Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Tuesday, May 10, 2011

Boues municipales, et parasites dans la nourriture

Photo: BakersfieldNow.com

Sydney est la plus grande ville de l'Australie et est la capitale de New South Wales, l'état le plus peuplé de l'Australie. Mais ses habitants commencent à tomber malade avec des parasites habituellement rencontrés dans les pays du Tiers Monde, et l'on suspecte que c'est parce que des boues municipales sont employées comme engrais pour faire pousser des récoltes que les humains consomment par la suite. Voici la traduction libre d'un article local.

Des parasites associés aux engrais d'égouts et les citoyens de Sydney attrapent des maladies d'estomacs.

Les égouts humains utilisés comme engrais sur des fermes dans New South Wales sont pointés du doigt lors d'une épidémie de parasites du Tiers Monde dans Sydney, en Australie. Les médecins soupçonnent que c'est la stratégie de biosolides de Sydney Water qui est à blâmée: 180,000 tonnes d'excréments humains sont transformés en engrais à tous les ans, et pourraient être la source d'émergence d'un parasite de l'estomac, Blastocystis hominis, habituellement détecté dans les eaux polluées des pays du Tiers Monde. Ce parasite se propage par les excréments, et un 2e parasite souvent trouvé avec lui, le Dientamoeba fragilis.

Les 2 parasites provoquent des crampes, un abdomen ballonné, de la diarrhée, de la perte de poids et la fatigue.

Des tests confidentiels de microbiologie faits par Sydney Water depuis les 4 derniers mois et obtenus par le quotidien The Sunday Telegraph ont détecté D. fragilis dans un de 5 spécimens d'eaux usées primaires. Les tests ne regardaient pas pour la présence de Blastocystis hominis.

Les déchets solides obtenus des eaux usées sont transformés en biosolides et envoyés vers 20 fermes dans NSW pour engraisser les sols selon un programme de développement durable.

Le professeur Kerryn Phelps, ancienne patronne du Australian Medical Association, dit qu'il est nécessaire de faire une enquête indépendante sur cette pratique après qu'un nombre croissant de patients souffrent d'avoir ces parasites dans leur corps. "J'ai remarqué une augmentation de ces pathogènes dans des personnes qui n'ont pas voyagé outre-mer."dit-elle. "180,000 tonnes de boues municipales partiellement traitées par année sont utilisées comme engrais et le programme n'a pas été évaluer par une étude indépendant. Du point de vue de santé publique, nous semblons avoir un problème grave."

La Suisse et l'Autriche ont interdit l'usage des boues municipales comme engrais, tandis qu'en Suède et dans certaines parties de l'Allemagne, les supermarchés ne vendent pas des récoltes engraissées avec des biosolides.

Trois études publiées dans des journaux internationaux médicaux et de santé publique ont rapporté avoir trouvé des résidents qui vivent près des terres où les biosolides sont épandus ont un taux de fréquence de maladies statistiquement plus élevé. La plus récente de cette étude, un sondage de santé fait en 2007 auprès de résidents vivant près de champs agricoles près de l'Ohio qui acceptent des biosolides, qui a été publié dans le journal international Archives of Environmental & Occupational Health disait ceci: "Les résultats ont révélés que certains symptômes liés à la santé étaient statistiquement élevés d'une façon importante parmi les résidents qui étaient exposés. L'étude suggère un risque plus élevé pour certaines maladies respiratoires, gastro-intestinales et autres parmi les résidents vivant près des champs agricoles sur lesquels les biosolides étaient acceptés."

Pourtant, la Santé Publique du NSW n'a pas étudié les impacts de son programme sur la santé, et n'a pas fait des tests sur les fermes où du blé, du canola et de l'orge ont été cultivés où le sol avait été fertilisé avec des excréments.

Un important gastroentérologue, le professeur Thomas Borody, qui a mené de la recherche qui a appuyé l'équipe qui a gagné un prix Nobel pour avoir trouvé le remède contre les ulcères d'estomac, dit qu'une enquête doit être menée sur le programme de biosolides afin de pouvoir assurer le grand public que les excréments humains n'infectent pas notre chaîne alimentaire. Il dit que pendant les 10-15 dernières années, 1,500 personnes ont été diagnostiqué avec du D. fragilis et Blastocystis dans son cabinet. "Si nous allons consommer de la nourriture qui a poussé avec ces biosolides, il serait bon d'avoir un certain niveau de certitude que cette nourriture n'a pas ces pathogènes." dit-il. Il ajoute que le parasite Plastocystis homonis est difficile à tuer dans les humains. "Le problème, à part des parasites, est aussi les virus." dit-il. "Les matières fécales transmettent les virus qui donnent la diarhée. Ce qui nous inquiète davantage avec les cas d'hépatite B et C, c'est de ne pas savoir comment on l'attrape. Certaines personnes n'ont jamais utilisés de seringues."

L'infection mystérieuse d'une maman

Une mère de Sydney, Amity Smith s'est fait dire plusieurs fois par des médecins que la cause de sont estomac gonflé, de ses grandes douleurs, ses crampes et sa fatigue était le syndrome du côlon irritable. Pendant 4 ans, Mme Smith de Lilyfield adépensé des milliers de dollars pour rencontrer des gastro-entérologistes, des naturopathes, des diététiciens et des médecins de médecine générale reconnus. "J'avais l'air d'une femme enceinte de 6 mois. Je ne pouvais pas porter des vêtements ordinaires." dit-elle. "Cela s'empirait de plus en plus et impactait ma qualité de vie. J'avais un peu mal, je me sentais lasse et irritée." En désespoir de cause, Mme Smith, à l'âge de 37 ans, est allé chez une clinique spécialisée, le Centre for Digestive Diseases, en janvier. Les tests ont révélé qu'elle avait 2 parasites, dientamoeba fragilis et blastocystitis hominis, dans son système digestif. Cela a pris deux infusions de traitement anti-parasitaire pour tuer les pathogènes.

Mme Smith est à faire tester ses 2 fils. "Le docteur dit que cela était venu par voie fécale-orale, en mangeant de la nourriture contaminée ou en buvant de l'eau qui n'avait pas été traitée correctement dans des pays du Tiers Monde, mais je n'avais pas voyagé dans des pays du Tiers Monde!" dit-elle.

Sydney Water dit ne pas s'inquiéter des parasites

Malgré les discussions dans les journaux médicaux sur la transmission de D. fragilis, et le fait qu'une étude récente ait démontré les incidences bien plus fréquentes dans les banlieues nord de Sydney que dans Brisbane ou l'ouest de l'Australie, le porte-parole de Sydney Water dit que le pathogène n'est pas inquiétant et ne survivrait probablement pas longtemps en dehors d'un corps vivant. "Sydney Water ne connaît pas de cas de maladies causées directement par les biosolides." dit le porte-parole.

L'ancien gérant général de Pittwater City Council, Agus Gordon a pris sa retraite en 2006 et dit que Santé Publique de NSW l'a avisé de ne pas utiliser des biosolides sur les ovales sportifs parce qu'ils n'étaient pas sécuritaires auprès des enfants. "Le problème avec les biosolides était qu'au moment où nous avions été avisés qu'il y avait une possibilité qu'il y avait des pathogènes dans les biosolides." dit-il. "Nous nous posions cette question: si nous utilisons ce produit, sera-t-il sécuritaire pour les gens, surtout pour les enfants qui joueront dans ces champs, surtout s'ils se blessent ou s'égratignent? À ce moment-là, nous ne l'avons pas fait parce que nous ne pouvions pas avoir de garantie."

Le porte-parole de NSW Health dit que si les directives de l'EPA étaient respectées, l'usage des biosollides ne poserait probablement pas de danger à la santé publique. Les consignes de l'EPA, dans un bouquin de 92 pages, disent que si les biosolides sont épandus sur des terres agricoles, les récoltes comme des pommes de terre, de la laitue ou de la tourbe ne devraient pas y pousser pendant une période allant de 18 mois à 5 ans. Il y a aussi un règlement de récolte de 30 jours pour les moulées d'animaux et les récoltes de fibre. "Où il y a un risque élevé d'exposition du public, l'accès devrait être interdit par des clôtures et une attente d'un an après les épandages de biosolides." disent les directives.

Le gérant de la qualité de l'eau et du programme de santé publique de Sydney Water Peter Cox ne pouvait pas donner une réponse définitive quand on lui a demandé si les pathogènes pouvaient se transférer des biosolides aux humains, devenant ainsi un danger pour la santé. "Ce que nous faisons est que nous respectons les directives pour s'assurer que les biosolides sont sécuritaires pour l'usage que nous en faisons." dit-il. "Les pathogènes peuvent survivre en très petit nombre mais pas assez pour faire du mal. Il y a beaucoup, beaucoup de pathogènes et cela dépendra du spécimen de biosolide que vous aurez prélevé pour faire analyser. La gérance des biosolides qui incluent le traitement et le potentiel d'exposition, est bien présent pour qu'il n'y ait pas de risques à la santé."

Sydney Water ne teste pas ses biosolides pour détecter les 2 pathogènes et ne veut pas dire pour quels pathogènes elle fait faire des tests, ou même si elle en fait.Photo: Henry A. Barrios

"Parasites linked to sewage fertiliser as stomach bugs grip Sydney

Human sewage used as fertiliser on farms across NSW (New South Wales) is being blamed for a breakout of Third World parasites across Sydney (Australia). Doctors fear the Sydney Water biosolids strategy, which turns 180,000 tonnes of human waste into fertiliser yearly, could be behind the emergence of a gut bug, Blastocystis hominis, usually found in dirty water in Third World countries and spread via faeces, and a second parasite which often accompanies it, Dientamoeba fragilis.

Both cause cramps, distended abdomen, diarrhoea, weight loss and fatigue.

Confidential microbiology tests, signed off on by Sydney Water in the past four months and obtained by The Sunday Telegraph, detected D. fragilis in one in five samples of primary wastewater. The tests did not look for Blastocystis hominis.

Solid waste removed from the sewage is turned into biosolids and sent to 20 farms in NSW to enrich soil under a sustainability program.

Professor Kerryn Phelps, former head of the Australian Medical Association said there needs to be an independent inquiry into the practice after detecting an increasing number of patients with the parasites in their gut. "I've noticed an increase in these pathogens in people who have not travelled overseas," she said. "One hundred and eighty thousand tonnes of partially treated sewage is being used as fertiliser annually and the program had not been independently assessed. "From a public health point of view, we have what appears to be a significant problem."

Switzerland and Austria have banned the use of sewerage sludge as fertiliser, while in Sweden and parts of Germany, supermarkets do not stock products treated with biosolids.

Three studies, published in international medical and public health policy journals, found residents living near land where biosolids are used suffered a statistically higher rate of illness. The most recent, a 2007 health survey of residents living near Ohio farm fields which use biosolids, published in the international journal, Archives of Environmental & Occupational Health, said this: "Results revealed that some reported health-related symptoms were statistically significantly elevated among the exposed residents. The findings suggest an increased risk for certain respiratory, gastrointestinal and other diseases among residents living near farm fields on which the use of biosolids was permitted."

Yet, NSW Health has not reviewed the health impacts of the program nor conducted tests on the wheat, canola and barley farms where soil has been fertilised with faeces.

Leading gastroenterologist, Professor Thomas Borody, who carried out research supporting the team that won a Nobel Prize for cure of stomach ulcers, said there needs to be an investigation into the biosolids program to give the public certainty that human faeces is not infecting our food supply. He said in the past 10 to 15 years, 1500 people had been diagnosed with D. fragilis and Blastocystis in his practice. "If we are going to be using foods grown on crops which use these biosolids it would be good to have a certain level of assurance that they are not carrying pathogens," he said. He said the parasite Blastocystis homonis was difficult to kill in humans. "The problem, apart from parasites, is viruses," he said. "Faecal matter transmits viruses that give you diarrhoea. What worries us more is the sporadic case of Hepatitis B and C when you do not know how it has been caught. Some people have never used needles."

Mum's mystery infection

SYDNEY mum Amity Smith was told repeatedly by doctors that the cause of her distended stomach, extreme pain, cramping and fatigue was irritable bowel syndrome. For four years, Ms Smith, of Lilyfield, spent thousands of dollars visiting leading gastroenterologists, naturopaths, dieticians and GPs. "I'd look six months pregnant. I couldn't wear normal clothes," she said. "It was gradually getting worse and worse and affecting my life more. I'd get a little bit of pain, and I felt lethargic and irritable." As a last resort, Ms Smith, 37, went to a specialist clinic, the Centre for Digestive Diseases, in January. Tests revealed she had two parasites, dientamoeba fragilis and blastocystitis hominis, in her gut. It took two infusions of anti-parasitic treatment to kill the pathogens.

Ms Smith is now having her sons tested. "The doctor said it was transferred through the faecal-oral route, from eating contaminated food or drinking water that hasn't been treated properly in Third World countries, but I haven't been travelling to any Third World countries," she said.

Sydney Water says parasite not a concern

Despite the discussion in medical journals about the transmission of D. fragilis, and the fact a recent study showed its incidence was far higher in Sydney's northern suburbs than in Brisbane or Western Australia, Sydney Water's spokesman said the bug was not a concern and was unlikely to survive for long outside the body. "Sydney Water is unaware of any cases of illnesses directly caused by biosolids," the spokesman said.

Former general manager of Pittwater City Council, Angus Gordon, who retired in 2006, said NSW Health advised him not to use biosolids on sports ovals because it was not safe around children. "The problem with biosolids was, at the time we were being advised, that there was the possibility of pathogens being within the biosolids," he said. "We were asking the question: if we were to use this material would it be safe for people, particularly children, to play on those fields, given that people do sustain injuries and grazes? "At the time we rejected it on the basis that we weren't able to get the assurances."

NSW Health's spokesman said if Environmental Protection Authority (EPA) guidelines were adhered to, the use of biosolids was unlikely to present a risk to public health. The 92-page long EPA guidelines state that if biosolids are used on agricultural land, crops - from potatoes to lettuce and turf - should not be grown for between 18 months and five years. There is also a 30-day harvesting rule for animal feed and fibre crops. "Where there is a high potential for public exposure, access should be restricted by fencing and signing for one year after biosolids application," the guidelines state.

Sydney Water's water quality and public health program manager Peter Cox could not give a definitive answer when asked whether pathogens could be transferred from biosolids to humans, posing a health risk. "What we do is we manage the guidelines to make sure that the biosolids are safe for the purpose that they are used," he said. "Pathogens can exist in very low numbers but not enough to cause any harm. "There are lots and lots of pathogens and it will depend on the individual bit of biosolid that you pick up to analyse. The whole management of biosolids, which includes treatment and potential for exposure, is there so that it doesn't cause a risk to health."

Sydney Water does not test its biosolids for the two pathogens and would not reveal which, if any, it does test for."

Excerpts from article written by Sharri Markson published in The Sunday Telegraph here: http://www.dailytelegraph.com.au/news/parasites-linked-to-sewage-fertiliser-as-stomach-bugs-grip-sydney/story-e6freuy9-1226051794833Photo: Greg Agnew

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