Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Monday, December 20, 2010

Gaz de schiste - des fermes à terre

Photo: newsok.com

Jamais entendu parlé des fermes à terre? C'est une autre invention des compagnies de forage à la recherche de pétrole ou de gaz naturel. Elles se débarassent de leurs déchêts de forage sur des terres agricoles et leur donnent le nom de "soil farm", ferme à terre. Çà se passe en Oklahoma.

Des propriétaires terriens commencent à s'inquiéter: ils n'aiment pas qu'on se débarasse des boues de forage dans leurs région, bien que les autorités insistent pour dire que faire des "soil farms", des "fermes à terre" n'est pas dangereux si c'est fait correctement.

Pour Ben Gadd, c'est un secret bien gardé de l'industrie du pétrole et du gaz. Les opérateurs déversent des barils de boues de forage liquides sur des terres de pâturage, les baptisant des "soil farms": Ben pense que c'est trop risqué pour l'environnement: "La plupart des gens n'ont jamais entendu parlé de "soil farms. Personne ne voudrait être le voisin d'une telle place." Il affirme qu'on a permis de le faire sur une propriété qui se trouve dans une plaine innondable, ce que dénient les autorités, et qu'on a pas renaturalisé le site. "C'est maintenant un désastre écologique" dit-il.

Ben Gad est un parmis plusieurs qui s'opposent à ce que d'autres fermes de terre commerciales s'installent dans son comté où sa famille est propriétaire d'une terre. Les "soil farms" sont règlementées sévèrement par la Oklahoma Corporation Commission selon les autorités, et il n'arrive que très rarement des problèmes.

Tim Baker, gérant de la réduction de la pollution de la division de conservation pétrolière et gazière du Corporation Commission dit que les problèmes sont habituellement de nature logistiques, comme quand un chauffeur de camion se perd et déverse des boues de forage au mauvais endroit. De tels problèmes peuvent être facilement corrigés en enlevant la boue de la surface et la déménageant au bon endroit.

Les lois de l'Oklahoma permettent l'existence de fermes de terre commerciales ou l'épandage de boues de forage unique. Tim Baker dit que cette dernière option est la préférée parce qu'elle implique moins de responsabilité légale. Il affirme qu'il existe environ 7 ou 8 opérations commerciales comme çà dans l'état, et que des milles permis ont été émis pour des épandages uniques de boues de forage. La plupart se sont fait dans les parties nord-ouest ou sud-est de l'Oklahoma, où se fait le plus de forage pour le gaz dernièrement. Baker dit que les règlements de l'état sont conçues pour protéger la nappe phréatique, puisque l'épandage n'est permis qu'aux endroits avec un certain pourcentage de glaise dans la terre. La glaise ralentit la migration des sels dans le sol.

Les autorités monitorent les niveaux d'arsenic et de chrome dans les boues de forage qui pourraient aussi contenir des huiles et des graisses, mais le sel est leur principale préoccupation. "Cela tue la végétation très rapidement" selon Baker. La plupart des plantes en Oklahoma peuvent tolérer des concentrations de jusqu'à 3,000 ppm de sel. Chaque voyage de boues de forage est testé pour en déterminé la surface nécessaire pour l'épandre, bien que Baker nous assure que plusieurs opérateurs choisissent des surfaces plus grandes que nécessaire pour prolonger la vie utile du site.

Les propriétaires terriens se font compenser pour les sites. Stephen Hooper, un directeur en développement commercial pour Terra Renewal dit que les fermes à terre sont la réponse la moins dispendieuse our disposer des déchêts produits par les forages. "Toutes les rognures qui sortent de terre ont besoin d'être entreposées en quelque part." dit-il. Stephen Hooper explique que Terra Renewal signe avec des opérateurs qui entreposent les boues de forage et les rognures de roc qui paient des fermiers pour permettre l'épandage des déchêts sur leurs terres, mais seulement après que l'entente soit approuvée par l'Oklahoma Corporation Commission. Baker dit que les sites des fermes à terre doivent être testées par un expert en sols certifié qui fournit les analyses qui aident à déterminer si le site est propice à l'épandage. Il dit que çà prend habituellement une semaine pour qu'un expert prélève et teste ses échantillons de sol avant que le permis soit émis.

Les compagnies comme Terra Renewal se servent de gros camions d'engrais pour épandre les boues de forage et d'autres déchêts, selon Stephen Hooper. Les boues sont souvent mélangées avec de la chaux agricole pour aider à neutraliser les acides qui se trouvent dans les déchêts de forage et faciliter la décomposition de toutes huiles qui pourraient s'y trouver. Il dit que les nutriments dans les boues souvent font l'herbe de ces champs plus verte que l'année précédente. M. Hooper dit qu'il n'a pas fait face à beaucoup de résistance au "soil farming" de la part des propriétaires terriens. "C'est très payant" dit-il.

M. Hooper dit que les propriétaires peuvent recevoir jusqu'à $1 le baril pour permettre qu'on fasse de leur terre une "ferme à terre", pas trop pire quand on sait qu'un seul puits peut générer de 15,000 à 20,000 barils de déchêts. Terra Renewal crée en moyenne 50 "fermes à terre" par mois, selon M. Hooper, pour répondre à la demande des activités de forage dans l'état. Photo: The Oklahoman

"Oil companies dispose of drilling mud in soil farms

Some Love County landowners are concerned about the disposal of drilling mud in their area, while industry officials maintain the practice of creating soil farms is safe if done property.

To Ben Gadd, it’s the oil and natural gas industry’s dirty little secret. Operators dump barrels of water-based drilling mud onto pasture lands, creating soil farms that Gadd worries are too hazardous for the environment. “Most people haven’t heard of a soil farm,” Gadd said. “It’s not something you want to be a neighbor to.” He said one Love County soil farm was allowed to be established in a flood plain — a claim denied by regulators — and the operator failed to re-establish vegetation in the area. “The site is now an ecological disaster,” he said.

Gadd is among those protesting another commercial soil farm proposal in Love County, where his family owns property. Soil farms are tightly regulated by the Oklahoma Corporation Commission, officials said, with only occasional problems.

Tim Baker, manager of pollution abatement for the Corporation Commission’s oil and gas conservation division, said problems are usually logistical issues, such as when a truck driver gets lost and puts drilling mud in the wrong location. Such problems can be resolved easily by scraping the mud off the ground and moving it to the proper location for the soil farm, he said.

Oklahoma’s regulations allow for commercial soil farms or one-time application of drilling mud. Baker said the latter is the more popular choice because it carries fewer liability concerns. He said there are about seven or eight commercial operations in the state, while thousands of permits have been issued for one-time applications of drilling mud. Most have been in northwest or southeast Oklahoma, where most of the drilling has occurred recently. Baker said state’s regulations were designed to protect the water table, so dumping is allowed only in areas with a certain percentage of clay in the soil. Clay slows the migration of salts into the ground.

Regulators monitor the levels of arsenic and chrome in drilling mud, which also can contain oil and grease, but salt is their primary concern. “That will kill vegetation very quickly,” Baker said.

Most plants in Oklahoma can live in soil with up to 3,000 parts per million of salt. Each load of drilling mud is tested to determine the size of the area where it can be spread, although Baker said many operators choose to use a larger area to prolong the site’s life.

Landowners receive pay for their sites

Stephen Hooper, business development manager for Terra Renewal, said soil farming is the most cost-effective way of dealing with waste from drilling operations. “All the cuttings that come out of the ground need to be disposed of,” he said. Hooper said Terra Renewal contracts with operators to dispose of drilling mud and cuttings then pays farmers to allow the material to be spread over their land, once the arrangement has been approved by the Oklahoma Corporation Commission.
Baker said potential soil farm sites must be tested by a qualified soil expert, whose analysis helps determine if the site is suitable for dumping. Sites must have at least 20 feet of the proper soil type. He said it usually takes a week for an expert to gather and test soil samples necessary to apply for a soil farm permit.

Disposal companies like Terra Renewal use large fertilizer trucks to spread the drilling mud and other waste, Hooper said. The mud often is mixed with agricultural lime to help neutralize acids in the drilling waste and promote the degradation of any remaining oil. He said nutrients in the mud often make the grass in those fields greener than it was the year before.
Hooper said he hasn’t encountered much opposition to soil farming from landowners. “It’s very profitable,” he said.

Hooper said landowners can earn up to $1 a barrel for letting their property be turned into a soil farm, not bad when the average well results in 15,000 to 20,000 barrels of waste. Terra Renewal completes an average of about 50 soil farms a month, Hooper said, as crews from the company’s offices in Chickasha, Elk City and Woodward try to keep up with drilling activity in the state."

Excerpts from article written by Jay F. Marks published in The Oklahoman here; http://newsok.com/soil-farms-cause-debate-over-effects-on-ground/article/3522338

Trash, by any other name, is still trash, and should not be dumped without any treatment on agricultural land, the soil that feeds us all. We are slowly poisoning ourselves off the surface of this planet.

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