Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Sunday, August 14, 2011

L'amour de la nature - çà commence jeune


Ce n'est peut-être pas un malaise reconnu par les autorités sanitaires, mais la déconnection avec la nature engendre des générations d'enfants du monde industrialisé souffrant d'un malaise grave, et il y a des remèdes et de la prévention pour y voir.

Dans le passé de l'histoire de l'humanité, la nature servait d'école de survie et de ressourcement. C'est l'endroit où les artistes, les poètes et les scientifiques allaient pour s'inspirer. Le monde naturel a cette capacité de nous attirer et nous permettre de vivre des moments d'émerveillement.

Mais qu'arrive-t-il quand les enfants n'ont pas la chance de s'attacher à la nature? Le trouble déficitaire de la nature n'est pas un terme médical mais un phénomène social baptisé par Richard Louv, l'auteur du livre "Last Child in the Woods: Saving our Children from Nature Deficit Disorder". Le trouble déficitaire de la nature décrit le coût élevé qui s'ensuit de séparer la nature et les enfants: trouble du déficit de l'attention/hyperactivité, obésité enfantine, maladies physiques et mentales plus fréquentes, manque de vitamine D, pour ne mentionner que quelques-uns. "Il y a très peu de choses comparables dans la vie des enfants que leurs contacts avec la nature." selon Louv.

Rappelez-vous de votre propre enfance, vos moments passés à l'extérieur à découvrir votre environnement.

Aujourd'hui, trop d'enfants vont à des camps pour maigrir ou pour se familiariser à l'ordi ou passent leur temps aux jeux vidéos, au lieu d'aller marcher, nager, se raconter des histoires autour d'un feu de camp. Les activités d'aujourd'hui transforment la nature en monde irréel pour les enfants.

Louv mentionne une étude révélatrice de 1991 qui se penchait sur 3 générations lorsqu'elles avaient 9 ans. Entre 1970 et 1990, le rayon d'activités autour de la maison où les jeunes pouvaient aller jouer dehors à leur guise avait diminué d'un neuvième de la réalité de 1970. Louv, durant son enfance, passait beaucoup de temps dans la nature et pense qu'il a acquis quelque chose d'important. Vers la fin des années 1980 en passant en entrevue des gens pour son livre qu'il préparait sur les changements de la vie en famille, il a réalisé qu'il s'était produit un changement profond dans la façon que les gens percevaient la nature. Pourtant, personne n'avait trouvé de façon de décrire cette condition.

Durant les 12 à 15 prochaines années, les chercheurs ont trouvé un détachement croissant entre les enfants et la nature. "La science a prouvé qu'il y a des avantages importants pour la santé des enfants quand ils passent du temps à l'extérieur." dit Louv. "L'université de l'Illinois a trouvé que les enfants avec des symptômes de TDA/H vont mieux avec juste un peu de contact avec la nature. La recherche sur l'obésité enfantine a trouvé que plus il y avait d'arbres, de gazon et de jardins dans un voisinage, moins il y avait d'obésité."

Comme John McKinney suggérait dans un article dans Miller-McCune de 2009, l'ennemi mortel du trouble déficitaire de la nature est la recherche sur la vie active: cela veut inévitablement envoyer le monde dehors.

Dans le plus récent livre de Louv "The Nature Principle: Human Restoration and the End of Nature-Deficit Disorder", l'auteur plaide efficacement pour une vie équilibrée avec la nature afin d'avoir une race humaine florissante.

"Nous les humains sommes des génotypes de cueillette et de chasse. Notre développement cognitif devrait se faire dans une société de chasse et de cueillette." dit David Sobel, un membre de la faculté d'Antioch University New England et auteur de "Child Play: Parenting Adventure in the Great Outdoors". "Ce que nous voulons pour nos enfants est un sentiment d'interdépendance avec le monde naturel pour que leurs racines soient organiques plutôt que mécanique, comme les ordinateurs et la technologie." dit Sobel. "Les enfants sont supposés d'être dehors pendant que leur langage se développe. Les enfants développent une plus grande variété de mouvements quand ils sont actifs à l'extérieur."

Les parents sont tellement au courant des dangers qui quettent leurs enfants qu'ils n'osent plus les laisser seuls, ce qui fait que les enfants d'aujourd'hui n'ont plus de temps dédié à explorer et à jouer librement. Ils sont immanquablement aidés dans une spirale d'environnements artificiels qui ne met pas en évidence les liens entre la nature et l'humanité. "Les parents doivent maîtriser leurs propres craintes sur ce qui pourrait arriver à leurs enfants quand ils sont dehors." dit Sobel. "Ne regardez pas seulement les risques de jouer dehors, regardez aussi les bienfaits, puisqu'ils compensent grandement les risques." C'est maintenant rare que les enfants passent toute la journée au complet dehors ou que leurs parents leur permettent. C'est à cause des peurs parentales et manque de surveillance parentale ou familiale. Juste au-delà de la cour avant, il y a d'autres personnes qui sont disposées à enseigner la nature.

Prenez Dan Shaw, par exemple. Il est un prof en sciences du secondaire au Nouveau-Mexique. Il co-dirige le programme de monitorage Bosque Ecosystem Monitoring Program qui est populaire depuis 15 ans auprès des enfants qui veulent se familiariser avec la nature en devenant de jeunes scientifiques citoyens. Le programme est fait en partenariat avec le département de biologie de l'université du Nouveau-Mexique afin de faire le monitorage des habitats de milieux humides le long de la rivière Rio Grande dans le voisinage des étudiants. Leurs rapports techniques peuvent être consultés sur le site de l'école. Les protocoles de cumulation des données et de contrôle de qualité respectent les normes du département de biologie de l'université et sont utilisées par les fonctionnaires du gouvernement. "Nos données sont utiles pour les prises de décisions administratives de plusieurs millions de dollars par des corporations et l'Army Corp of Engineers des É.-U." se vante Shaw. Par conséquent, 5,000 étudiants et professeurs deviennent des scientifiques citoyens en faisant le monitorage de leurs bassins versants grâce à ce programme étudiant reconnu au niveau national.

Une telle éducation n'est pas nécessairement le privilège des biens nantis ou bien placés, comme témoigne cet OBNL qui opère dans plusieurs écoles publiques du Texas dans des régions moins riches et plus urbaines. Le programme REAL School Garden qui a déjà 8 ans d'existence déjà aide à organiser des jardins de cours d'école gérés par les étudiants et joue le rôle d’apprentissage et a été utile pour sortir les étudiants dehors et dans la nature, physiquement et mentalement. La directrice Jeanne McCarty dit que les jardins créent un cercle vertueux quand il fait parti du curriculum de l'école: "Les enfants sont plus impliqués, plus enthousiasmés d'apprendre, et je dirais que ce qu'ils apprennent leur reste. En même temps, les enfants en apprennent plus sur la nourriture, en sont inspirés et plus optimistes pour leur avenir." Le programme a aussi enseigné aux adultes comment les enfants sont loin de leurs racines. "Nous avons des enfants qui ne pouvaient pas reconnaître un bleuet." dit McCarty. "Quand je pense à ma propre enfance et comment les bleuets étaient partout: nous en ramassions tout le temps. J'ai aussi entendu de drôles d'histoires à propos de patates qui poussaient sous terre, une réalité qu'ils ne connaissaient pas."

Les enfants sont les héritiers de l'avenir. Ils ont besoin de connecter avec la nature quand ils sont jeunes pour qu'ils développent un sentiment de responsabilité et d'intendance envers la planète.

La solution est simple. Sortez les enfants dehors plus souvent pour qu'ils découvrent l'émerveillement et l'aventure du monde naturel.

Le site de l'auteur Richard Louv: http://richardlouv.com/
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" Reconnecting Children and Nature

It may not be recognized by the AMA, but nature deficit disorder is raising Cain with children in the industrialized world — and it can be fought.

Traditionally, nature has served as humanity’s greatest teacher, the place where artists, poets and scientists go for inspiration. The natural world has the ability to draw us in and allow us to experience a sense of wonder.

But what happens when children fail to bond with nature? Nature deficit disorder isn’t a medical term but a social phenomenon identified by Richard Louv, the author of Last Child in the Woods: Saving our Children from Nature Deficit Disorder. Nature deficit disorder describes the high cost of separation between nature and children — including attention deficit hyperactivity disorder, childhood obesity, higher rates of physical and emotional illness and vitamin D deficiency, to list a few. “There is very little that children do in their lives that compares with their first experience in nature,” Louv says.

Think back to your own childhood experience of being outside on a quest to discover your surroundings.

Today, instead of hiking, swimming and telling stories around campfires, children are more likely to attend computer or weight-loss camp, or play video games indoors. These activities relegate nature to a non-reality for children.

Louv cites an eye-opening 1991 study of three generations of 9-year-olds. It “found between 1970 and 1990, the radius around the home where children were allowed to roam on their own had shrunk to a ninth of what it had been in 1970.” As Louv explains, as a child, he’d spent time in nature and felt that he’d gained something important. Then, in the late 1980s, while interviewing people for a book he was writing about the changing realities of family life, he recognized there was a profound change in the ways that people viewed nature, yet no one had a way to describe that condition.

Connecting the Dots

Here are some activities that encourage that connection with nature:

If you can’t come to one of the National Parks, join the WebRangers program, where kids can play interactive games, build a ranger station and other activities.

Enroll the family in nature clubs around the country that provide opportunities for families to get outside in the natural world.

Children and Nature Network resources and activities at
www.childrenandnature.org/research.

The National Wildlife Federation produces the GreenHour.org, an online resource providing parents with inspiration and the tools to make the outdoors a part of daily life.

Take a road trip to the Rachel Carson Homestead to foster a sense of wonder.

Step out your front door and track global climate change or the pigeons in your own neighborhood. Share your findings with real scientists. In so doing become part of a citizen science effort. Learn to do that and more in Eco-Tracking: On the trail of Habitat Change. This book by Daniel Shaw, in the UNM Press Barbara Guth Worlds of Wonder Science Series for Young Readers, tells the stories of how real young people are connecting with and caring for both their local environments and the world at large.

Over the next 12 to 15 years, researchers identified a growing gap between children and nature.

“Science now shows huge benefits to kids’ health when spending time outdoors,” Louv says. “The University of Illinois found that kids with ADD symptoms get better with just a little contact with nature. Research on childhood obesity suggests the more trees, grass and gardens in a neighborhood, the less obesity.”

As John McKinney suggested in a 2009 Miller-McCune article, the sworn enemy of nature deficit disorder might be “active living research” — which, while it specifically focuses on inactivity, inevitably means pushing people outdoors.

In Louv’s latest book, The Nature Principle: Human Restoration and the End Of Nature-Deficit Disorder, the author makes a convincing case that through a nature-balanced existence, the human race can thrive.

“We humans are essentially hunter-gatherer genotypes. Cognitive development is supposed to happen the way it does in hunting and gathering societies,” says David Sobel, a senior faculty member at Antioch University New England and author of Wild Play: Parenting Adventures in the Great Outdoors. “What we want for our children is a sense of interdependency with the natural world, so their roots are organic instead of mechanistic, like computers and technology,” Sobel says. “Children are supposed to be outside as their language develops better. Kids develop a greater array of movement patterns while engaged in outdoor activities.”

Parents are so overwhelmingly educated about the dangers kids might face being out of eyesight, with the end result being that today’s children do without exploration time and free play. They are unwittingly assisted in the negative spiral by a built environment that doesn’t stress the human-nature connection, although so-called “biophilic design” can go a long way toward addressing that. “Parents have to manage their own fears about what could happen to their kids outside,” Sobel says. “Don’t merely look at the risks of outdoor play, but look at the benefits, as they far outweigh the risks.” It’s become a curiosity for kids to stay out all day or for parents to allow this behavior; the reasons are parental fears and lack of parental or family supervision. But beyond the front lawn, there are others who are willing to teach nature.

Take Dan Shaw, for example. He’s a middle-school science teacher at the private college-preparatory Bosque School and co-director of the Bosque Ecosystem Monitoring Program, in Albuquerque, N.M. The school began a program some 15 years ago to encourage kids to bond with nature by becoming young citizen scientists. The Bosque School established a partnership with the University of New Mexico’s biology department to monitor the wetland habitat along the Rio Grande River in the student’s own neighborhoods. (Their technical reports are available on the school’s website.) The data and quality control follow protocols established by the university’s biology department and used by government officials, both local and tribal, in New Mexico. “Our collected data is used to inform multimillion-dollar management decisions by corporations and the U.S. Army Corp of Engineers,” Shaw notes proudly. Consequently, 5,000 students and teachers became citizen scientists, monitoring their home watershed in this nationally honored, student-centered program.

Such education doesn’t have to be the province of the well off or the well placed, as shown in a nonprofit that operates at many Texas public schools in poorer and urban neighborhoods. The 8-year-old REAL School Garden program, which places a student-run garden on school grounds as a learning experience, has been useful for getting children outdoors and into nature, both physically and mentally. Executive director Jeanne McCarty told Miller-McCune that the gardens create a virtuous circle when tied into school curricula: “Children are more engaged, more excited about learning, and I’d say the learning stays with them. Meanwhile, children learn about food, are inspired and [are] hopeful for the future.” The program has also taught adults how far children are from their roots. “We have children who didn’t recognize a blackberry,” McCarty said, “and I think about my own childhood and how common blackberries were – we were always foraging. I’ve also heard funny stories about potatoes growing under the ground, which is something they didn’t know.”

The National Park Service offers the great outdoors, along with special programs for children. One such program is the Junior Ranger program at California’s Yosemite National Park. Children and parents can go to the visitor center in the park and, for $3.50, buy a Junior Ranger Handbook, an activity guide for children ages 7 to 13. The handbook includes ways to enjoy, interpret and identify nature by giving kids tasks to accomplish. “Kids bring their handbook to a ranger, and after, they repeat an oath about valuing nature, they get a badge,” says Kari Cobb, park ranger at Yosemite. “Being in nature provides a setting to encourage children’s minds to relax,” she says. “When I was a kid, I grew up hiking with my parents. Today, I am a park ranger.” Cobb says you can start introducing kids to nature in small steps. “Anything that gets kids outside will enhance their appreciation of the natural world,” she explains. “My mom would say, ‘I’m going out to the garden. Why don’t you get your books and come outside with me and study on the porch?’”

Children are the stewards of the future. They need to connect with nature when they are young to develop a sense of accountability and stewardship for our planet.

It’s a simple solution. Get kids outside more often so they can discover the wonderment and adventure of the natural world."

Excerpts from article written by Judith Stock published here: http://www.miller-mccune.com/environment/reconnecting-children-and-nature-34252/

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