Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Saturday, February 5, 2011

Greenwashing - çà ne fonctionne pas toujours



Un groupe formé par l'industrie essaye de se faire passer pour autre chose que ce qu'elle est, et provoque beaucoup de questionnements. Au premier abord, le groupe nommé Waters Advocacy Coalition pourrait passer pour un groupe environnemental typique. Leur page une de leur site Web protectmywater.org porte une bannière qui annonce: "Protégez le Clean Water Act" par-dessus un montage de diapos qui nous montrent des cours d'eau limpides et des lacs de montagnes.

Sur Facebook et Twitter, le groupe gère @ProtectCWA, et se décrit ainsi: "Notre coalition est composée de diverses organisations qui ont des intérêts à protéger activement les eaux de notre pays et ses ressources de milieux humides." Mais Bill Chameides, un prof en sciences environnementales de Duke University, qui écrit souvent sur des questions environnementales dans son blog The Green Grok, a remarqué quelque chose d'inhabituel chez ce groupe: la Coalition a déposé une plainte formelle au Environemental Protection Agency (EPA) pour avoir retiré le permis Clean Water Act d'une mine de charbon projetée en Virginie Occidentale.

La minière Mingo Logan Coal Company et ses opérateurs s'opposaient continuellement d'entamer des actions pour réduire les impacts directs de la mine sur les ruisseaux de source et la vie sauvage. Finalement, l'EPA a passer un véto dans sa décision controversée de retirer le permis.

Peu après, le 11 janvier 2011, l'organisme Waters Advocacy Coalition a écrit au Council on Environmental Quality du Président Obama, déclarant que l'action de l'EPA "n'avait pas de bases légales, ne s'en tenait pas aux faits et aurait un effet de gel sur les investissements et les créations d'emplois partout aux États-Unis." La lettre continue: "Les implications pourraient être désastreuses, répercutant dans tous les domaines de l'économie des É.-U., incluant mais pas seulement l'agriculture, la construction immobilière, les mines, le transport et les secteurs de l'énergie."

Il s'avère que ces démarches ne devraient pas nous surprendre: le Waters Advocacy Council n'est pas un organisme environnemental, mais un lobby pour les plus grands joueurs industriels et agricoles, dont le American Farm Bureau Federation, le National Association of Manufacturers, le National Cattlemen's Beef Association, le National Industrial Sand Association et le National Mining Association.

Plusieurs de ces groupes ont longtemps combattu contre les applications sévères du Clean Water Act de l'EPA, et leur opposition à l'augmentation de la réglementation environnementale est bien documentée.

L'an passé, quand le représentant James Oberstar, un Démocrate du Minnesota, n'a pas pu faire passer un bill pour élargir la portée du Clean Water Act pour que cette loi s'applique au cours d'eau excemptés jusque là, le Waters Advocacy Coalition était à la tête de l'opposition de cette législation.

Les groupes industriels profitent d'un droit de parole grâce au First Amendment, écrivait le Docteur Chameides. Mais il se demande pourquoi le groupe doit se faire passer pour un défendeur du Clean Water Act dans une coalition dont les membres déclarent avoir " un intérêt à protéger activement les eaux de notre nation et les ressources des milieux humides."

"Alors, voici la question que je me pose," écrivait le Dr Chameides. " Je n'ai rien contre le fait qu'un groupe d'affaires veuillent prendre des positions d'affaires vis-à-vis la protection de l'environnement. C'est peut-être myope comme prise de position, mais c'est leur droit. Mais pourquoi un organisme d'affaires sent le besoin de promouvoir son dossier en se faisant passer pour un groupe environnemental? Ce pourrait-il qu'il veut nous jeter de la poudre aux yeux?"
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"Industry Group’s Self-Depiction Raises Eyebrows

At first glance, the Waters Advocacy Coalition could be mistaken for a typical environmental group. The home page of its Web site, protectmywater.org, features a banner reading “Protect the Clean Water Act” across a photo slide show of flowing streams and clear mountain lakes.

On Facebook and Twitter, where the group’s handle is @ProtectCWA, its bio reads: “Our coalition is made up of diverse organizations that have an interest in and actively protect our nation’s waters and wetlands resources.”

But Bill Chameides, a professor of environmental science at Duke University who writes about environmental issues at his blog the Green Grok, recently noticed something unusual about the group: this month it filed a formal objection to the Environmental Protection Agency’s decision to rescind a Clean Water Act permit for a proposed West Virginia coal mine.

The Mingo Logan Coal Company, the mining operator, were “consistently unwilling” to consider actions to reduce direct impacts on headwater streams and wildlife from the mine, the E.P.A. had written in its controversial decision vetoing the permit.

Soon afterward, on Jan. 11, the Waters Advocacy Coalition wrote to President Obama’s Council on Environmental Quality, declaring that the E.P.A’s action “has no legal foundation, is not warranted on the facts and will chill investments and job creation across America.”

“The implications could be staggering, reaching all areas of the U.S. economy including but not limited to the agriculture, home building, mining, transportation and energy sectors,” the letter continued.

As it turns out, there’s no big mystery here: the Waters Advocacy Council is not an environmental organization, but a lobbying outfit for some of the nation’s largest industrial and agricultural concerns, including the American Farm Bureau Federation, the National Association of Manufacturers, the National Cattlemen’s Beef Association, the National Industrial Sand Association and the National Mining Association.

Many of these groups have long battled against vigorous enforcement of the Clean Water Act by the E.P.A., and their opposition to increased environmental regulation is well documented.

And last year, when Representative James Oberstar, Democrat of Minnesota, unsuccessfully pushed for the passage of a bill to broaden the scope of the Clean Water Act to cover previously unprotected streams and waterways, the Waters Advocacy Coalition was at the forefront of the opposition to the legislation.

Industry groups have their First Amendment right to free speech, Dr. Chameides wrote. But he wondered why the group needed to depict itself as a defender of the Clean Water Act and a coalition whose members had “an interest in and actively protect our nation’s waters and wetlands resources.”

“So here’s my question. I don’t have a problem if a business group wants to take a stand for business over protecting the environment — it might be shortsighted, but that’s its prerogative,” he wrote. “But why does a pro-business organization see the need to advance its agenda by posing as an environmental advocacy group? Could it be that it’s trying to pull the wool over our eyes?”"

Excerpts from article written by John Collins Rudolf published here: http://green.blogs.nytimes.com/2011/01/24/industry-groups-self-depiction-raises-eyebrows/

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