Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Sunday, June 12, 2011

Crue de 2011 - le Vermont et le Québec doivent se préparer

Photo: Glenn Russell - Free Press

Voici une traduction libre d'un article écrit suite à la rencontre Charest - Shumlin, le gouverneur de l'état du Vermont dernièrement, pour discuter des inondations inhabituelles du lac Champlain et de la rivière Richelieu.

Un autre orage s'abat sur le bassin versant du lac Champlain pendant que le gouverneur du Vermont Peter Shumlin s'adresse à un groupe de protecteurs du lac, en compagnie du Premier Ministre du Québec. Le sujet de l'heure est une meilleure façon de faire face aux crues et aux dangers qui viennent avec des inondations extraordinaires. Le lac Champlain a atteint des niveaux records ce printemps 2011. L'occasion était le souper annuel des Friends of Northern Lake Champlain, le plus important OGN de protecteurs de lacs. Shumlin affirme qu'il est trop tôt pour proposer des actions spécifiques sur ce que le Vermont et le Québec pourraient faire, mais que la météo extrême qui vient avec les changements climatiques nécessitera des changements dans notre façon de penser et la façon dont les gouvernements se préparent pour l'avenir.

"Nous devons pensez en grand. Nous devons être réalistes: le défi n'est pas moindre, il est gigantesque." dit-il. Le gouverneur du Vermont a dit que Charest lui a demandé comment ils pourraient travailler ensemble pour faire face à la musique, et est-ce que nos prévisions sur le niveau du lac doivent s'adapter?" Après en avoir discuté, ils sont venu à la conclusion qu'ils doivent inclure le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, dans leurs discussions. "Nous sommes préoccupés par les besoins en ressources pour résoudre les problèmes causés par les niveaux plus élevés de l'eau." dit Shumlin. "Nous devons changer notre façon de présumer les endroits où nous pouvons vivre et nous divertir. Nous devons planifier pour les 50 prochaines années qui pourraient bien être bien plus arrosées."

Plus tard dans la soirée, le commissaire en environnement David Mears disait que le travail à faire devait inclure la protection et la restauration des plaines inondables qui absorbent et ralentissent le courant de l'eau dans les rivières, réduire le ruissellement des eaux pluviales venant des milieux urbains et peut-être même apprendre à faire de l'agriculture sans drainage artificiel qui assèche les champs mais qui accélère le ruissellement agricole vers les rivières déjà en crue. Pendant qu'il parlait, des photos montages présentés par les Friends nous montraient des images de la crue de cette année sur un grand écran. "Où sont les fosses septiques?" demande une image, pour ensuite montrer des photos de maisons riveraines prises ce mois-ci, avec leurs champs d'épuration inondés. "La pollution venant des fosses septiques défectueuses sont comme de la dynamite pour provoquer des floraisons d'algues bleues-vertes." avertissait une autre image.

Autour des tables, les résidents racontaient leur histoire de maisons inondées. Ceux qui sont venus du nord ont dû passer par le lac Champlain. Des petites vagues se brisaient sur la voie direction sud de l'autoroute 7. Buzz Hoerr de Colchester et sa famille sont dans leur 5e semaine de faire la navette pour sortir de leur maison en chaloupe. Tim Smith, un exécutif de Frankllin County, regarde l'eau monter sur son plancher de bois de sa gallerie: l'eau est venu à un pouce du rez-de-chaussé de son camps d'été, dit-il, et 4 des 6 propriétaires de camps d'été sur sa rue ont vu leur balcon se faire emporter par le courant.

À côté de lui, Lauren Lavallee avait aussi son histoire à raconter: le chalet de sa famille a 1 pied d'eau dedans. "Le chalet est là depuis 200 ans, et les murs commencent à s'effondrer, couverts de moisissures. Nous allons peut-être devoir le démolir." dit-elle.

Pour Newton et Darlene Reynolds, des propriétaires d'une ferme laitière, la soirée était un répit des frustrations qui viennent avec la crue. À cette date-ci l'an passé, les premiers foins étaient déjà engrangés et les 550 acres étaient presque tous semés de maïs-grain. Cette année, les semis ne sont pas encore commencés et bien peu de fourrage a pu être récolté de leurs champs saturés d'eau. Ils ont déjà commencé à calculer les quantités de moulée ils devront acheter pour nourrir leurs 450 laitières pour l'hiver prochain pour compenser une récolte qu'ils prévoient déjà très mince et du fourrage qu'ils pensent sera pauvre en protéines.

Quand on leur a demandé ce que c'était que d'être un fermier ce printemps, Newton Reynolds a répondu: "Stressant. Coûteux." Photo: Iowa State University

"Vermont, Quebec plan for higher lake levels

As yet another rainstorm pounded the Lake Champlain basin Thursday evening, Gov. Peter Shumlin told a group of lake advocates he has begun to talk with Quebec Premier Jean Charest about changes the state and province will have to make to address flood threats. With the lake at record high levels this spring, talk about flooding ran like a river through conversations at the annual dinner of the Friends of Northern Lake Champlain, the largest grassroots group of lake advocates. Shumlin said it was too early to offer specifics about the investigations Vermont and Quebec will undertake, but said extreme weather driven by climate change will require a change in thinking and the way governments plan for the future.

“We’ve got to think big. We have to be realistic that the challenge is not smaller, it is greater,” he said. The governor said Charest asked him, “How do we work together to face the music, that our assumptions about lake levels have to change?” After his remarks, Shumlin said he and Charest will draw New York Gov. Andrew Cuomo into their discussion. “We’re concerned about how we get the resources to solve the new reality of higher water levels,” Shumlin said. “Our assumptions about the places we live and recreate have to change. We need to think about how we plan for the next 50 years” of what is likely to be wetter weather.

Later in the meeting, Environmental Conservation Commissioner David Mears said the work ahead includes protecting and restoring floodplains that trap and slow down the rush of water in rivers; reducing stormwater flows from urban areas; perhaps even learning to farm without tile drains that keep fields drier but speed runoff into swollen rivers. As he spoke, photographs assembled by the Friends of this spring’s flooding played on big-screen television. “Where are the septic systems?” the first slide asked, followed by photographs taken this month of lakeshore homes and septic fields drowned in water. “Pollution from failed septic systems can be like rocket fuel for algae blooms,” another slide warned.

Around dinner tables at the Tyler Place resort, residents recounted their own tales of flooded homes. Those who approached the dinner from the north drove through Lake Champlain. Small waves were lapping over the southbound lane of U.S. 7. Colchester resident Buzz Hoerr and his family are in their fifth week of commuting from their home in a rowboat. Franklin County economic development executive Tim Smith has watched the water rise through the floorboards of his Maquam Shore porch. Water has come within one inch of the main floor of the summer cottage, he said, and owners of four of the six camps on his road have watched their decks wash away.

Sitting next to him, Lauren Lavallee topped that tale. Her family’s South Hero cottage has a foot of water in it. “It’s 200 years old, and the walls are buckling and covered with mold. We may just have to tear it down,” she said.

For Alburgh dairy farmers Newton and Darlene Reynolds the evening was a respite from flood frustration. At this time last year the couple had their first-cut hay all harvested and had planted most of their 550 acres of corn. This year, the corn has yet to go in the ground and little hay has been harvested from their sodden fields. Already they are calculating how much additional grain they will have to buy for their 450 milkers next winter to make up for a smaller corn crop and late-harvested hay that is too low in protein.

Asked what it is like to be a farmer this spring, Newton Reynolds said, “Stressful. Expensive.”"

Excerpts from article written by Candace Page from Free Press published here: http://www.burlingtonfreepress.com/article/20110531/NEWS02/110530012/Vermont-Quebec-plan-higher-lake-levels

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