Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Wednesday, December 22, 2010

Coal ash - problèmes de santé toujours présents 2 ans plus tard

Photo: Bob Fowler

Deux ans après le terrible déversement de boues de cendres de la centrale au charbon au Tennessee, des citoyens dans Roane County disent qu'ils souffrent toujours de problèmes respiratoires, doivent acheter des filtres et rincer la poussière toxique de leurs biens.

Le 22 décembre 2008, 5,4 millions de pieds cubes de boues toxiques se sont déversées dans la rivière Emory et les rivages avoisinants la centrale du Tennessee Valley Authority (TVA) de Kingston. Certains citoyens se sont regroupés pour entamer un procès légal contre la compagnie qui leur fournit leur électricité, à eux et à plusieurs états voisins.

Les propriétaires de plus de 170 maisons ont négociés la vente de leurs biens et ont déménagés, tandis que le nettoyage de $1,2 milliards continue. La communauté rriveraine de Swan Pond est plus tranquille aujourd'hui: quelques décorations de Noël ici et là décorent le voisinage pratiquement vidé de ses citoyens.

TVA maintient dans ses documents légaux que la poussière du déversement n'est pas plus nocive que la "poussière venant d'un terrain de balle ou un champ agricole."

Bien que les cendres contiennent des cancérigènes et que l'EPA ait décrit le déversement comme l'"un des pires désastres environnementaux de son genre", l'EPA hésite encore à prendre la décision: est-ce des déchêtes dangereux?

Les boues ont recouverts 300 acres autour de l'usine de Kingston, ont détruit ou endommagé environs une douzaine de maisons et atteint la Emory River qui se déverse dans Watts Bar Lake et le bassin versant de la Tennessee River. Parmis les résidents habitant près du déversement qui sont restés, Sarah McCoin dit que d'autres comme elle vivent craignant pour leur santé et la nuisance déroutante de la poussière toxique qui continue d'être soufflée par le vent pendant le nettoyage de $1,2 milliards entrepris par TVA. "Premièrement, il n'y a pas un seul gérant de TVA qui ose vivre ici où nous sommes" dit McCoin, "Qui voudrait déménager dans un voisinage où 90% des maisons sont vides et ne seront jamais habitées?"

TVA a déversé un total de $43 millions pour dépenser sur des projets comme des écoles, de meilleurs systèmes d'eaux usées et des relations publiques pour attirer les retraités des régions plus au nord. Un autre $47 millions a été dépensé pour acheter des propriétés avoisinantes et TVA a payé des pénalités totalisant $11,5 millions. "Nous avons fêté le 4 de juillet normalement ici l'an passé" dit le maire de Kingston, Troy Beets, dont la prise d'eau pour l'aqueduc municipal est près du déversement."Nous avons profité du lac Watts Bar et tout semble être comme avant le désastre." Il dit que les tests ont démontré qu'il n'y avait pas de quantité élevé d'aucune substances dangereuses pour la santé dans l'eau. "Il y a des gens qui se plaignent et chiâlent, dont certaines personnes qui vivent 10 milles en aval qui disent avoir été traités injustement" dit Beets, qui est président de la fondation qui gère les $43 millions octroyés par TVA.

Pour McCoin et les centaines d'autres plaignant dans des procès fédéraux en attente à Knoxville, un juge a déjà reconnu TVA comme une entité gouvernementale qui ne peut pas être traîné en cour pour des dommages punitifs pour pertes comme des héritages de famille qui n'ont pas de valeur définie. "Cela a été comme une claque en pleine figure" dit Sarah McCoin, 55 ans, une conseillère en avantages sociaux propriétaire de 40 acres d'une ferme familiale depuis 9 générations. McCoin, dont les terres sont en amont du déversement, environ 1,5 milles en ligne droite, dit que sa famille est une victime de pollution de l'air. Elle dit que sa communauté a peur d'attraper le cancer à force d'être exposée à cette poussière. "Nous avons de terribles allergies qui ne viennent pas de la flore du Tennessee" selon McCoin, "Nous avons toujours une gorge râpeuse. L'un de mes poulins de $30,000 est mort, et l'autopsie dit que ses poumons étaient pleins. Est-ce à cause du deversement des cendres? Personne ne le sait." McCoin dit qu'elle arrose souvent l'extérieur de sa maison pour enlever la poussière et achète des filtres à aire depuis que la poussière de cendre s'est infiltrée dans sa maison à Swan Pond sur la rivière Emory, moins de 2 milles en amont du déversement. McCoin dit qu'elle a demandé au président de TVA et son PDG Tom Kilgore ce que les résidents devraient faire avec toute cette poussière durant une réunion communautaire: "Il a dit que la compagnie était pour donner des arrosoirs" dit McCoin. "Bien, moi, j'en ai besoin pour couvrir mes 40 acres." Elle ne les a jamais reçus.

Les documents déposés en cour de TVA affirment que les tests environnementaux et les sondagess médicaux démontrent que le déversement n'a pas causé de torts, que le dragage des boues dans la rivière est terminé, les boues ont été transportées dans un site d'enfouissement en Alabama, et que le déversement et le nettoyage n'ont pas occasionné de problèmes pour les propriétaires terriens qui mériteraient des compensations monétaires.

TVA dit que les plaignants "ne peuvent pas être compensés se basant seulement sur les craintes du marché" et qu'il n'y a pas d'intérêts protégés légalement" des jouissances récréatives des cours d'eau impactés, pas de preuve que le déversement a augmenté la concentration aérienne en cendres sur leur propriété et qu'il n'y a pas de preuve que des particules d'arsenic, de cadmium, de chromium, de plomb, de mercure, de sélénium et de zinc (tous des substances dangereuses selon la loi Superfund) "se sont échappés des cendres de charbon (coal ash)."

Plusieurs avocats des plaignants n'ont pas voulu commenté pour cet article puisque le procès doit passer en cour de justice en septembre.

TVA, la plus grande compagnie de sevices publiques des États-Unis, desservant presque 9 millions de consommateurs dans 7 états, a payé pour des études indépendants et des examens médicaux pour les résidents, et a promis de continuer le monitorage de l'environnement.

Le commissaire du comté Randy Ellis, 34 ans, dit que ses parents ont finallement vendu leur propriété qui est directement l'autre côté de la centrale, sa maison pendant 28 ans, à TVA. Il dit que ses 2 parents ont des problèmes respiratoires qui sont peut-être provoqué en étant exposés aux cendres et d'autres personnes dans la communauté pourraient aussi connaître des problèmes de santé semblables dans le futur. Ellis dit qu'il s'inquiète aussi pour ce qui se passera dans 20 ans. Il espère que la majorité des propriétés vendues par les gens qui sont déménagés deviendront des propriétés publiques mais TVA n'a pas pris de décision encore. "Cela nous a arraché toute notre histoire familiale" M. Ellis dit du déménagement forcé de ses parents par le désastre, "On ne peut pas mettre une valeur monétaire à cela."
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2 years after ash spill, TVA denying health harm

Two years after a catastrophic coal ash spill at an East Tennessee power plant, some homeowners in Roane County say they are having respiratory problems, buying air filters and hosing away toxic-laden dust.

The Dec. 22, 2008 spill of 5.4 million cubic yards of toxin-laden sludge in the Emory River and on privately held land beside the Tennessee Valley Authority's Kingston Plant has spurred some to join a protracted court fight. Owners of more than 170 properties negotiated buyouts and have moved, with TVA's $1.2 billion cleanup continuing. The Swan Pond community along the river is quieter, with only a scattering of holiday decorations in largely vacant neighborhoods.

TVA contends in court filings that dust from the ash spill at the Kingston Plant west of Knoxville is no more harmful than "dust from a ball field or farm land."While the ash contains carcinogens and the Environmental Protection Agency described the spill as "one of the worst environmental disasters of its kind," the EPA is still struggling to decide if it should be regulated as hazardous.

The sludge covered 300 acres around the Kingston Plant, destroyed or damaged about two dozen homes and reached the Emory River that flows into Watts Bar Lake and the Tennessee River system. Among some residents near the spill who are staying put, Sarah McCoin said she and others live with health fears and the unnerving nuisance of toxin-laden dust that continues to blow from TVA's $1.2 billion cleanup. "First of all, there is not one single manager of TVA who lives were we live," McCoin said. "Who wants to move into a neighborhood where 90 percent of the homes are empty and are never going to be occupied?"

TVA has given the community a total of $43 million to spend on projects such as schools, sewage system upgrades and public relations aimed partly at attracting northern retirees to move in. Another $47 million has been spent buying up nearby properties and the utility has paid penalties totaling $11.5 million. "We had a normal Fourth of July celebration here this past year," said Troy Beets, mayor of waterfront Kingston, which has a municipal water intake close to the spill. "Usage of the (Watts Bar) lake and all seem to be about what it was pre-spill." He said tests have shown no excessive amounts of any health-threatening substances in the water. "There are people who are fussing and complaining, including people who live 10 miles down the river who say they have been treated unfairly," said Beets, who is chairman of a foundation overseeing TVA's $43 million payout.

For McCoin and hundreds of other plaintiffs in federal lawsuits pending in Knoxville, a judge has already ruled that TVA as a government entity cannot be sued for punitive damages that punish for losses such as family heritage that have no defined value. "That was a slap in the face," said the 55-year-old McCoin, a benefits consultant who owns a 40-acre section of a family farm passed down for nine generations. McCoin, whose land is upstream — "about 1.5 miles as the crow flies" — from the spill. said her family is a victim of airborne pollution. She said there are community concerns about cancer from the exposure. "We have horrible allergies and it is not allergies due to Tennessee flora," McCoin said. "We have constant raspy throats. I even had a $30,000 colt die and the necropsy said its lungs were filled. Is that the ash spill? No one knows." McCoin said she frequently hoses the dust off her house and has been buying air filters since the coal dust was discovered inside her house in the Swan Pond community on the Emory River, less than two miles upstream from the spill. McCoin said she asked TVA President and CEO Tom Kilgore at a community meeting what residents affected by the spill should do about the dust. "He said we are going to get people water sprinklers," McCoin said. "Well I said I need 40 acres worth." She never got them.

TVA in court filings contends that environmental tests and medical surveys show the spill has caused no harm, that dredging of ash spilled in the river has been finished, with the sludge sent to an Alabama landfill, and that the spill and cleanup otherwise has not caused any problems for property owners that merits damage payouts.

TVA said plaintiffs "cannot recover based solely on marketplace fear or stigma," that there is no "legally protected interest" in recreational opportunities on affected waterways, no proof that the spill increased levels of airborne ash on their properties and no evidence that particles of arsenic, cadmium, chromium, lead, mercury, selenium and zinc — all hazardous substances as defined by the Superfund law — "leached from the coal ash."

Several plaintiff attorneys declined comment about the case that is scheduled to go to trial in September.

TVA, the nation's largest public utility serving nearly 9 million consumers in seven states, funded independent health studies and individual exams for residents, and has promised to continue environmental monitoring.

Roane County Commissioner Randy Ellis, 34, said his parents finally agreed to sell their property directly across the river from the plant, his home for 28 years, to TVA. He said they both have respiratory ailments that are possibly caused by exposure to the ash and others in the community may develop related health problems in the future. Ellis said he also has concerns "about 20 years from now." Ellis said he hopes much of the property sold by people who moved will be developed into areas for public access but TVA has not made a decision. "It took our whole family history from us," Ellis said of his parents' move forced by the spill. "You can't put a price tag on that.""

Excerpts from article written by Bill Poovey published here: http://www.bloomberg.com/news/2010-12-17/2-years-after-ash-spill-tva-denying-health-harm.html

There's no going back to Eden.

1 comment:

  1. Merci de nous rappeler que les désastres environnementaux se produisent à tous les jours de par le monde. Et que les compagnies qui sont responsables de ces désastres, ne prennent pas leur responsabilité. Ces compagnies essaient toujours de nous faire croire que leur déchets ne sont pas nocifs. Merci encore pour votre beau travail de sensibilisation. Je regarde votre site régulièrement et j'y trouve d'intéressantes information.

    Jean Binette, Président du Comité pour l'environnement de Dunham

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