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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Tuesday, June 14, 2011

Pollution - l'acidification des océans rendent les poissons sourds?

Photo: wikipedia

Il n'est pas clair si les poissons clowns élevés dans de l'eau de mer acidifiée sont sourds ou tout simplement ont perdu la capacité de réagir aux bruits dangereux, mais il semblerait que la pollution qui est responsable de l'acidification des océans pourraient mettre en doute la survie de certaines espèces de poissons.

Les GES, en se dissolvant dans les océans de la planète aurait des effets bizarres sur les réactions normales des jeunes poissons qui devraient se sauver de bruits qui signalent du danger. Quand ils sont élevés dans de l'eau qui imiterait les conditions futures des océans, les poissons clowns juvéniles semblent parfaitement disposés à nager vers des bruits qui reproduisent des sons entendus dans des formations de coraux durant la journée, une période de la journée très dangereuse pour les alevins, selon l'écologiste Steve Simpson de l'université de Bristol en Angleterre. "Quand vous êtes un petit poisson d'un centimètre, tout pourrait être un prédateur dangereux." dit-il.

Les poissons clowns juvéniles (Amphiprion percula) qui se cherchent un abri dans les formations de corail passe le moins de temps que possible près de tels bruits, explique Simpson. Mais ces jeunes élevés dans de l'eau qui imite les océans de 2050 passent au moins la moitié de leur temps dans le coin bruyant de l'aquarium, rapportent l'équipe de Simpson dans une publication prochaine.

En changeant la chimie des océans est l'un des impacts secondaires des GES de l'atmosphère terrestre qui viennent des cheminées d'usines et d'autres activités industrielles. Depuis les débuts de l'ère industrielle, environ 142 milliards de tonnes de dioxide de carbone générées par les activités humaines se dissous dans les océans de la planète, dit Simpson. En ajoutant le gaz à l'eau des océans, cela forme de l'acide carbonique et acidifie lentement mais sûrement l'eau des mers vers le bord acide de l'échelle des pH, et cela à un rythme qui n'a jamais été aussi rapide depuis les 650,000 dernières années.

Ce pH contrôle plusieurs étapes physiologiques, mais seulement quelques-unes ont été sujet d'études sur la chimie impliquée dans l'acidification des océans, dit Jean-Pierre Gattuso, un océanographe en biologie de Villefranche-sur-Mer de la CNRS en France.

C'est un mystère pourquoi les poissons sont rendus si nonchalants envers le bruit. Dans cette expérience, il n'y a pas de moyen de savoir si le manque de réaction est causée par la surdité, par des changements dans les capacités d'entendre ou quoique soit d'autre dans la physiologie de l'animal, selon Arthur Popper de l'université du Maryland à College Park, qui étudit le sens de l'ouïe chez le poissons.

Peut-être que les os des oreilles internes ne se sont pas développés correctement, se demande le biogéochimiste des milieux marins Justin Ries de l'université de la Caroline du Nord à Chapel Hill. Il ajoute aussi que l'acidification des océans a aussi été observée d'avoir réduit l'absorption des sons de basses fréquences, et cela pourrait impacter ce que le poisson peut entendre.

Simpson et son co-auteur Philip Munday de James Cook University à Townsville, en Australie, doutent que le poisson soit rendu sourd. Les chercheurs n'ont pas trouvé de preuves dans la physiologie des sens de l'ouïe des poissons de l'étude.

Les travaux précédents de Munday avaient démontré que les poissons exposés à des conditions que l'on prédit trouver dans les océans de l'avenir ont des comportements bizarres également, comme le manque d'intérêt dans des odeurs habituellement attirantes pour les poissons, et un manque de prudence en quittant plus souvent leurs cachettes. Les 2 chercheurs ont alors conclu qu'il y aurait donc quelque chose d'autre qui rend les poissons moins prudents.

Peut-être que les poissons peuvent entendre mais leur façon de réagir aux stimulus est changée, suggère Simpson. Ces poissons pourraient réagir comme d'autres individus stressés ou désespérés de n'importe quelle espèce qui agissent anormalement.

Munday se demande si des changements chimiques dans le sang ou les tissus des poissons exposés à des concentrations plus élevées de dioxide de carbone pourraient influencer certaines réactions du système nerveux.

S'attendre à ce que les espèces vivantes vont tout bonnement s'adapter aux changements chimiques des océans n'est pas sage, reproche Ries. Les populations des espèces sensibles diminueront à court terme, et même si les populations reviennent après une longue période d'évolution, à court terme, le coût de cette évolution pourrait être énorme, dit-il.
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"Fish ignore alarming noises in acidifying seawater

Greenhouse gases dissolving in the world’s oceans may have the eerie effect of disrupting young fishes’ natural reluctance to swim toward scary noises.

When raised in water mimicking the predicted acidifying chemistry of future oceans, juvenile clownfish appeared perfectly willing to swim toward speakers broadcasting the recorded daytime sounds of a reef teeming with predators, says fish ecologist Steve Simpson of the University of Bristol in England. “When you’re a centimeter long as a fish, anything is a predator,” he says.

Juvenile orange clownfish (Amphiprion percula) looking for a home on the reef normally spend minimal time near such noises, Simpson explains. Yet youngsters raised in water with conditions predicted for 2050 oceans spent at least half their time in the alarming-noise end of the aquarium, Simpson and his colleagues report in an upcoming Biology Letters.

Changing ocean chemistry is one of the worrisome by-products of the greenhouse gas carbon dioxide billowing into the atmosphere from smokestacks and other orifices of industrial activity. Since the beginning of the Industrial Revolution, roughly 142 billion tons of human-made carbon dioxide has dissolved into the oceans of the world, Simpson says. Adding the gas to seawater creates carbonic acid and is nudging water closer to the acidic end of the basic-acidic (or pH) scale at the fastest pace in 650,000 years.

This pH controls many physiological processes, but only a few have been investigated in terms of acidifying ocean chemistry, says Jean-Pierre Gattuso, a biological oceanographer based in Villefranche-sur-Mer with France’s national research organization, CNRS. He adds, “There is also a dearth of studies looking at the effects of ocean acidification on fish.”

Just what’s causing the fishy nonchalance about dangerous noises is the next question, and it’s a big one. In this experiment, “there is no way to know if the lack of response is related to not hearing, changes in hearing capabilities or anything else about the physiology of the animal,” says Arthur Popper of the University of Maryland in College Park, who has studied fish hearing.

Maybe the fishes’ ear bones, called otoliths, didn’t grow dense enough, muses marine biogeochemist Justin Ries of the University of North Carolina at Chapel Hill. He also notes that acidifying water has been shown to lower the absorption of low-frequency sounds, and this might have an effect on what fish hear.

Simpson and coauthor Philip Munday of James Cook University in Townsville, Australia, doubt that the fish went deaf. The researchers didn’t find abnormally sized or shaped otoliths in the clownfish in the experiment.

Munday’s earlier work has shown that fish exposed to conditions predicted for future oceans display other odd behaviors, such as disinterest in normally attractive odors and extra boldness in leaving hideouts. So both researchers speculate that there may be something more fundamental going wrong that’s causing fish to drop their guard.

Perhaps the fish can hear, but something changes how they choose to respond to cues, Simpson suggests. The fish could be like stressed or desperate individuals of any species that do things they normally wouldn’t.

Or, Munday speculates that chemical changes in the blood and tissues of fish exposed to higher levels of carbon dioxide could influence the function of the nervous system.

Just assuming that species will adapt to future ocean chemistry may not be wise, says Ries. Populations of sensitive species will shrink in the short term, and even if numbers eventually rebound in evolutionary time, “the near-term cost of that evolution could be huge,” he says."

Excerpts from article written by Susan Milius published in ScienceNews here : http://www.sciencenews.org/view/generic/id/74995/title/Fish_ignore_alarming_noises_in_acidifying_seawater

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