Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Friday, April 1, 2011

Poissons impropres à la consommation

Photo: doh.wa.gov

Bien que ce soit aujourd'hui le 1er avril, ce n'est pas un poisson d'avril que de dire que malheureusement, dans la plupart des rivières peuplées de l'Amérique du Nord, nos poissons sont contaminés par la pollution de l'homme, et que nous mettons notre santé à risque de trop en manger. Voici ce qui se passe dans l'une de ces rivières.

Malgré les avertissements, les gens pêchent toujours dans la rivière Duwamish, dans l'état de Washington, aux États-Unis.

"Les gens pêchent sur la rivière." dit B.J. Cummings de la Duwamish River Cleanup Coalition, un OBLN composé d'environnementalistes, de groupes de citoyens, de commerces locaux et de tribus Duwamish. "Il y a des personnes avec peu ou pas de revenus et des personnes pour qui pêcher fait parti intégrante de leur culture."

La rivière est une source de nourriture pour les pêcheurs des tribus, des immigrants et personnes à faibles revenus, et ils continuent de manger leurs prises malgré les affiches les avertissant de ne pas manger le poisson.

Un sondage récent mené par la Santé Publique a confirmé que les pêcheurs mangent leurs prises. Pour certains, ils ne comprennent pas les affiches, ou croient que cuire la chair enlève la contamination (c'est faux!). D'autres ne croient pas les avertissements, ou s'en fichent.

Morgan Barry, une éducatrice pour Santé Publique qui a aidé à gérer le sondage, se rappelle d'une rencontre avec un aîné qui pêchait à la rivière. Il lui a dit qu'il habitait jadis en aval du site nucléaire Hanford Nuclear Reservation, et travaillait alors avec de l'asbestos dans le port. "Il m'a dit, 'tout le monde attrape le cancer'" dit-elle. Dans son univers, c'est comme cela que çà se passe.

Il y a 42 produits chimiques qui dépassent les normes acceptables dans le lit de la rivière, dont les BPC, des dioxines, des hydrocarbures cancérigènes et de l'arsenic. Ils sont tous des produits chimiques reconnus pour provoquer des cancers ou d'autres problèmes de santé, dont des problèmes de reproduction, du système immunitaire ou des dérèglements neurologiques.

Les chimiques se concentrent dans la chair du poisson qui passe toute sa vie dans la rivière, surtout les poissons des bas-fonds qui se nourrissent de créatures et de nutriments dans les sédiments du fond de la rivière. Les différents solutions d'assainissement n'évitent pas complètement les avertissements de consommation du poisson, selon Cummings.

Selon Cummings, il n'y a pas de solution idéale: si les avertissements fonctionnent et les gens les obéissent, cela enlève une source de nourriture à des gens qui en ont grandement besoin. Si les avertissements ne fonctionnent pas et les gens se nourissent de leurs prises, ils peuvent en tomber malades.

Le manque de disponibilité de nourriture saine est un problème flagrant pour les communautés qui habitent tout le long de la rivière, mais aucune des solutions proposées pour nettoyer la rivière, dont les coûts vont de $230 millions à $1,3 milliards, ne rendront la rivière assez propre pour que les gens puissent manger leurs prises à volonté sans danger.

Cela crée des tensions entre les groupes de militants de la communauté qui veulent que la rivière soit assez propre pour que le poisson puisse servir de nourriture, et l'EPA qui dit qu'il est probablement impossible de la nettoyer suffisamment pour éliminer toutes les limites de consommation des prises. Cela est dû à cause que peut importe la quantité de pollution historique est enlevé du fond de la rivière sur 5 milles, de la nouvelle contamination migrera de l'amont continuellement, de la pollution dont l'EPA nie sa responsabilité.

"Nous ne savons pas si c'est possible d'atteindre un niveau de contamination zéro dans la Duwamish." dit Wenona Wilson, chef du Environmental Justice Group de la Région 10. "Notre travail est de diminuer les risques autant que possible, de la façon la plus efficace que possible."

La coalition fait des pressions auprès de l'EPA pour faire nettoyer les sources de contamination en amont pour que les gens puissent manger plus de poisson. Des avertissements de consommation de poisson en permanence tout en ne contrôlant pas les sources de contamination en amont n'est pas acceptable en justice environnementale!" dit-elle. "Ils demandent aux gens de changer des pratiques culturelles importantes."Photo: DumawishAlive.Org

"UNSAFE TO CONSUME: Despite warnings, people fish the Duwamish

People aren’t supposed to eat the fish they catch in the Duwamish. But here’s the dirty river’s dirty secret: They do.

“People fish on the river,” said B.J. Cummings of the Duwamish River Cleanup Coalition, a nonprofit coalition of environmentalists, neighborhood groups, local businesses and Duwamish tribes. “These are people with little or no income and people for whom fishing is a really important cultural practice.”

The river is a source of food for tribal, immigrant and low-income anglers, despite post warnings telling them not to eat the fish.

A recent survey conducted by Public Health -- Seattle & King County confirmed that anglers are eating what they catch. Some because they don’t understand the warnings, or falsely believe that cooking will remove contamination. Others because they said they don’t believe the warnings, or don’t care.

Morgan Barry, an outreach educator for Public Health – Seattle & King County, who helped organize the survey, recalls an encounter with an older man who was fishing the river. He told her he used to live downwind of the Hanford Nuclear Reservation, she recalled, and that he used to work with asbestos in the shipyards. “He told me, ‘Everybody gets cancer,’ ” she said. In his world, that was just the way it was.

There are some 42 chemicals above federal standards in the river bed, including PCBs, dioxins, carcinogenic hydrocarbons, and arsenic. They are all chemicals known to cause cancer or other health effects, including reproductive harm, and immune system or neurological disorders.

The chemicals concentrate in the flesh of fish that spend their lives in the river, especially the bottom fish that feed off bugs and other nutrients in the river’s bottom. The various cleanup options won’t completely remove the need for fish advisories, Cummings said.

That’s a no-win situation, said Cummings. If the advisories work and people obey them, they take away a food source from people who need it. If they don’t work and people eat the fish anyway, they can get sick.

Lack of access to healthy food and good nutrition are significant issues for the neighborhoods along the river, yet none of the proposed cleanup options, which range in cost from $230 million to $1.3 billion, will get the river clean enough for people to safely consume as much resident fish and shellfish as they want.

That has already created tension between community activist groups, who want the river clean enough to fish for food, and the EPA, which says it may be impossible to clean it up to the point where no “fish advisories” limiting consumption will be needed.

That’s because no matter how much “historical pollution” is removed from the immediate five-mile stretch of river, new contamination leaks in from upstream all the time – pollution for which the EPA says it is not responsible.

“We don’t know if it’s possible to get to zero (levels of contamination) in the Duwamish,” said Wenona Wilson, head of the Environmental Justice group for Region 10. “Our job is to reduce the risk as much as possible in the most effective way.”

The coalition has been pushing the EPA to consider cleaning up the upriver sources of contamination so that people could eat more of the fish.

From an environmental justice perspective, having permanent fishing advisories but not upriver source control is not acceptable, she said. “They’re asking people to change really important cultural practices.”"

Excerpts of article written by Carol Smith from InvestigateWest published here: http://invw.org/content/unsafe-to-consume-despite-warnings-people-fish-the-duwamish

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