Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Tuesday, February 1, 2011

Pollution - pas toujours facile à nettoyer

Photo: pappas.me

Une fois le pot cassé, ce n'est pas toujours facile de tout ramasser et recoller les morceaux pour que rien n'y paraisse. Voici une histoire qui doit ressembler à beaucoup d'autres, malheureusement.

Peu après la construction du Bonneville Dam, les équipes de travailleurs ont commencé à se débarrasser de leurs déchets sur Bradford Island, tout près du déversoir du barrage dans la rivière Columbia. Le dépotoir devint un site officiel sur l'île et opère comme tel des années 1940 aux années 1980, acceptant les graisses, les ampoules électriques, les produits de sablages, les débris électriques, du verre, des pneus, des câbles en acier, des matériaux contaminés d'asbestos ainsi que des lampes aux vapeurs de mercure.

Ailleurs sur l'île Bradford Island, un endroit de sablage a reçu toutes sortes de matières polluantes directement déposés au sol, dont des métaux, des pesticides et des BPC, un agent cancérigène si employé dans les transformateurs électriques. Même en 1995, les transformateurs imbibés d'huiles BPC étaient démontés par des travailleurs dans le stationnement pavé de la région. On rapporte qu'au moins une fois une pinte d'huile contaminée au BPC ait été renversé.

Entre-temps, des déchets solides et de l'équipement électrique ont été découverts dans la rivière Columbia le long de la rive nord de Brandford en l'an 2000, quand des équipes de travailleurs ont commencé à ramasser. Ils ont fait la même découverte en 2002, et les sédiments dans le fond de la rivière ont été dragués en 2007, dont certains avaient des concentrations de BPC.

Le dégât de Bradford Island se fait ramasser à intervalles réguliers pour plus d'une décennie maintenant, bien que des milliers de visiteurs qui viennent admirer le Bonneville Dam, l'échelle de poissons et sa chambre de visionnement des poissons ne se doute pas de ce qui s'y trame.

Mais nous avons pêché maintenant un achigan à petite bouche près de Bradford, et sa chair contient des BPC à des concentrations 26,000 fois le niveau tolérable considéré acceptable pour consommation humaine.

D'accord, le poisson a été pêché un an avant que les sédiments ne soient dragués. Mais il est fort probable, comme l'indique un nouveau rapport du U.S. Army Corps of Engineers, que des déchets dangereux sont toujours sur l'île Bradford et dans ses eaux riveraines et sont toujours un danger publique et environnemental.

Le Army Corps of Engineers veulent recevoir les commentaires du public jusqu'à la fin de mars, afin de déterminer si on doit mieux étudier Bradford à des fins d'assainissements futurs et déterminer les risques aux humains. La seule réponse est "oui". Nous devons mettre autant d'efforts à réparer nos erreurs que nous en avons mis à les faire.Photo: usace

"Undoing one big mess

It wasn't long after Bonneville Dam was built that work crews started dumping things on Bradford Island, adjacent to the dam's spillway in the Columbia River. The dump became a landfill on the island and operated from the 1940s to the 1980s, taking grease, light bulbs, sandblast grit, electrical debris, glass, tires, metal cables, asbestos-laden materials, and mercury vapor lamps.

Elsewhere on Bradford Island, a sandblasting area took all manner of pollutants straight to the ground, including metals, pesticides and PCBs, the cancer-causing agent so concentrated in electrical transformers. As recently as 1995, PCB-containing transformers were disassembled by workers in the area's paved parking lot, in one instance spilling at least a quart of PCB-laden oil.

Meanwhile, solid waste and electrical equipment was discovered in the Columbia River along Bradford's north shore in 2000, when crews starting removing things. They did so again in 2002, and river bottom sediments were dredged up in 2007, some of it concentrated in PCBs.

The Bradford Island mess has been under sporadic cleanup for more than a decade, though thousands of happy visitors to Bonneville Dam's fish-viewing room would hardly be aware of it.

But we now have a little smallmouth bass, caught near Bradford, whose flesh contains PCBs at concentrations 26,000 times higher than levels considered safe for human consumption.

In fairness, the fish was taken a year before ugly sediments were removed. But in all likelihood, a new report to the U.S. Army Corps of Engineers shows, hazardous junk may well persist on Bradford and in its adjacent waters and constitute a public and wildlife risk.

The corps wants to know, in a public comment period ending in March, whether it should study Bradford for further remediation and risk to humans. The only answer can be yes. We need to put at least as much energy into undoing the mess as we did in creating it."

Written by The Oregonian Editorial Board published here: http://www.oregonlive.com/opinion/index.ssf/2011/01/undoing_one_big_mess.html

No comments:

Post a Comment