Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Saturday, April 9, 2011

Pollution - la biodiversité des algues essentielle


La biodiversité est essentielle à la santé des écosystèmes, et des études scientifiques ne cessent de confirmer cette affirmation. Une étude sur la biodiversité à l'université du Michigan s'est penchée sur la biodiversité des différents types d'algues et leur capacité à nettoyer les cours d'eau.

La planète terre est engagée dans une période d'extinctions massives d'espèces vivantes. Une nouvelle étude nous propose une raison additionnelle pour protéger la biodiversité: c'est une façon naturelle d'assainir les cours d'eau pollués.

Les activistes environnementaux ont longtemps décrié qu'une biodiversité fléchissante était un indicateur de perte de services gratuits fournis par l'écologie comme le nettoyage des cours d'eau, le contrôle des espèces nuisibles et les maladies ainsi qu'une augmentation de rendements des pêcheries. La toute dernière étude publiée dans la revue Nature, nous explique comment cela fonctionne, démontrant que les cours d'eau qui contiennent davantage d'espèces ont une meilleure qualité de l'eau que les cours d'eau qui en ont moins.

Les espèces dont il est question sont les micro-organismes comme les algues qui incorporent les éléments de la pollution dans leur organisme. Plus il y a de types d'algues dans un cours d'eau, chacun dans son propre micro-habitat, mieux ils se débrouillent collectivement pour filtrer la pollution dans l'eau. "Si nous entretenons les cours d'eau dans leur état naturellement diversifié, ces cours d'eau que nous aimons pour nos loisirs, pour leur beauté, pour pêcher, etc... travaillent par eux-mêmes à nettoyer l'eau pour nous." dit Bradley Cardinale, l'auteur de l'étude. "L'une des conclusions de l'étude est que si nous aidons la nature faire ce qu'elle peut mieux faire par elle-même, nous n'avons pas besoin de construire des usines de traitement dispendieuses partout sur la planète."

Pour en arriver à ces conclusions, Cardinale a monté 150 modèles miniatures de cours d'eau qui imitent différentes conditions naturelles aux États-Unis. Il y a ajouté un des 8 variétés d'algues et a ensuite mesuré le degré de nettoyage dans chacun des petits cours d'eau. Le polluant visé dans l'étude était le composé de nitrogène appelé nitrate, un sous-produit habituel des engrais de synthèse que Cardinale appelle "le plus grand problème de l'eau de la planète". Le nitrate cause les zones mortes dans le Golfe du Mexique, les explosions d'algues toxiques et les marées rouges, selon lui.

Les 8 espèces d'algues de l'étude enlevaient le nitrate des ruisseaux 4,5 plus vite, en moyenne, qu'une seule espèce laissée à elle-même, selon l'étude financée par le National Science Foundation. L'une des espèces connue sous le nom de "filamentous snotty algae" fait du bon travail à elle seule pour absorber le nitrate et d'autres nutriments dans les cours d'eau, mais elle sent mauvais et les autres espèces n'aiment pas s'en nourrir, dit Cardinale.

Connaître les bienfaits de la biodiversité est important parce que les scientifiques constate que la planète terre s'engage dans une ère d'extinctions massives: jusqu'à 75%, ou peut-être plus, disparaissent pour toujours. Cardinale est certain que cette tendance est due au fait que les régions où ces espèces vivent sont détruites. "Ce n'est pas nécessairement à cause de ce que nous avons perdu jusqu'à date" dit-il. "C'est que la vitesse des extinctions est tellement rapide à comparé avec ce que nous savons est normal."
La vitesse des extinctions sont maintenant entre 100 à 1,000 fois plus rapide que la normal, et entre 30% et 50% des espèces pourraient être disparues d'ici l'an 2100 selon Cardinale.
"Biodiversity Vital To Streams As Extinctions Rise

Streams contain a variety of types of algae that remove pollutants from the water. This microscope image shows several species of algae similar to those used in the University of Michigan biodiversity study. As Earth enters a period of mass extinction, a study released on Wednesday (April 6 2011) offers a new reason to preserve biodiversity: it's an effective, natural pollution scrubber in streams.

Environmental activists have long warned that waning biodiversity means the loss of such ecological services as stream-cleaning, control of pests and diseases and increased productivity in fisheries. The latest study, published in the journal Nature, shows how this works, demonstrating that streams that contain more species have better water quality than streams that have fewer.

The species being discussed are microorganisms such as algae that incorporate elements of pollution into their bodies. The more types of algae there are in a stream, each with a minutely different habitat, the better they are collectively at filtering pollution out of the water. "If we were to maintain streams in their naturally diverse state, these streams that we love for their recreation, for their beauty, for fishing, etc. ... have the tangential benefit of cleaning up our water for us," said Bradley Cardinale, the study's author. "One implication (of the study) is, if we let nature do its thing, we don't have to run around creating very expensive water treatment plants all over the planet," Cardinale, of the University of Michigan, said by telephone.

MINI-STREAMS AND HUNGRY ALGAE

To reach his conclusions, Cardinale set up 150 miniature model streams that mimic the varied conditions of natural streams in the United States. He added from one to eight varieties of algae and measured how well the mini-streams got cleaned. The pollutant they targeted was a nitrogen compound called nitrate, a common by-product of chemical fertilizers that Cardinale called "the world's single greatest water quality problem." Nitrate is responsible for the hypoxic "dead zone" in the Gulf of Mexico, outbreaks of toxic algae and red tides, he said.

The full eight-species mix of algae removed nitrate from streams 4.5 times faster, on average, than a single species alone, according to the study, which was funded by the National Science Foundation. One species known as filamentous snotty algae does a good job on its own of taking in nitrate and other excess nutrients from stream water. But it smells bad and most other species don't like to eat it, Cardinale said.

Knowing the benefits of biodiversity is important because scientists see Earth entering a period of mass extinction when as much as 75 percent or more of the life on the planet vanishes forever. Cardinale said there is little doubt that this trend, largely due to the destruction of places where many different species live, has already begun. "It's not necessarily how much we've lost already," he said. "It's that the rate of extinction is so outrageously high compared to what we know is normal."

The rates of extinction now are between 100 to 1,000 times faster than normal, and between 30 percent and 50 percent of species could be lost by 2100, Cardinale said."

Excerpts from article written by Deborah Zabarenko for Reuters published here: http://planetark.org/enviro-news/item/61705

No comments:

Post a Comment