02772248.2016.1160285, Journal of Toxicological & Environmental Chemistry

ABSTRACT
There has been considerable public interest regarding the toxicity of chemicals used in hydraulic fracturing, but little is known about its sister technique, acidizing. Little to no research has been done on what the chemicals of acidization are and what impact they could have on humans and the environment. This paper discusses the differences between three acidizing techniques (acid maintenance, matrix acidization, and acid fracturing) and quantifies the amounts of the chemicals used for each. Washington State’s Quick Chemical Assessment Tool is used to identify F-graded toxins, which are known carcinogens, mutagens, reproductive toxins, developmental toxins, endocrine disruptors, or high acute toxicity chemicals.

The analysis of the present data shows that there have been over 600 instances of acidizing in urbanized Southern and Central California from April 2013 to August 2015. Although most of the chemicals of acidizing are similar to hydraulic fracturing, those used most frequently are different. There are close to 200 specific chemicals used in acidization, with at least 28 of them being F-graded hazardous chemicals. Some are used frequently in the range of 100–1000 kg per treatment, such as hydrofluoric acid, xylene, diethylene glycol, and ethyl benzene. Close to 90 more chemicals are identified using non-specific names as trade secrets or reported with no quantity. Unlike hydraulic fracturing the chemical concentrations in acidizing are high, ranging from 6% to 18%, and the waste returns can be highly acidic, in the range of pH 0–3. With this paper it is hoped that acidization becomes part of the larger discussion on concerns with oil exploration and be evaluated by appropriate authorities.

Link: http://www.ernstversusencana.ca/new-study-toxicity-of-acidization-fluids-used-in-california-oil-exploration-raise-water-contamination-and-public-safety-concerns

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