Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, March 4, 2010

Les 9 vies de la planète

Photo: NewScientist

L'an passé, 29 scientifiques du monde entier se sont assis à une table et se sont entendus pour identifier 9 systèmes de vie de la planète et ont estimé le degré de détérioration de ces systèmes qui rendrait la survie un peu plus difficile.

L'acidification des océans: l'accroissement de dioxide de carbone dans l'atmosphère augmente la portion absorbée par les océans, augmentant la concentration d'acide carbonique. Toutes les créatures aquatiques qui ont des carapaces et des coquilles s'en trouvent affectées.

La diminution de la couche d'ozone: la plupart des chimiques qui en sont la cause maintenant bannis, la crise est passée, mais le danger est toujours là.

Eau douce: un quart des systèmes de rivières de la planète n'atteignent plus la mer pour au moins une partie de l'année. Il en résulte un assèchement de grandes surfaces terrestres. (Note personnelle: une grande partie de l'eau douce est aussi polluée, la rendant impropre à la consommation sans traitements coûteux et partiels)

Biodiversité: les espèces individuelles en elles-mêmes n'ont pas une grande importance, mais collectivement forment des écosystèmes qui nous rendent des services vitaux. (et gratuits!)

Les cycles d'azote et de phosphore: les humains ancrent 121 millions de tonnes d'azote par année, beaucoup plus que la nature peu le faire. (Les humains débalancent les systèmes naturels d'azote et de phosphore utilisés par les plantes)

Utilisation des sols: la moitié des forêts tropicales sont disparues, et les grandes prairies disponibles à la vie sauvage dans le passé sont maintenant clôturées pour les élevages.

Changements climatiques: chaque degré de réchauffement provoqué directement par le CO2 est amplifié par rétroaction, ce qui pourrait augmenter la température encore plus rapidement.

Charge d'aérosols: les humains ont plus que doublé la concentration globale des aérosols, comme la suie, depuis le début de l'ère industrielle.

Pollution chimique: nous sommes près de 100,000 composés chimiques fabriqués par l'humain et utilisés au travers la planète, et plusieurs sont nocifs pour l'humain et la vie sauvage.

CONCLUSION: même en subdivisant nos problèmes en bouchées plus gérables, nos systèmes de survie ne sont pas en bon état. 3 des 9 systèmes, le climat, la biodiversité et le cycle de l'azote sont déjà en état de crise. Nous sommes près des limites de l'eau douce et des sols, et l'acidification de certains océans est déjà sévère. 2 des 3 qui restent, nous ne maîtrisons pas la science qui pourrait nous laisser en deviner les limites! Il ne reste qu'une seule bonne nouvelle: après avoir presque détruit la couche d'ozone qui nous protège des rayons nocifs du soleil, nous avons réussi à arrêter à temps, ce qui nous donne un moment de répit. Çà nous montre qu'au moins, il est possible d'agir et de réussir.
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"EARTH'S NINE LIVES

They (the scientists) identified nine "planetary life-support systems" that are vital for human survival. They then quantified how far we have pushed them already, and estimated how much further we can go without threatening our own survival. Beyond certain boundaries, they warned, we risk causing "irreversible and abrupt environmental change" that could make the Earth a much less hospitable place.

Acid oceans: More carbon dioxide in the atmosphere means more is absorbed by the oceans, creating carbonic acid – bad news for animals with shells.

Ozone depletion: With most of the culprit chemicals now banned, the worst of the danger has passed – but it has not entirely vanished.

Fresh water: A quarter of the world's river systems no longer reach the ocean for at least part of the year. This is drying out swathes of the landscape.

Biodiversity: Individual species may not matter much on their own, but collectively they form ecosystems that provide a range of vital "ecosystem services"

Nitrogen and phosphorus cycles: We fix around 121 million tonnes of nitrogen a year, far more than nature does – and nature cannot cope.

Land use: Half the world's tropical rainforests are gone, and large areas of grasslands once open to wildlife are now fenced in for livestock.

Climate change: Every degree of warming caused directly by CO2 is amplified by feedback processes that could drive temperatures much higher.

Aerosol loading: We have more than doubled the global concentration of aerosols such as soot since pre-industrial times.

Chemical pollution: There are approaching 100,000 different human-made chemical compounds in use around the world today, and many of them harm humans and wildlife.

However you cut it, our life-support systems are not in good shape. Three of nine boundaries - climate change, biodiversity and nitrogen fixation - have been exceeded. We are fast approaching boundaries for the use of fresh water and land, and the ocean acidification boundary seems to be looming in some oceans. For two of the remaining three, we do not yet have the science to even guess where the boundaries are.

That leaves one piece of good news. Having come close to destroying the ozone layer, exposing both ourselves and ecosystems to dangerous ultraviolet radiation, we have successfully stepped back from the brink. The ozone hole is gradually healing. That lifeline has been grabbed. At least it shows action is possible - and can be successful."

Excerpts from article written by Fred Pearce in New Scientist here: http://www.newscientist.com/special/ocean-to-ozone-earths-nine-life-support-systems

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