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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Wednesday, December 15, 2010

Pollution agricole - c'est plus que le temps d'agir

Photo: HSU Humboldt State University

Dans le but d'assainir certaines des eaux les plus toxiques de la Californie, les autorités régionales en qualité de l'eau veulent rédiger des nouvelles réglementations pour contrôler le ruissellement contaminé venant des champs agricoles.

Les producteurs disent que les lois sont trop embêtantes, et ont rétorqué la semaine dernière (1ère de décembre) avec une proposition d'une coalition appuyée par l'industrie pour s'attaquer aux problèmes de qualité de l'eau. Les environnementalistes disent qu'aucun des 2 projets ne fait assez pour protéger les sources en eau.

Après plus de 2 ans de préparation, le Central Coast Regional Water Quality Board (CCRWQB) va songer à adopter des nouvelles lois en mars. Le directeur exécutif Roger Briggs dit que le conseil cherche à établir un projet qui serait pratique et rendrait les gens redevables: "Les choses vont de pire en pire" dit Roger Briggs, " Nous savons que s'il n'y a pas plus de dents, les gens ne vont pas en tenir compte." Briggs mentionne les résultats préliminaires d'une étude faite sur les eaux de surface rendue publique le mois passé. Les résultats révèlent qu'un pourcentage plus élevé de spécimens d'eau de la région côtière centrale étaient les plus toxiques que n'importe où ailleurs dans l'état.

Au travers la Californie, 7% des prélèvementss étaient hautement toxiques, à comparer avec les 22% des prélèvements du Central Coast, une région qui va de Santa Cruz jusqu'à Santa Barbara. L'étude, qui analysait la toxicité en observant le taux de survie de créatures aquatiques déposées dans les spécimens, révélait aucune ou très peu de toxicité dans les prélèvements de la région de Santa Cruz, et une toxicité basse à modérée dans la région de Watsonville. Les prélèvements d'eau de Salinas Valley étaient parmis les pires du Central Coast. Les prélèvements pris des régions agricoles, à l'opposé des régions urbaines ou peu développées, avaient aussi un plus grand nombre de spéciments à toxicité élevée.

Le projet du CCRWQB est disponible pour consultation publique et recevoir ses commentaires jusqu'au 3 janvier, et demande pour la réduction ou l'élimination des polluants agricoles ainsi que des programmes de monitorages de plus en plus rigoureux selon la dimension de la ferme, son usage de pesticides, le type de récolte cultivée et sa proximité aux cours d'eau détérioré.

Tom Am Rhein, un producteur de fraises, qui précise qu'il parle en son nom seulement et non pas pour l'industrie, ne nie pas que l'agriculture est responsable pour certains des problèmes de qualité de l'eau "dont certains sont plus graves que d'autres." Et il ajoute que ces problèmes doivent être résolus. Mais il insiste aussi pour dire que le projet du CCRWQB s'est fixé des objectifs de qualité de l'eau impossibles à atteindre et "sont si complexes au point de ne pas être exécutables. Cela gaspille des ressources financières et retarde l'implantation de vraies solutions." selon Tom Am Rhein.

Le projet proposé par l'industrie demande aux producteurs de s'enregistrer dans une coalition de qualité de l'eau qui surveillerait les pratiques agricoles, connecter les producteurs avec les chercheurs pour travailler ensemble à améliorer la qualité de l'eau, et se concentrer à monitorer les bassins versants plutôt que les producteurs eux-mêmes.

"C'est difficile de se faire une idée en regardant une ferme à un moment donné" dit Abby Taylor-Silva, la porte-parole du Grower-Shipper Association de Central California.

Steve Shimek, le directeur exécutif du groupe environnemental Montery CoastKeeper, dit qu'assainir de l'eau polluée ne peut pas être un effort volontaire. Les émissions agricoles doivent être règlementées pour empêcher les toxines des pesticides et les nitrates venant des engrais de s'infiltrer dans les sources en eau, selon lui. Steve Shimek est d'accord pour se concentrer sur les contrevenants les plus fautifs, mais dit que tous les agriculteurs doivent nettoyer leurs ruissellements. Il s'inquiète que le projet du CCRWQB a des lacunes, comme par exemple se limite à certains pesticides. Les producteurs pourraient alors changer de chimiques moins contrôlés, selon lui: "Nous pensons que l'agriculture a droit à l'eau, mais n'ont pas le droit de se débarasser de leurs déchêts dans notre eau. Les toxiques et les nitrates ont un potentiel immense d'impacter la santé humaine s'ils ne sont pas réglementés." Photo: Jeffrey Greenberg

"Proposed rules seek to clear agricultural pollutants from waterways

Aiming to clean up some of the most toxic water in California, regional water quality officials are considering new rules to control polluting runoff from agricultural fields.

Growers say the regulations are too burdensome, and countered last week (first of December) with a proposal to have an industry-backed coalition tackle water quality problems. Environmentalists say neither plan does enough to protect water supplies.

After more than two years in development, the Central Coast Regional Water Quality Board will consider adopting the new regulations in March. Executive Officer Roger Briggs said board staff sought to create a plan that would be practical and hold people accountable. "Things are getting worse," Briggs said. "We know if there's not some teeth behind it, it's too easy for people to blow it off." Briggs pointed to preliminary results of a study of surface water released last month. The results showed a greater percentage of water samples from the Central Coast were highly toxic than anywhere else in the state.

Statewide, 7 percent of samples were highly toxic, as compared with 22 percent of samples on the Central Coast, an area that stretches from Santa Cruz to Santa Barbara. The study, which tested toxicity by looking at the survival rate of aquatic creatures placed in samples, showed no to low toxicity in samples from the Santa Cruz area, and low to moderate toxicity in the Watsonville area. Water samples from the Salinas Valley were among the worst on the Central Coast. Samples taken from agricultural areas, as opposed to urban or undeveloped areas, also were more likely to be highly toxic.

The staff plan, a draft of which is open for public comment until Jan. 3, calls for reduction or elimination of agricultural pollutants and increasingly stringent monitoring programs depending on a farming operation's size, its pesticide use, the type of crops it grows and its proximity to impaired waterways.

Strawberry grower Tom Am Rhein, stressing that he spoke only for himself not for his industry, doesn't dispute that agriculture is responsible for some water quality problems, "some more serious than others." And he said they need to be fixed. But Am Rhein argues the board staff's plan sets unattainable water quality goals, and is "so complex so as to be unenforceable." "It wastes financial resources and delays implementation of real solutions," Am Rhein said.

The industry proposal calls for growers to enroll in water quality coalitions, which would survey farming practices, link growers with researchers to work on improving water quality, and focus on monitoring watersheds rather than individual growers.

"It's difficult to make conclusions by looking at one farm at one point in time," said Abby Taylor-Silva, spokeswoman for the Salinas-based Grower-Shipper Association of Central California.

Steve Shimek, executive director of the environmental advocacy group Monterey Coastkeeper, said cleaning up polluted water can't be a voluntary effort. Agricultural discharges must be regulated to keep toxins from pesticides and nitrates from fertilizers out of public water supplies, he said. Shimek approves of putting the focus on the most significant dischargers, but said all farmers must clean up runoff. He worries the board's plan contains loopholes, singling out specific pesticides for special attention, for example. Growers could switch to less monitored chemicals, he said. "We feel agriculture has every right to water, but they don't have a right to discharge their garbage into our water," he said. "The toxics and the nitrates have tremendous potential to impact human health if unregulated.""

Excerpts from article written by Donna Jones from the Santa Cruz Sentinel published here: http://www.santacruzsentinel.com/localnews/ci_16841705Photo: agwaterquality.org

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