Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain
Showing posts with label Columbia. Show all posts
Showing posts with label Columbia. Show all posts

Thursday, December 8, 2011

Pollution - une fonderie fait "oups" dans la rivière Columbia

Photo: freshshots.ca

Traduction libre d'un obscur article dans une publication locale de la Colombie-Britannique.

Du cadmium et du cuivre sont renversés dans la rivière Columbia, mais on ne prévoit pas de problèmes.

Les autorités canadiennes, américaines et des Premières Nations disent qu'ils ne prévoient pas d'impacts venant d'un déversement de cadmium et de cuivre dans la rivière Columbia. Teck Trail Operations a rapporté le 9 novembre d'avoir dépassé sa limite permise d'environ 3,3 livres de cadmium et 15,4 de cuivre. Au total, 13,2 livres de cadmium et 29,7 livres de cuivres ont été déversées selon une alerte du National Response Center (USA).

"En se fiant sur une évaluation initiale, le déversement ne sera pas un danger pour la santé ou la sécurité des gens, des poissons ou de la faune autrement que des impacts potentiels à court terme sur la vie aquatique immédiatement à l'endroit du déversement." affirme un communiqué émis par Teck.

Gary Passmore du Colville Confederated Tribes Environmental Trust dit qu'il ne s'attend pas à ce qu'une quantité décelable ne soit mesurable aux États-Unis.

Des prélèvements pris en aval n'ont pas été complétés par Teck parce que le déversement n'a pas été découvert qu'après l'analyse du spécimen composé de 24 heures, selon le Ministère de l'Environnement de la Colombie-Britannique. Le déversement concentré est survenu à environ 14:30 heures le 8 novembre et a duré moins de 2 heures.

L'Agence de la Santé Publique du Canada a été avisée le 9 novembre par le Ministère de la Santé de la C.-B., ainsi que plusieurs agences des É.-U., dont des autorités de Washington et de l'Oregon.

Aucune maladie humaine n'a été liée avec l'incident, selon le U.S. Department of Health and Human Services.

Les autorités de Teck ont dit qu'un problème avec une usine de traitement d'effluent aurait permis à des niveaux élevés de cuivre et de cadmium d'être relâchés dans la rivière. On a arrêté le fonctionnement de l'usine et les autorités de contrôle ont été avisées. Une enquête est en cour afin de trouver la cause et identifier des mesures correctives, disent les représentants de Teck.

On a trouvé des liens entre le cadmium et certains cancers, des problèmes pulmonaires et du foie, d'autres problèmes de santé. Le cuivre peut aussi être problématique pour la santé.Photo: americanwhitewater.org

"Cadmium, copper spill not expected to cause problems

Canadian, U.S. and tribal officials say they don't expect any impact from a spill of cadmium and copper into the Columbia River.
Teck Trail Operations reported Nov. 9 that it exceeded its discharge permit by approximately 3.3 pounds of cadmium and 15.4 pounds of copper.
Total, 13.2 pounds of cadmium and 29.7 pounds of copper were released, a National Response Center alert said.
"Based on an initial assessment, the discharge does not create any health or safety risk to people, fish or wildlife other than potential short-term impacts on aquatic life immediately at the outfall point." a statement released by Teck said.
Gary Passmore of the Colville Confederated Tribes Environmental Trust said he doesn't expect any detectable amount to show up in the U.S.
Downstream sampling was not completed by Teck because the spill wasn't discovered until the daily 24-hour composite sample was analyzed, the British Columbia Ministry of the Environment reported. The elevated discharge occurred about 2:30 p.m. Nov. 8 and lasted less than two hours.
The Public Health Agency of Canada was notified Nov. 9 by the B.C. Ministry of Health, and several agencies in the U.S., including Washington and Oregon state officials, also were notified.
No human illness has been associated with the incident, according to the U.S. Department of Health and Human Services.
Teck officials said a problem with an effluent treatment plant apparently allowed elevated levels of copper and cadmium to be discharged into the river.
The plant has been shut down and regulatory authorities notified.
An investigation is under way to determine the cause and to identify corrective measures, Teck officials said.
Cadmium has been linked to some cancers, pulmonary and liver problems, and other health concerns.
Copper also can pose health risks."

Excerpts of article written by Dee Camp published here: http://www.omakchronicle.com/nws/n111110a.shtml


Photo: fastactionfishing.com

Thursday, May 12, 2011

Eaux usées - les rejets industriels inquiètent le fédéral

Photo: thereserveonthesaluda.com

Grâce à un audit de l'année dernière, les autorités fédérales ont découvert qu'une usine avait déversé des polluants dans les égouts de Columbia sans s'assurer que les contaminants étaient à des concentrations légales. Mais durant leur enquête, les officiels fédéraux ont découvert un autre problème plus inquiétant: la ville avait failli à plusieurs fois de suivre les décharges de l'industrie pour le plomb, un métal toxique. Sans les bonnes vérifications, c'était plus difficile pour Columbia de savoir si l'usine avait déversé des niveaux illégaux de pollution au plomb.

Bien que la municipalité ait amélioré par la suite sa surveillance et l'usine ait promis de s'améliorer, les erreurs de Columbia illustrent bien les défis que font face les services publiques pour surveiller et gérer un programme environnemental important, mais très peu connu: il porte le nom de programme de pré-traitement, et est conçu pour limiter les quantité de déchets industriels qui peuvent être déversés dans les égouts publics qui aboutissent dans les rivières, les lacs et les cours d'eau. Mais les municipalités et les comtés ne gèrent pas toujours le programme correctement.

"Beaucoup de déchets industriels contiennent des matériaux toxiques" dit Andy Yasinsac, un ancien législateur d'eaux usées dans le département de santé et de contrôle environnemental de la Caroline du Sud. "Le potentiel de déranger le système de traitement est bien réel." ajoute-t-il.

Des préoccupations sur le programme municipal de pré-traitement industriel font partie d'une liste de questions de l'EPA. L'EPA négocie en ce moment avec la municipalité pour l'obliger à faire des améliorations dans son système d'eaux usées qui prend de l'âge. La désuétude du système aurait été la cause de 157 fuites depuis les 6 derniers mois. La ville de Columbia retarde des rénovations de son système depuis des années.

Le programme de pré-traitement, par contre, vise plus à faire faire du monitorage et surveiller l'industrie plutôt que de faire des rénovations dans le système d'égouts.

Au travers l'état de la Caroline du Sud, environ 450 grandes compagnies ont la permission de faire des déversements industriels légalement dans des systèmes d'eaux usées, selon le DHEC. Le système d'eaux usées de Columbia, l'un des plus important de l'état, est l'un des systèmes qui donnent environ 60 permis pour des déversements industriels, des permis qui viennent avec le devoir de surveillance. Les déversements sont limités à cause des dommages possibles que pourraient causer les déchets industriels qui pourraient contenir de grandes quantités de chimiques. Si la décharge industrielle est trop toxique, cela peut tuer les bactérie qui décomposent les eaux usées à l'usine de traitement d'eaux usées locale. Quand les bactéries meurent, les excréments humains non-traités peuvent traverser l'usine et aboutir dans la rivière. Le chimique toxique lui-même peut ruisseler directement de l'usine dans la rivière.

La municipalité de Columbia l'a appris à ses dépens, il y a de cela 11 ans. Des composés d'étain très toxiques se sont rendus à 2 usines de traitement et ont tué des milliers de poissons, empoisonné l'eau de l'usine de filtration d'eau de Lexington County et déclenché des avis de santé publique pour interdire la consommation de poissons de la rivière Congaree. Dans un cas, les poisons de Tin Products Inc. ont rendu inopérants le système de traitement d'eaux usées de Lexington County. Certains exécutifs de la compagnie ont éventuellement été accusés et fait de la prison. Dans un autre cas, des composés d'étain de Cardinal Cos, une compagnie affiliée à Tin Products, a déversé dans l'usine de traitement d'eaux usées de Columbia et ensuite dans la rivière Congaree. L'usine de Columbia n'a jamais été en panne, mais le déversement de composés d'étain au travers de l'usine a menacé les populations de poissons sur des milles à la ronde.

Sur le coup, les autorités municipales ont avoué que leur programme de pré-traitement n'était pas idéal. "C'est un exemple très visible" des conséquences d'un système qui ne décèle pas les décharges industrielles, avouait Yasinsac.

Au travers le pays, plusieurs mises en application des lois fédérales et des états ont été imposées à des compagnies ou des services publiques quand il y avait des infractions aux normes de déversement. Le mois passé, dans l'Iowa, la municipalité de Dubuque a reçu une amende de $205,000 de l'EPA, en partie pour n'avoir pas respecté les règlements du programme de pré-traitement. Les services de traitement d'eaux usées n'aiment pas toujours suivre à la trace les décharges industrielles.

Dernièrement dans le comté d'Oconee, une commission d'eaux usées publique a mis de côté $100,000 pour s'objecter contre les restrictions plus sévères qu'elle doit respecter.

Parfois, les problèmes ne sont pas toujours chez les usines de traitement publiques. L'an passé au Missouri, un exécutif de l'industrie a plaidé coupable d'avoir déversé des polluants à concentrations illégales dans un système d'égout municipal. Selon la loi, les permis donnés par les services publiques exigent que les industries testent et fassent le monitorage des décharges et d'ensuite en faire un rapport qu'elles présentent aux usines de traitement municipales qui elles doivent vérifier ce qui a été rapporté. Dans plusieurs cas, les industries doivent traiter leurs déchets industriels. Dans d'autres, elles doivent rester en-dessous certaines concentrations. Le plomb, le cuivre, le zinc, le cyanure, l'argent et le cadmium sont parmi les contaminants toxiques qui sont habituellement déversés dans les égouts publics.

Les préoccupations de l'an passé pour Columbia étaient évidentes dans une lettre datée du 8 février 2011 que l'EPA a envoyé à Joey Jaco, le directeur des travaux publics. Un audit de l'EPA de mai 2010 avait trouvé que la compagnie Intertape Polymer ne faisait pas de monitorage ni ne soumettait de rapports sur les concentrations de plomb en mars et avril de cette année-là, comme elle devait le faire. Mais la lettre disait aussi que la municipalité de Columbia n'avait pas décelé ces manquements parce qu'elle ne passait pas au peigne fin les rapports de monitorage des compagnies. La lettre du 8 février disait que les problèmes avaient poussé la municipalité à enfreindre les règlements de son permis fédéral des déversements d'eaux usées dans la Congaree. Columbia a dû publié un avis dans le journal The State pour aviser le public des infractions de déversements industriels importants. La municipalité n'avait pas identifié ces manquements aux données qu'elle devrait recevoir des compagnies. "La municipalité doit analyser les rapports de monitorage de l'industrie pour identifier les non-respects des règlements et implémenter les mises en application des plans.

Les données obtenus de l'EPA démontre que la ville de Columbia a avisé Intertape des infractions de mars et d'avril 2010, mais seulement après l'audit de l'EPA. La compagnie Intertape plaide l'oubli d'avoir fait le monitorage et ne pas avoir soumis de rapports, s'engageant à résoudre le problème. La compagnie est située sur South Beltline Boulevard près de la vieille usine Cardinal et a un permis pour déverser 50,000 gallons par jour dans le système d'eaux usées de Columbia. L'exécutif de Intertape Rick Carnell dit que les problèmes ont été résolus. Malgré ces problèmes, il dit que c'est peu probable que l'EPA imposera des pénalités à Columbia, selon Cesar Zapata, chef de la section municipale et industrielle de l'EPA local à Atlanta. Il dit que le système dans son ensemble fonctionne bien selon l'audit de l'agence fait en 2010 et que les autorités municipales ont promis de corriger les problèmes qui ont été relevés. Jaco est d'accord.

C'est quand même important pour des municipalités comme Columbia de faire le monitorage des industries pour s'assurer qu'elles respectent les normes, dit Zapata. "On s'inquiète que les industries vont commencer à déverser des polluants dans les usines sans les traiter." dit Zapata. "Nous devons les surveiller tous."Photo: Alessandro Abbonizio/AFP/Getty Images

"Industrial dumping prompts federal concern

During an audit last year, federal authorities found an industrial plant had flushed pollutants into Columbia’s sewer system without making sure the contaminants were at legal levels. But in their investigation, federal officials identified a potentially bigger concern: the city had failed several times to keep track of the industry’s discharges for lead, a toxic metal. Without the proper checks, it was harder for Columbia to know if the plant had released unpermitted levels of lead pollution.

While the city later improved its oversight and the industrial plant promised to improve, Columbia’s misstep highlights the challenges utilities face overseeing a little-known, but important environmental program. Known as the pre-treatment program, it is intended to limit the amount of industrial waste that can be dumped in public sewers that discharge to rivers, lakes and creeks. But cities and counties don’t always run the program smoothly.

“A lot of industrial waste has toxic material,” said Andy Yasinsac, a former wastewater regulator with the S.C. Department of Health and Environmental Control. “It has the potential to disrupt the regular treatment system.”

Concerns about the city’s industrial pre-treatment discharge program are among a string of questions by the Environmental Protection Agency that surfaced last month. The EPA is now negotiating with the city to force sewer line improvements in Columbia’s aging wastewater system, which leads the state in sewage spills the past six months with 157. The city has deferred major upgrades to the system for years.

The pre-treatment program, however, is more about monitoring and policing industries than making improvements to the wastewater system.

Statewide, about 450 major companies are legally authorized to make industrial discharges to public sewer systems, according to DHEC. Columbia’s wastewater system, among South Carolina’s largest, is one of about 60 that issue and enforce permits for industrial releases. Discharges are limited because of the damage industrial wastes can cause when high amounts of chemicals get into public sewers. If an industrial discharge is too toxic, it can kill bacteria that break down sewage at the local wastewater treatment plant. And when the bacteria die, raw human waste can flow through the treatment plant into a river. The toxic chemical itself also can wash into the river from the sewage plant.

The Columbia area learned all about that 11 years ago. That’s when highly toxic tin compounds flowed into two sewer plants, killed thousands of fish, poisoned a water treatment plant in Lexington County and prompted public health advisories against eating fish from the Congaree River. In one case, poisons from Tin Products Inc. disabled a Lexington County sewage treatment system. Some company executives were eventually prosecuted and sentenced to prison. In the other, tin compounds from the Cardinal Cos. – a firm linked to Tin Products – drained into Columbia’s sewer plant and into the Congaree River. The Columbia plant never was disabled, but the release of tin compounds through the sewer plant threatened fish populations for miles.

At the time, city officials conceded their pre-treatment program didn’t work as intended. “It’s a very visible example” of the consequences when a system doesn’t catch industrial discharges, Yasinsac said.

Nationally any number of federal and state enforcement actions have been taken against companies or public utilities that violate discharge standards. In Iowa last month, the city of Dubuque was fined $205,000 by the EPA, in part for failure to comply with pre-treatment program rules.Wastewater utilities don’t always like having to track industrial discharges.

In Oconee County recently, a public sewer commission set aside $100,000 to challenge tighter requirements the utility faces.

Sometimes, the problems aren’t the fault of public utilities. In Missouri last year, an industry executive pleaded guilty to charges that he dumped illegal levels of pollutants in a city’s wastewater system. By law, permits issued by utilities require industries to test and monitor the discharges, then report what they find to wastewater utilities or cities, which then check what has been reported. In many cases, industries must treat the industrial waste; in others, they must stay below certain levels. Lead, copper, zinc, cyanide, silver and cadmium are some of the types of toxic contaminants that are released to public sewers.

Last year’s concerns in Columbia were highlighted in a Feb. 8, 2011, letter from the Environmental Protection Agency to Joey Jaco, the city’s utility director. An EPA audit in May 2010 found the Intertape Polymer company did not monitor or report lead concentrations in March and April of that year as required. But the letter also said Columbia didn’t find those failures because it did not scrutinize company monitoring reports. The Feb. 8 letter said the problems caused the city to violate its federal permit to discharge wastewater to the Congaree. Columbia had to publish a notice in The State newspaper, advising the public of the “significant industrial discharge violations.’’ “The city did not identify these failures to report because it did not analyze the self-monitoring reports as required,” the Feb. 8 letter said, referring to discharge data that is supposed to be collected by companies. “The city must analyze self-monitoring reports, identify non-compliance and implement” enforcement plans.

Records obtained from the EPA show that Columbia notified Intertape of the March and April 2010 violations, but only after the May 20 EPA audit was done. Intertape blamed the failure to monitor and report on an oversight, pledging to fix the problem. The company, located on South Beltline Boulevard near the old Cardinal plant, has a city permit to discharge 50,000 gallons daily to Columbia wastewater system. Intertape executive Rick Carnell said the problems have been resolved.
Despite these problems, said it’s unlikely the EPA will fine Columbia, according to Cesar Zapata, the EPA’s municipal and industrial enforcement section chief in Atlanta. He said the system overall was found in good shape during the agency’s 2010 audit and that city officials have pledged to correct the problems that were highlighted. Jaco agreed.

Still, it’s important for cities like Columbia to monitor industries for compliance, Zapata said. “The concern is that the industries will start discharging pollutants into the plants that are not being treated,’’ Zapata said. “You need to stay on top of everybody.’’"

Excerpts from article written by Sammy Fretwell published here: http://www.thestate.com/2011/05/08/1810416/industrial-dumping-prompts-federal.html

Tuesday, February 1, 2011

Pollution - pas toujours facile à nettoyer

Photo: pappas.me

Une fois le pot cassé, ce n'est pas toujours facile de tout ramasser et recoller les morceaux pour que rien n'y paraisse. Voici une histoire qui doit ressembler à beaucoup d'autres, malheureusement.

Peu après la construction du Bonneville Dam, les équipes de travailleurs ont commencé à se débarrasser de leurs déchets sur Bradford Island, tout près du déversoir du barrage dans la rivière Columbia. Le dépotoir devint un site officiel sur l'île et opère comme tel des années 1940 aux années 1980, acceptant les graisses, les ampoules électriques, les produits de sablages, les débris électriques, du verre, des pneus, des câbles en acier, des matériaux contaminés d'asbestos ainsi que des lampes aux vapeurs de mercure.

Ailleurs sur l'île Bradford Island, un endroit de sablage a reçu toutes sortes de matières polluantes directement déposés au sol, dont des métaux, des pesticides et des BPC, un agent cancérigène si employé dans les transformateurs électriques. Même en 1995, les transformateurs imbibés d'huiles BPC étaient démontés par des travailleurs dans le stationnement pavé de la région. On rapporte qu'au moins une fois une pinte d'huile contaminée au BPC ait été renversé.

Entre-temps, des déchets solides et de l'équipement électrique ont été découverts dans la rivière Columbia le long de la rive nord de Brandford en l'an 2000, quand des équipes de travailleurs ont commencé à ramasser. Ils ont fait la même découverte en 2002, et les sédiments dans le fond de la rivière ont été dragués en 2007, dont certains avaient des concentrations de BPC.

Le dégât de Bradford Island se fait ramasser à intervalles réguliers pour plus d'une décennie maintenant, bien que des milliers de visiteurs qui viennent admirer le Bonneville Dam, l'échelle de poissons et sa chambre de visionnement des poissons ne se doute pas de ce qui s'y trame.

Mais nous avons pêché maintenant un achigan à petite bouche près de Bradford, et sa chair contient des BPC à des concentrations 26,000 fois le niveau tolérable considéré acceptable pour consommation humaine.

D'accord, le poisson a été pêché un an avant que les sédiments ne soient dragués. Mais il est fort probable, comme l'indique un nouveau rapport du U.S. Army Corps of Engineers, que des déchets dangereux sont toujours sur l'île Bradford et dans ses eaux riveraines et sont toujours un danger publique et environnemental.

Le Army Corps of Engineers veulent recevoir les commentaires du public jusqu'à la fin de mars, afin de déterminer si on doit mieux étudier Bradford à des fins d'assainissements futurs et déterminer les risques aux humains. La seule réponse est "oui". Nous devons mettre autant d'efforts à réparer nos erreurs que nous en avons mis à les faire.Photo: usace

"Undoing one big mess

It wasn't long after Bonneville Dam was built that work crews started dumping things on Bradford Island, adjacent to the dam's spillway in the Columbia River. The dump became a landfill on the island and operated from the 1940s to the 1980s, taking grease, light bulbs, sandblast grit, electrical debris, glass, tires, metal cables, asbestos-laden materials, and mercury vapor lamps.

Elsewhere on Bradford Island, a sandblasting area took all manner of pollutants straight to the ground, including metals, pesticides and PCBs, the cancer-causing agent so concentrated in electrical transformers. As recently as 1995, PCB-containing transformers were disassembled by workers in the area's paved parking lot, in one instance spilling at least a quart of PCB-laden oil.

Meanwhile, solid waste and electrical equipment was discovered in the Columbia River along Bradford's north shore in 2000, when crews starting removing things. They did so again in 2002, and river bottom sediments were dredged up in 2007, some of it concentrated in PCBs.

The Bradford Island mess has been under sporadic cleanup for more than a decade, though thousands of happy visitors to Bonneville Dam's fish-viewing room would hardly be aware of it.

But we now have a little smallmouth bass, caught near Bradford, whose flesh contains PCBs at concentrations 26,000 times higher than levels considered safe for human consumption.

In fairness, the fish was taken a year before ugly sediments were removed. But in all likelihood, a new report to the U.S. Army Corps of Engineers shows, hazardous junk may well persist on Bradford and in its adjacent waters and constitute a public and wildlife risk.

The corps wants to know, in a public comment period ending in March, whether it should study Bradford for further remediation and risk to humans. The only answer can be yes. We need to put at least as much energy into undoing the mess as we did in creating it."

Written by The Oregonian Editorial Board published here: http://www.oregonlive.com/opinion/index.ssf/2011/01/undoing_one_big_mess.html