Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Wednesday, May 11, 2011

Produits pétroliers - on devrait s'en sevrer

Photo: cajuntvnetwork.com

Un éditorial d'un quotidien de la Pennsylvanie critique la volonté des politiciens des États-Unis qui veulent orienter leur indépendance énergétique vers le forage pétrolier et gazier chez eux au lieu de se diriger vers les énergies renouvelables. Cet éditorial pourrait tout aussi bien s'adresser aussi aux citoyens et politiciens du Canada qui subventionnent les sales sables bitumineux et le pétrole et le gaz de schiste, sur terre, dans l'Arctique et dans l'estuaire du Saint-Laurent.

Ne devrait-on pas viser vers le sevrage du pétrole?

Peut-être que Sarah Palin n'a pas besoin de se faire élire comme présidente des États-Unis. Un vote qui a passé la semaine dernière dans le House laisse pensez qu'on a déjà adopté son fameux slogan"drill, baby, drill" comme sa politique officielle vers l'indépendance énergétique.

La loi Restarting American Offshore Leasing Now Act a été votée 266 pour, 149 contre dans la chambre contrôlée par les Républicains. Mais le Senate Démocrate risque de ne pas avaler cette pieuvre.

Quelqu'un doit rappeler à l'équipe de forage que ce n'est pas suffisant de sevrer le pays du pétrole des autres pays. Les combustibles fossiles polluants et causant les changements climatiques doivent être remplacés par des énergies alternatives plus propres, moins dispendieuses, dont le solaire et l'éolien.

Les proposants du forage passent à côté des avantages financiers à long terme des énergies alternatives. À la place, ils veulent profiter de la colère des Américains à cause des hausses du prix de l'essence pour faire la promotion du forage en haute mer.

Ce n'est pas un calcul mauvais: bien sûr que les prix à la pompe ont déjà augmenté et sont plus que $4 le gallon pour l'essence régulière dans certaines régions et explique que dans les sondages, 67% des Américains sont pour le forage dans les régions côtières. Mais tout foreur qui laisse croire que ce projet de loi du House va faire descendre le prix de l'essence n'est pas honnête. Cela pourrait prendre 10 ans entre l'octroi des permis et l'extraction du pétrole ou du gaz des fonds des océans.

Faire passer cette loi pourrait envoyer un message aux marchés mondiaux que les États-Unis sont sérieux quand ils se décident à exploiter leurs ressources naturelles, selon certains Républicains. Mais un message plus fort pourrait être lancé en mettant plus d'emphase en finançant le développement de sources d'énergie d'avenir, pas celles du passé pollué.

Le projet de loi du House prévoit l'octroi de permis de forage tout le long des côtes de la Virginie, davantage dans le Golfe du Mexique également. D'autres projets de loi attendent en coulisse pour permettre le forage sur les côtes de la Californie, l'Alaska, et sur la côte est du Maine jusqu'en Caroline du Nord.

"La plus grande menace pour les côtes du New Jersey est le Congress" dit Jeff Tittel, le directeur du Sierra Club de New Jersey. "La seule huile que nous voulons voir sur les plages du New Jersey, c'est l'huile de bronzage."

Mais cela n'est pas l'opinion populaire dans les états du Golfe impactés par l'explosion de la plateforme de BP et les autres régions côtières où les gens sont désespérés pour des emplois que l'exploration côtière pourrait leur donner. Ils méritent qu'on les aide, mais leur désespoir ne devrait pas être le principal facteur de décision des politique énergétiques des États-Unis. Photo: Star Telegram

"Inquirer Editorial: Isn't the goal less oil?

Maybe Sarah Palin doesn't need to be president. A vote last week suggests the House has already adopted her "drill, baby, drill" slogan as its official policy for energy independence.

The Restarting American Offshore Leasing Now Act was passed Thursday (May 5 2011) by a vote of 266-149 in the Republican-controlled chamber. But the Democratic Senate is unlikely to treat the measure as kindly.

Someone needs to remind the drill team that it's not enough to wean the nation off of foreign oil. Polluting, climate-changing fossil fuels must be replaced by cleaner, less expensive energy alternatives, including solar and wind.

Drilling supporters blithely ignore the long-term cost benefits of alternative fuels. Instead they want to exploit Americans' rage at the high price of gasoline to push for more coastal waters to be opened up for oil exploration.

It's not a bad calculation. Certainly, pump prices that have already jumped past $4 for a gallon of regular in some areas of the country are a factor in new polls that say 67 percent of Americans now support offshore drilling.

But any driller who suggests the House bill will bring gas prices down any time soon isn't being honest. It can take 10 years between granting leases and extracting oil or gas from the ocean.

Rep. Doc Hastings (R., Wash.), chairman of the House Natural Resources Committee, says making the bill law would "send a strong signal to the world markets that the U.S. is serious about producing our resources."

But a stronger signal would be sent by placing more emphasis on funding the development of fuel sources that have a foot in America's future, not in its polluting past.

The House bill calls for the Virginia coast and more of the Gulf of Mexico to be available for oil leases. Waiting in the wings are bills to allow drilling off of Southern California, Alaska, and the shoreline from Maine to North Carolina.

"The biggest threat to the New Jersey coastline is Congress," says New Jersey Sierra Club director Jeff Tittel. "The only oil we want to see on the beaches of New Jersey is suntan oil."

But that isn't the prevailing attitude in Gulf states affected by the BP oil rig explosion and other coastal areas where people are desperate for the jobs that more offshore oil exploration can bring. They deserve help, but their desperation shouldn't determine the course of U.S. energy policy."

Excerpts from an editorial published here: http://www.philly.com/philly/opinion/20110510_Inquirer_Editorial__Isn_t_the_goal_less_oil_.htmlPhoto: David Dodge / The Pembina Institute

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