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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Tuesday, August 23, 2011

Gaz de schiste - la commission fédérale sur la fracturation suggère à l'industrie de régler les problèmes environnementaux

Photo: Assumption Parish Sheriff

Voici une autre traduction libre d'un article publié dans le journal The New York Times.

Bien que la commission sur la fracturation instituée par le Président Obama ait présenté le 11 août très peu de détails sur les façons que le forage pour le gaz de schiste pourrait se faire plus sécuritaire, le message de fond était clair. C'est un avertissement à l'industrie du forage du gaz de schiste: nettoyer vos dégâts et faites çà correctement, ou vos affaires pourraient en souffrir. "Dans l'ensemble, les impacts sur l'environnement doivent diminuer." dit John Deutch, le prof du Massachussetts Institute of Technology qui est à la tête de la commission. "Si le public n'est pas à l'aise en constatant que les législateurs et l'industrie ne gèrent pas rigoureusement ces questions environnementales, il y a une menace à la production."

Le rapport a été rendu public le 11 août et suggère une série de recommandations pour cumuler plus d'information sur les effets du forage et la divulgation de cette information au grand public. On n'y suggère pas de changer des lois spécifiques, ou des mesures pour les faire respecter.

Dans une entrevue, Deutch a admis que le rapport manquait de détails sur les politiques. La raison principale, dit-il, est qu'il n'y a pas de solution miracle, aucune loi, règlement ou agence ne peut régler le problème.

À la place, l'affirmation la plus impressionnante dans le rapport pourrait être le fait d'avouer qu'il y a, en effet, un problème.

Cette attitude a plu aux environnementalistes. Mais a été balayé de côté par au moins un important groupe d'industriels qui disait que les membres de la commission manquaient les connaissances nécessaires des affaires pétrolières et gazières.

Le rapport louange le boom gazier domestique. Il dit qu'il crée des emplois, encourage l'indépendance énergétique et aide l'environnement en fournissant un combustible qui brûle plus proprement.

Mais la commission rejette plusieurs arguments de longue date de l'industrie: que la fracturation hydraulique dans les formations de schiste est une technologie qui date depuis longtemps et a fait ses preuves, que l'industrie du forage est encadrée sévèrement et que les compagnies de forage font tout ce qu'elles peuvent pour protéger la santé humaine et l'environnement.

"L'argument de l'industrie qui revient toujours en disant que la fracturation se fait depuis des décennies sans problèmes plutôt que de réagir aux préoccupations diverses du public ne réussira pas." conclue le rapport.

La commission dit que les avancées en fracturation qui ont permis de rendre le forage dans le schiste faisable n'ont été développées durant la dernière décennie et présente plusieurs défis. Et l'efficacité des lois courantes n'est pas évidente.

Alors, si l'industrie et les législateurs ne peuvent pas rassurer le public et dire que le forage est sécuritaire, alors les affaires vont en souffrir, dit le rapport.

"L'absence d'un contrôle efficace fera accroître l'opposition du public et donc mettra la production continue à risque." dit le rapport. Il donne l'exemple des accidents nucléaires des années 1970 qui ont gelé l'expansion du nucléaire pour une génération.

La commission appui certains éléments de la réglementation par les états et la conformité volontaire, comme le programme appelé STRONGER (State Review of Oil and Natural Gas Environmental Regulations) dans lequel les environnementalistes, l'industrie et les législateurs examinent les programmes de réglementation des états qui acceptent de se faire réviser. Mais le rapport dit que trop peu d'états s'y soumettent et recommande plus de financement du gouvernement.

Le rapport critique "FracFocus", l'exemple le plus avancé par l'industrie pour prouver que la conformité volontaire fonctionne bien. FracFocus est un site Web qui permet aux compagnies de rapporter volontairement les chimiques employés dans la fracturation pour que le public puisse constater ce qu'on injecte dans le roc.

Le rapport dit que cet effort est bien parti, mais dit que le site, géré par un OBNL Ground Water Protection Council, n'inclue pas l'information liée aux inquiétudes de contamination d'eaux souterraines et présente les produits d'une façon qui empêche une analyse générale des chimiques.

Le rapport reproche aux critiques des forages et aux opposants d'accuser la fracturation pour des problèmes qui se produisent en réalité durant les autres étapes de forage. Le rapport écarte d'emblée la crainte que les chimiques de fracturation pourraient remonter à la surface pour contaminer les eaux souterraines. Néanmoins, le rapport fait la liste de beaucoup d'autres dangers pour l'eau, l'air et la qualité de vie.

Les réactions au rapport:

"Cela donne raison aux préoccupations qu'ont de plus en plus de citoyens vis-à-vis cette production" dit Dave Alberswerth du Wilderness Society. "Le rapport fait un bon travail en détaillant des problèmes réels du gaz de schiste."

Les réactions de l'industrie sont diverses. L'American Petroleum Institute, dont certains des membres sont des géants pétroliers mondiaux intégrés, s'est plaint que l'Energy Secretary Steven Chu aurait dû mettre un représentant de l'industrie dans le comité, connu officiellement sous le nom de Natural Gas Subcommittee of the Secretary of Energy Advisory Board. "Les recommandations du DOE (Department of Energy) devraient être claires en comprenant que premièrement, le développement pétrolier et gazier de schiste est déjà bien encadré et sécuritaire." dit Erik Milito, directeur de l'API.

La Independent Petroleum Association of America qui représente des compagnies plus petites et indépendantes, a louangé le rapport, disant qu'il démontre que le forage est équilibré, bien encadré.

"Bien que le rapport fasse plusieurs recommandations, ces recommandations sont surtout pour améliorer les connaissances du public sur le développement et augmenter l'efficacité de l'administration actuelle des risques environnementaux venant du développement du gaz de schiste." dit le président de l'IPAA Barry Russell.

Chez America's Natural Gas Alliance, un groupe industriel dédié à promouvoir le gaz naturel et ses bienfaits comme combustible propre, on a applaudi son appui à STRONGER et les compliments pour FracFocus.

Les environnementalistes ont rejeté le travail de la commission dès le début, disant que les efforts sont les mêmes qu'une étude de l'EPA et que la commission est affaiblie par les conflits d'intérêt. Mais semblaient prudemment satisfaits quand des détails du rapport étaient rendus public. Alberswerth, qui avait dit aux membres du sous-comité dans une audience que la communauté environnementale avait très peu d'attentes, a dit qu'il était agréablement surpris.

Dans un communiqué, le Natural Resources Defense Council dit que le rapport inclut "des appels importants à l'action"

Recommandations:

Le rapport de la commission a quelques thèmes importants, comme "une amélioration continuelle" et "meilleures pratiques". Et il avance des idées qui pourraient servir de base pour des changements législatifs ou règlementaires. Parmi ceux-ci:

- Il recommande que l'industrie pétrolière et gazière lance un organisme dévoué à développer les meilleures pratiques de forage.

- Il dit que les agences devraient se réunir pour enquêter sur la quantité totale de GES émise par les activités de forage de gaz de schiste. Le gaz a longtemps été considéré comme étant plus propre que le charbon, mais le forage pour le gaz de schiste émet plus de méthane et exige beaucoup plus de transport par camions diesel que le forage conventionnel. Mais il y a des études qui se contredisent pour ce qui est des émissions quand on compare le gaz naturel et le charbon.

- Il est d'accord pour des frais de support et des taxes d'indemnité pour bien financer les agences de régulation. Le Bureau of Land Management a tenté en vain de collecter auprès des foreurs des cotisations pour financer l'octroi des permis et des inspections. Et le plus important état où le boom gazier fait rage, la Pennsylvanie, continue de débattre s'il doit imposer une taxe d'indemnité pour le gaz naturel.

Le rapport propose quelques idées pour le financement. Il recommande une somme de $20 millions pour implanter une base de données nationale d'information pour colliger les donnés venant d'une centaine de sources différentes, et suggère une somme de $5 millions par année pour la maintenir à jour. Et il recommande un autre $5 millions par année pour STRONGER.

L'une des recommandations les plus précises, soit la divulgation des produits chimiques de la fracturation, est aussi perçu comme un symbole pour rassurer le public plutôt que de protéger l'environnement. Le rapport dit qu'il y a peu de chances que les injections à haute pression d'eau mêlée avec des chimiques pour fracturer puissent traverser des milles d'épaisseur de roc pour se rendre à la surface.

Mais le rapport rejette les arguments contre la transparence et la divulgation publique. La réticence de l'industrie à se soumettre à une telle divulgation a diminué depuis quelques années, mais il y a encore le soucis de protéger des secrets commerciaux.

"Le sous-comité croit qu'il n'y a pas de raison économique ou technique pour s'opposer à la divulgation publique de tous les chimiques dans les fluides de fracturation." peut-on lire dans le rapport. "Avec l'exception de l'information de secret de fabrique."

Deutch dit qu'un changement d'approche est nécessaire, pas un acte du Congress ou un nouveau programme fédéral.

"La réalité est qu'il n'y a pas de solution miracle." dit Deutch. "Nous devons avoir plus de manières de suivre le progrès. Nous devons le rendre moins nocif pour l'environnement à long terme. C'est comme cela que nous allons réussir."

Groupe de travail

Chu a demandé au sous-comité en mai de réaliser la promesse du Président Obama, une partie de son plan énergétique, de s'assurer que l'exploitation du gaz naturel se fasse de façon sécuritaire, sans polluer nos sources d'eau potable. En témoignant devant le comité, un témoin a résumé l'objectif de la commission: "Arrangez la fracturation. Nous avons besoin du gaz."

La prochaine tâche du groupe sera de remettre un rapport dans 3 mois, et Deutch dit qu'il se penchera plus sérieusement sur 2 des 3 recommandations. La décision de choisir quelles suggestions plutôt que l'autre sera faite selon les réactions du DOE, de la Maison Blanche et d'autres agences en prenant connaissance du rapport, dit-il.

L'industrie et les environnementalistes ont critiqué Chu pour ses choix des membres de la commission. L'industrie et les Républicains du Congress ont dit que la commission penchait trop favorablement du côté Démocrate opposé aux forages. Les environnementalistes et les Démocrates, par contre, se sont plaints que 6 des 7 membres avaient des liens financiers aux industries pétrolières et gazières.

Deutch, par exemple, a déjà siégé au conseil de Schlumberger Ltd, un important fournisseur de services de fracturation hydraulique et siège en ce moment sur le conseil de Cheniere Energy Inc., une compagnie de gaz naturel liquéfié de Houston. L'Environmental Working Group avait mené une campagne pour faire démissionner Deutch de son poste au sous-comité de la commission.

Deutch a un doctorat en chimie physique de MIT et y siège à la faculté depuis 1970. Il a travaillé au DOE pendant l'administration Carter et était chef de la CIA pendant l'administration Clinton. Il siège également sur le comité du Center for American Progress, un organisme qui se dit libéral.

Dans une entrevue, Deutch a dit qu'il avait l'expérience que l'administration cherchait. "Toutes mes relations avec l'industrie, et il y en a beaucoup, sont parfaitement connues du public."dit Deuth "Je n'ai pas de raisons pour donner ma démission ou en être gêné."
"Frack Panel to Industry: Fix Environmental Problems

Although President Obama's "fracking" panel offered few specifics today (August 11 2011) on how to make shale gas drilling safer, it delivered a warning to the shale gas drilling industry: Clean up your act or your business could suffer. "Overall, the impact on the environment has to go down," said John Deutch, the Massachusetts Institute of Technology professor who leads the panel. "If the public is not comfortable that these environmental issues are not being rigorously managed by regulators and industry, there is a threat to production."

The panel's report (pdf), released this morning, offers a series of recommendations for amassing more information on the effects of drilling and sharing that information with the public. It suggests no changes in specific laws, regulations or enforcement.

In an interview, Deutch acknowledged the lack of policy specifics. The main reason, he said, is that there is no "silver bullet" -- no single bill, rule or agency that can fix the problem.

Instead, the report's strongest statement may be that there is, indeed, a problem.

That narrative drew praise from environmentalists. But it was dismissed by at least one major industry group, which said the panel lacked the necessary knowledge of the oil and gas business.

The report hails the surge in domestic natural gas production. It says the boom creates jobs, fosters energy independence and helps the environment by providing a cleaner-burning fuel.

But the panel rejected some longstanding industry talking points -- that hydraulic fracturing of shale formations is a time-tested technology, that drilling is a highly regulated industry and that drilling companies are doing everything they can to protect human health and the environment.

"An industry response that hydraulic fracturing has been performed safely for decades, rather than engaging the range of issues concerning the public, will not succeed," the report concludes.

The panel says the advances in fracturing that have made shale drilling feasible have emerged only in the past decade and present a host of new challenges. And the effectiveness of current regulations, it says, "is far from clear."

So, if the industry and regulators cannot assure the public that drilling is safe, the report says, business will suffer.

"Absent effective control, public opposition will grow, thus putting continued production at risk," the report says. As an example, Deutch cited the nuclear accidents of the 1970s that stalled nuclear power expansion for a generation.

The panel backs some elements of state regulation and voluntary compliance, such as a program called STRONGER (State Review of Oil and Natural Gas Environmental Regulations), in which environmentalists, industry representatives and fellow regulators examine the regulatory programs of states that volunteer for review. But the report says too few states volunteer and recommends more government financial support.

It criticizes "FracFocus," industry's chief example of how well voluntary compliance works. FracFocus is a website that allows companies to voluntarily report the chemicals it uses in fracturing, so that the public can see what has been injected.

The report says the effort is "off to a good start." But it says the site, administered by the nonprofit Ground Water Protection Council, excludes information relevant to groundwater contamination concerns and is presented in a manner that precludes broad analysis of the chemicals.

The report takes drilling critics and opponents to task for blaming problems on fracturing that actually occur during other parts of the drilling process. It also dismisses the widely stated fear that fracturing chemicals could travel upward through miles of rock to contaminate groundwater. Nonetheless, it lists plenty of other threats to water, air and quality of life.

Reactions

"It legitimizes the concerns that more and more citizens are having about production," said Dave Alberswerth of the Wilderness Society. "This does a good job of articulating genuine issues with shale gas."

Industry's response to the report varied. The American Petroleum Institute, whose members include the integrated global oil giants, complained that Energy Secretary Steven Chu should have placed an industry representative on the panel, officially known as the Natural Gas Subcommittee of the Secretary of Energy Advisory Board. "DOE's recommendations should be informed by an understanding, first, that shale oil and gas development is already well regulated and safe," said Erik Milito, upstream director at API.

The Independent Petroleum Association of America, which represents smaller, independent companies, praised the report, saying it shows that drilling is -- "on balance" -- well regulated.

"While the report makes a number of recommendations, these recommendations are largely directed at improving public knowledge about development and enhancing the effectiveness of the current management of shale gas development environmental risks," said IPAA President and CEO Barry Russell.

And America's Natural Gas Alliance, an industry group dedicated to expanding the use of natural gas and extolling its benefits as a clean fuel, applauded its support for STRONGER and the praise of FracFocus.

Environmentalists had dismissed the panel's work almost from the start, saying that the effort was duplicative of a U.S. EPA study and undermined by conflicts of interest. But they sounded cautiously pleased as details of the report surfaced. Alberswerth, who had told subcommittee members at a hearing that the environmental community had very low expectations, said he was "pleasantly surprised."

In a statement, the Natural Resources Defense Council said the report includes "some important calls to action."

Recommendations

The panel's report pushes several broad themes, such as "continuous improvement" and "best practices." And it offers ideas that could serve as the underpinnings of legislative or regulatory changes. Among them:

It recommends that the oil and gas industry establish an organization devoted to developing best practices for drilling.

It says agencies should join together to investigate the total amount of greenhouse gases emitted by shale gas drilling. Gas has long been considered much cleaner than coal, but shale gas drilling emits more methane and requires much more diesel truck traffic than conventional drilling. But there are conflicting studies on how natural gas stacks up to coal in terms of emissions.

It supports fees and severance taxes as a means to properly fund regulatory agencies. The Bureau of Land Management has sought unsuccessfully to raise fees on drillers to pay for permitting and inspections. And Pennsylvania, one of the main shale boom states, has an ongoing debate about whether to impose a severance tax on gas.

The report does lay down a couple of specific markers on funding. It recommends $20 million to create a national database of information to pull together data from 100 or so different places, and $5 million a year to maintain it. And it recommends $5 million a year for STRONGER.

One of the panel's most specific recommendations -- public disclosure of fracturing chemicals -- is also deemed more of a symbolic way to assure the public than a means of protecting the environment. The report finds little chance that high-pressure fracturing injections of chemical-laced water are likely to force toxic chemicals through miles of rock to the surface.

But it brushes aside arguments against public disclosure. Industry's opposition to such disclosure has waned during the past year or so, but there is still some concern about protecting trade secrets.

"The subcommittee believes there is no economic or technical reason to prevent public disclosure of all chemicals in fracturing fluids," the report states, "with an exception for genuinely proprietary information."

Deutch said what is needed is a change in mind-set, not an act of Congress or a new federal program.

"The fact that there's no silver bullet is the reality here," Deutch said. "There needs to be more ways to track progress. We need to make it more environmentally benign over time. That's how we're going to get to success."

Task force

Chu charged the subcommittee in May with fulfilling President Obama's promise -- part of his energy "blueprint" -- to "make sure that we're extracting natural gas safely, without polluting our water supply." In testimony before the panel, one witness summed up its mission as "Fix fracking. We need the gas."

The group's next task is a report due in three months that Deutch said will delve more deeply into "two or three" of its recommendations. What those suggestions are going to be will be determined from the reaction to the report from DOE, the White House and other agencies, he said.

Both industry and environmentalists criticized Chu's picks for the panel. Industry and congressional Republicans said the panel was stacked with former Democratic appointees hostile to drilling. Environmentalists and Democrats, by contrast, complained that six of the seven members had financial ties to the oil and gas industry.

Deutch, for example, previously served on the board of Schlumberger Ltd., a major provider of hydraulic fracturing services, and now serves on the board of Cheniere Energy Inc., a Houston liquefied natural gas company. The Environmental Working Group led an effort calling on Deutch to step down.

Deutch, who has a doctorate in physical chemistry from MIT, has been on the faculty there since 1970. He worked at DOE during the Carter administration and ran the CIA during the Clinton administration. He also sits on the board of the liberal Center for American Progress.

In an interview, Deutch said he had the blend of experience that the administration was seeking.

"All of my industry associations, of which there are a lot, are fully disclosed," Deutch said. "I have no reason to resign or be embarrassed by them." "

Excerpts from article written by Mike Soraghan published in The New York Times here: http://www.nytimes.com/gwire/2011/08/11/11greenwire-frack-panel-to-industry-fix-environmental-prob-20662.html
Photo: MarcellusEffect.blogspot.com

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