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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Friday, May 21, 2010

Les eaux usées des exploitations de gaz naturel

Photo: Constance Merriman

Bien que publié juste avant Noël 2008, cet article est tellement informatif en renseignements sur les fluides hydrauliques et de rejets du forage et de l'exploitation de gaz naturel utilisant la méthode de fracturation hydraulique que je pense que çà vaut la peine de traduire les paragraphes les plus révélateurs.

Les foreurs qui veulent extraire le gaz naturel de la formation Marcellus ajoutent jusqu'à 54 substances à l'eau qu'ils utilisent pour fracturer le roc et faire sortir le gaz dont certaines de ces substances sont toxiques. Le département de protection environnementale ne connait pas quels sont les chimiques, les métaux et possiblement la radioactivié contenus dans les eaux usées qui ressortent des puits. Ces eaux usées sont ensuite déversées dans les cours d'eau comme la rivière Monongahela d'où est puisée l'eau potable de 350,000 personnes. C'est ce qui inquiète de plus: les eaux usées des forages n'est pas analysée.

Un professeur d'une école de santé publique craint que les produits chimiques peuvent se modifier et s'ajouter aux eaux souterraines, et personne ne connait la concentration d'arsenic, de manganèse, de cobalt, de chrome et de plomb est dedans. Selon la concentration, cela pourrait être des déchêts toxiques dangeureux.

Chaque puits dans le shale du Marcellus est à au moins un mille de profondeur sous certaines régions de la Pennsylvanie, de New York, de la Virginie orientale et de l'Ohio, et ulilise jusqu'à 4 millions de gallons d'eau pour fracturer le roc et en sortir le gaz. Les produits chimiques sont ajouté à l'eau injectée à haute pression pour réduire la friction et permettre à l'eau de mieux filtrer entre les couches de roc.

Parmis les additifs se trouvent le formaldéhyde, un cancérigène humain; certains acides, une panoplie de composés pétroliers et plusieurs pesticides qui sont toxiques pour les poissons et d'autres organismes aquatiques. Plusieurs des produits chimiques, dépendant de leur concentration, peuvent aussi causer des irritations de la peau, des yeux et du nez et endommager ou nuire aux reins, au coeur, au foie et aux poumons.

Une grande partie des eaux usées, appelées fluides de fracturation, environ 40% de la quantité utilisé, revient à la surface et doit être gérée, et ce qu'elle contient est en grande partie un mystère pour les autorités. Une certaine quantité des eaux usées est transportée dans des usines de traitement des eaux usées reconnues par les autorités et est diluée avec leur effluent régulier avant d'être rejetée dans leur rivière ou ruisseau usuel. Une autre partie des eaux usées est transportée par camion-citerne à des usines de traitement indutrielles de l'état où l'on extrait les métaux, les huiles et certains solides dissous, mais les sels sont un problème, surtout à cause du grand volume à gérer. Les sels sont un problème majeur à cause de la haute concentration des saumures. Seulement à l'intérieur de la formation Marcellus, les variations de concentrations de fer, de barium et de sel varient beaucoup d'un endroit à un autre et les données ne sont pas assez connues.

Les compagnies de forage donnent au département de protection environnementale des listes de chimiques ajoutés à l'eau mais pas les recettes spécifiques, insistant sur les secrets de brevets commerciaux. 4 des composés chimiques sont des pesticides complexes que des évaluations scientifiques ont classifiés comme étant "très toxiques pour les poissons". L'un d'eux, le 2.2-Dibromo-3-nitrilopropionamide, retarde le développement du foetus chez les lapins. Les pesticides sont ajoutés à l'eau de forage pour arrêter le développement d'algues dans les étangs temporaires de rétention et les citernes près des puits de forage. Les algues et d'autres organismes pourraient encrasser les pompes utilisées pour injecter l'eau sous pression dans le roc. Aucun de ces produits chimiques ne devraient être déversés directement dans des eaux de surface: il y a assez de biocides pour tuer des algues, alors il y en aurait assez pour nuire aux poissons. Déverser ces eaux contaminées est de la pure folie.

Le risque à la santé humaine du formaldehyde, un cancérigène humain, est impossible à évaluer sans en connaître la concentration. En plus des pesticides, les produits chimiques ajoutés à l'eau de forage et de fracking incluent des acides pour dissoudre le ciment autour des tuyaux de coffrage et ouvrir les trous perforés dans les tuyaux pour que l'eau puissent circuler. Des produits pour réduire la résistance de frottement sont utilisés pour faciliter le pompage, des additifs sont employés pour empêcher la glaise de ralentir le retour du gaz relâché. Les différentes compagnies de pompage utilisent différentes recettes de fluides de fracturation, avec des agencements différents et des quantités différentes des produits chimiques.
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"State concerned about waste water from new gas wells

Gas well drillers tapping into the deep Marcellus Shales add up to 54 substances, some of them toxic, to the water they use to fracture that rock and release the gas.

And the state Department of Environmental Protection doesn't know what chemicals, metals and possibly radioactive elements are in the waste water that is pushed out of the wells. It is discharged into the state's waterways including the Monongahela River, from which 350,000 people get their drinking water.

"That's the bigger issue. They don't have an analysis of what's in the waste water they're pulling out," said Dr. Conrad Dan Volz, assistant professor in the Graduate School of Public Health at the University of Pittsburgh. "What they're putting into the wells can chemically change and be added to underground, and no one is saying how much arsenic, manganese, cobalt, chromium and lead is in the stuff. Depending on the concentration, it could be a hazardous waste."

Each well drilled into the Marcellus Shales, which lie at least a mile deep beneath parts of Pennsylvania, New York, West Virginia and Ohio, uses up to 4 million gallons of water to fracture the rock and release natural gas. The chemicals are added to the "frac" water that is pumped into the wells under high pressure to reduce friction in the pipe and allow the water to flow more freely into the rock layers.

Among the chemical additives are formaldehyde, a human carcinogen; various acids; a variety of petroleum compounds and several pesticides that are toxic to fish and other aquatic life. Many of the chemicals, depending on their concentrations, can also cause human skin, eye and nose irritations, and damage kidney, heart, liver and lung function.

Much of that frac water -- about 40 percent of the total used -- is pushed back to the surface by the gas released from the shale, and it must be disposed of. "Yes, we're concerned," said Mark Hartle, chief of aquatic resources for the Pennsylvania Fish and Boat Commission. "And we're more concerned with the recovered fluids from the wells than with the water they use to do the fracing initially. The problem is, we're not sure what they're ending up with so we don't know the constituents of the discharges."

Some of the waste water is taken to DEP-approved municipal sewer authorities that dilute it with their regular effluent before discharging it into a river or stream. Some is trucked to one of the state's six industrial water treatment facilities, where metals, oils and some dissolved solids are removed but where waste salts are a disposal problem exacerbated by the volume of the waste water. "The salts are the biggest issue right now and the most expensive thing to remove from the highly concentrated brines," said Paul Hart, president of Pennsylvania Brine Treatment Inc., who owns three of the state's six industrial treatment facilities and wants to build six more. "The Marcellus has wide variations in the amount of iron, barium and salt, and we need to know the high and low marks so we can treat it and we're still determining that," he said. "Right now we don't know as much as we'd like to know."

The drilling companies provide the DEP with lists of chemicals they add to the water but not the amounts of specific mixtures, claiming that is proprietary information. Four of the chemical compounds are complex pesticides that scientific assessments have determined are "very toxic to fish." One, 2.2-Dibromo-3-nitrilopropionamide, retards fetal development in rabbits. The pesticides are added to the drill water to stop the growth of algae in temporary holding ponds and tanks built next to the drilling pads. Algae and other "biofilms" can foul pumps used to push the water underground and into the shale. None of those chemicals should be discharged directly into surface water such as the Monongahela River, said Dr. Volz, who is studying the effects of pollutants in the rivers. "If there's enough biocide to kill algae, by the looks of this bromated compound there's enough to do damage to fish," Dr. Volz said. "Throwing it in the water is just crazy."

He said formaldehyde, which is a human carcinogen, "is always a concern," but any risk is impossible to assess without knowing its concentration. In addition to the pesticides, the chemicals added to the well "fracing" water include acids to dissolve cement around the pipe casings and open perforations in the pipe for the water to flow through and into the shale formation; friction reducers to make pumping easier; and additives to keep clay from reducing the flow of the released gas.
Different pumping companies use different frac-fluid recipes and formulas and different combinations and amounts of those chemicals."

Excerpts from article written by Don Hopey from the Pittsburgh Post-Gazette published December 21st, 2008, here: http://www.post-gazette.com/pg/08356/936646-113.stm

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