Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Tuesday, August 16, 2011

L'eau propre - le prix que nous devons tous payer

Photo: cindy47452

J'ai traduis ici un texte qui décrit une situation hydrique d'une région de l'Indiana, mais je pense qu'on peut facilement faire des comparaisons avec ce qui se passe au Québec, et en déduire les mêmes conclusions.

Le bureau de la qualité de l'eau de Muncie, Indiana fait des prélèvements de spécimens d'eau dans le cours d'eau principal de White River depuis 1970. Bien que les concentrations d'E.coli ont baissées de 87% depuis le début des observations, l'E. coli continue de dépasser les normes acceptables à tous les sites de prélèvements le long de la branche principale de White River, Indiana.

L'E.coli est toujours le contaminant principal, toujours plus présent que l'ammoniaque, le phosphore ou l'azote de plus de 300% au-dessus des normes acceptables de qualité de l'eau de l'état. Le bureau partage les données colligées sur la qualité de l'eau avec le White River Watershed Project (WRWP) de Delaware County, avec le Indiana Department of Environmental Management (IDEM) et la communauté grâce à son site Web et les ressources fournies par Google Earth.

L'E. coli est surtout un organisme indicateur, c'est-à-dire que sa présence suggère que d'autres pathogènes sont aussi présent dans nos cours d'eau, comme les ruisseaux, les fossés et les rivières. Les pathogènes comme l'E. coli, le giardia, la salmonelle, etc... impactent négativement les animaux à sang chaud seulement, donc l'E. coli et d'autres pathogènes sont particulièrement une nuisance pour l'être humain. Bien que bien des gens ne s'inquiètent pas de vouloir améliorer la qualité de l'eau uniquement pour améliorer l'existence des poissons, des insectes et les autres communautés aquatiques, c'est grave quand une communauté ne s'inquiète plus pour la santé de ses citoyens et ne fait pas les efforts nécessaires pour régler les problèmes qui peuvent être beaucoup moins coûteux avec un peu de prévention.

La plupart des gens avec une infection à l'E. coli souffriront de graves crampes à l'estomac et un estomac fragile, de la diarrhée, (souvent avec du sang), de la nausée et des vomissements. Les enfants sont plus sujets à ces symptômes d'une infection à l'E. coli que les adultes.

Réduire la présence d'E.coli devrait être une préoccupation et une priorité pour nous tous, et devrait nous motiver à passer à l'action d'une façon constante et persistante. Le projet White River Watershed Project croit que le coût de réduire l'E. coli dans nos eaux est un prix qui doit être payé.

La bonne nouvelle est que l'E. coli est l'une des pollutions les plus faciles à régler et qui demande le moins de lois à ajouter pour y voir. En ce moment, la plupart des lois nécessaires pour prévenir des concentrations extrêmes d'E. coli sont déjà en place, et on n'a qu'à voir à ce qu'elles soient bien respectées. La plupart des gens, surtout ceux avec des fosses sceptiques, enfreignent déjà à certaines lois déjà en place avec impunité.

Pour régler cette question d'une façon rationnelle et sans détours, en se basant sur la science, nous devons savoir combien d'E.coli est tolérable ou pas, et nous devons travailler à quantifier les sources d'E. coli dans nos cours d'eau. Cela nous aidera à déterminer les endroits prioritaires et établir une base pour justifier des mises en viqueur des lois.

C'est pourquoi le White River Watershed Project a l'intention d'appuyer l'étude locale TMDL du West Fork White River.

Le TMDL est un calcul qui détermine la quantité maximum d'un polluant qu'un plan d'eau peut recevoir et quand même respecter les normes tolérables de qualité de l'eau. Les limites de qualité de l'eau ne sont pas déterminées pour les usages qui demandent une eau immaculée: elles sont fixées de façon à être un compromis entre les besoins des humains et de l'environnement. Les normes permettent un certain degré de pollution et laisse un peu de jeu pour répondre à nos besoins socio-économiques tout en accommodant les pressions des usagers terrestres venant de l'agriculture et les régions urbaines. Même si l'E. coli était sous ces normes tolérables de façon constante, les concentrations seraient quand même suffisantes pour rendre malade.

La deuxième plus importante raison d'être de l'étude TMDL sur l'E.coli est pour déterminer et prédire où sont les sources de pollution d'E. coli. Il faut préciser que l'étude TMDL faite par IDEM est seulement sur l'E. coli et pas sur les autres polluants comme le phosphore, l'ammoniaque, l'azote et les sédiments.

Bien que le Bureau et le WRWP ont longtemps compris les sources principales de l'E. coli dans nos cours d'eau, l'étude établira un standard officiel sur la limite (tout en documentant les sources) et créera une base de plus pour recevoir des financements fédéraux grâce à des programmes de l'état et du fédéral. C'est une occasion pour ravoir l'argent que nous avons déjà payé en taxes fédérales. L'Indiana et l'EPA ont une longue historique de diriger les argents de subventions aux comtés qui ont déjà complété leurs études TMDL.

Nous sommes tous coupables d'empirer les problèmes d'E. coli. En général, les gens blâment les installations d'engraissement animales intensives (CAFO) comme source principale d'E. coli. Cela est raisonnable de penser ainsi. Pour vous donner une idée, en terme de sources d'E. coli, une vache équivaut à 184 humains (61 résidences avec 3 personnes qui y vivent chacune) et un cochon équivaut à 24 humains (ou 8 résidences) en excréments.

Il y a 15,453 porcs et porcelets et 2,891 bovins (recensement de 1997) dans Delaware County. Ces animaux ne sont pas tous dans des CAFO. En utilisant la quantité d'excréments d'un humain typique comme unité de mesure, ces animaux produisent 424,066 unités à comparer aux 115,192 unités produites par les résidents humains. Ensembles, il y a en fait 540,000 unités d'excréments humains dans le comté, alors que seulement 20% de ces unités sont générés par des humains.

Comme vous vous en doutez, quand un déversement illégal se produit à un CAFO, les impacts peuvent être désastreux car ces producteurs gèrent au total 80% des unités d'excréments humains dans notre comté. Donc, il y a de bonnes raisons pour règlementer la gestion des excréments générés par les CAFO.

Toutefois, quand les opérateurs de CAFO gèrent les excréments correctement, et ils le font pratiquement tous, la deuxième plus importante source d'E. coli qui se trouve dans nos cours d'eau dans Delaware County sont les fosses septiques et les champs d'épuration.

Selon le Planning Commission, il y a environ 26,500 personnes qui vivent à la campagne, et la majorité d’entre eux sont sur des fosses septiques. Jusqu'en 1990, les résidences sur 10 acres ou plus de terrain et à au moins 1,000 pieds d'un voisin n'étaient pas obligés de respecter aucune règlementation sur les fosses septiques.

Les règlements en vigueur sur les systèmes septiques résidentiels sont examinés selon leur fonctionnalité. Malgré cela, on présume que 76,650 gallons d'eaux usées non traitées sont relâchés dans la nature en Indiana annuellement à cause de systèmes défectueux. L'impact réel de ces systèmes sur la qualité de l'eau dans les sous-bassins versants ne peuvent pas être calculés sans faire un inventaire complet des systèmes, puisque les sites de fosses septiques doivent être évalués au cas par cas pour en déterminer l'efficacité. Donc, il est très difficile de faire le monitorage des multiples fosses septiques partout dans le Delaware County.

Bien que les systèmes de fosses septiques sont plus difficiles à quantifier comme sources d'E. coli, il y a de bonnes raisons de croire qu'ils sont un problème. La plupart des résidences qui fonctionnent avec des fosses septiques sont âgées de plus e 40 ans et la plupart des systèmes ont eu très peu d'entretien. Il est très difficile de dire si sa fosse septique est défectueuse ou pas, alors la plupart des gens ne réalisent pas qu'ils polluent des cours d'eau à cause de ces défaillances.

Encore pire, la plupart des sols dans Delaware County ne sont pas propices pour avoir des fosses septiques efficaces (seulement 20% des sols de l'état le sont). Nous savons que les fosses les plus vieilles n'étaient pas conçues pour compenser les conditions de sols impropres, comme nous le faisons maintenant.

Quand plusieurs systèmes de fosses septiques font défaut dans une même région, les communautés devraient penser à se connecter à un système d'égouts municipal.

Nous savons, grâce à nos propres observations, qu'une fosse septique efficace peut réduire l'E. coli de plus de 60% en moins de 10 ans. Se connecter sur un système d'égout municipal est une autre façon de compenser pour des types de sols qui rendent les systèmes de fosses et de champs d'épuration moins efficaces.

Les données disponibles indiquent une augmentation importante d'E.coli dans la White River quand elle traverse une grande ville. Selon le Planning Commission, il y a 92,000 habitants en région urbaine, et la plupart de ces gens sont reliés à un système d'égout municipal. Le problème survient quand les eaux usées dans le système d'égout déborde dans la rivière White River. Un débordement d'égout déverse des eaux usées non traitées pleines d'E. coli, et cela arrive typiquement en même temps que des précipitations abondantes, puisque nos eaux pluviales s'ajoutent aux eaux usées dans notre système actuel. Les normes tolérables de l'état pour la concentration d'E. coli est 235cfu/100ml, mais l'eau en aval d'un débordement peut facilement dépasser 30,000 cfu/100ml. Ces incidents génèrent les plus importantes quantités d'E. coli dans notre comté.

La ville a maintenant un plan à long terme pour séparer les eaux pluviales des eaux usées dans nos systèmes d'égouts, et cela coûtera plus de $175 millions à notre communauté sur une période de 20 à 30 ans. Malgré les coûts, c'est une bonne chose pour la santé publique et les générations futures. Bien que nous savons depuis longtemps que nous devons séparer ces systèmes, c'est important de dire que nous y serons obligés par IDEM.

C'est important de comparer les sites de prélèvements de la ville sur Nebo Road et Tillotson Avenue au site de Memorial Drive à l'est de la ville et en amont de Muncie.

Le site de Memorial drive est en aval de Randolph County qui est surtout une région agricole avec beaucoup de CAFO. Les concentrations d'E.coli sont 1,200% (mille deux cent pourcent) plus élevés aux sites de prélèvements urbains, ce qui prouve que le problème n'est pas de sources agricoles.

Il est important de féliciter les opérateurs de CAFO qui ont amélioré leur façon de gérer leurs excréments et on doit reconnaître le rôle important qu'a joué la réglementation pour obtenir ces améliorations. Si les opérations d'élevages peuvent prendre la responsabilité de leurs déchêts, ne serait-il pas temps pour la ville et les propriétaires de systèmes septiques privés de faire leur part? Nous le pensons.

Quand les accidents et déversements se produisent dans les fosses à purin, les fosses septiques, les égouts municipaux ou les épandages, les données indiquent des augmentations importantes d'E. coli. Ces hausses influencent la moyenne totale. Si nous réussissons à réduire ces pics en obligeant le respect des lois courantes et les actions volontaires, nous devrions être capable d'apporter notre qualité de l'eau à un niveau qui rejoint les normes tolérables de l'état pour l'E. coli.

Les objectifs fixés dans l'étude TMDL ne seront ni trop ambitieux ni déraisonnables. C'est à notre portée, et notre communauté se doit de s'attaquer aux problèmes d'E.coli et d'atteindre les normes tolérables avec le WQS et le TMDL. Comme mentionné plus tôt, c'est vraiment une question de trouver l'équilibre et les compromis entre des rivières immaculées, et des rivières qui peuvent tolérer les pressions humaines et leurs besoins.

Les normes tolérables de qualité de l'eau utilisées dans le TMDL sont une importante façon de mesurer où nous en sommes comme communauté et où nous devons tenter d'atteindre pour nos enfants et les générations futures, pour que les citoyens de Delaware County soient en santé et florissants. Nous nous sommes donné une chance de le faire sans réglementation additionnelle, et nous devons faire ce que doit. Si nous allons délibérément risquer la santé de nos enfants en ne passant tout de suite à l'action, alors il faudra penser à passer d'autres lois. L'appui à l'encadrement comme méthode viable est visible dans les résultats obtenus durant les 40 années d'existence du Bureau, ce qui illustre bien que les règlements ont engendré des améliorations sans précédents pour la White River, non pas la détermination morale libertaire.

De plus, en encourageant des environnements sains avec beaucoup d'options récréatives, cela devient un facteur important en développement économique tout en encourageant les industries à s'y établir. Une éthique environnementale est un élément clé pour une communauté active qui s'ajuste stratégiquement vers des horizons économiques riches en services d'avant-garde et d'industries de haute technologie.

La bonne nouvelle est qu'il y a des avantages économiques et des subventions disponibles pour le public (les résidentes, les commerces et les industriels) pour s'améliorer et diminuer leurs contributions à l'E. coli avec des actions volontaires. Ces financements viennent de lois passées expressément pour les besoins de l'industrie et l'agriculture. Nous pouvons constater que cette "carotte" fonctionne dans notre comté, et nous appuyons les efforts comme l'étude TMDL pour augmenter les chances de recevoir ces subventions.

Les auteurs du texte ci-haut que j'ai traduit a été écrit par 3 membres du White River Watershed Project et le Delaware County Soil Water Conservation District.

Voici le lien pour visiter le site du White River Watershed Project: http://whiteriverwatershedproject.org/WRWP/
Photo: worthingtontimes.com

"Clean water: It's a cost we all must pay

Muncie's Bureau of Water Quality has been sampling the main fork of the White River since 1970. Although E. coli concentrations have been reduced 87 percent since those initial studies, E. coli continues to exceed every sampling site along the main stem of the White River.

E. coli consistently outranks other impairments such as ammonia, phosphorus and nitrogen by 300 percent (or greater) above the state water quality standard. The bureau shares this water quality data with Delaware County's White River Watershed Project (WRWP), the Indiana Department of Environmental Management (IDEM) and the community at large through its website and Google Earth resources.

E. coli is primarily an indicator organism, meaning its presence suggests other pathogens are present in our water bodies (streams, ditches, rivers). Pathogens such as E. coli, giardia, salmonella, etc. negatively impact warm-blooded animals only, therefore E. coli (and other pathogens) are predominantly a human concern. While some people may not care about improving water quality solely for the benefit of fish, insects and other aquatic communities, it is bad news when a community no longer cares about the health of its citizens and bypasses efforts to address those issues to save virtually pennies on the dollar.

Most people with a pathogenic E. coli infection will have severe stomach cramps and stomach tenderness, diarrhea (often becoming bloody), nausea and vomiting. Children are more likely than adults to develop symptoms of an E. coli infection.

Reducing E. coli should be a concern and priority for us all, and one that merits ongoing and persistent action. The White River Watershed Project believes the cost of reducing E. coli in our water is one we must pay.

The good news is that E. coli is one of the easier water quality impairments to fix, and will require the least additional regulations going forward. Actually, most of the laws necessary to prevent extreme levels of E. coli are already in place, and they simply need to be properly enforced. Many people -- particularly septic users -- are breaking existing laws and are not being held accountable.

To rationally -- and properly -- address these issues (based on science), we need to know how much E. coli is too much and work at quantifying the sources of E. coli in our streams and rivers. This will aid us in determining priority areas and provide a foundation for justified enforcement.

Therefore, the White River Watershed Project intends to support the development of the local West Fork White River TMDL study.

A TMDL is a calculation that determines the maximum amount of a pollutant that a water body can receive (load) and still meet water quality standards. Water quality limits are not designed for pristine uses; they are designed as a compromise between human and environmental needs. The standards allow for a certain degree of pollution and wisely give room for our obvious socioeconomic needs while accommodating land use pressures from agricultural and urban areas. Even if E. coli was consistently below these water quality standards, levels could continue to cause sickness.

The second major purpose of the E. coli TMDL study is to determine and predict where the sources of the E. coli pollutant are coming from. (To be clear the TMDL study being performed by IDEM is only for E. coli and not for impairments such as phosphorus, ammonia, nitrogen and sediment.)

Although the Bureau and the WRWP have long understood the primary sources of E. coli in our water systems, the state study will officially standardize the limit (while documenting sources) and create an additional foundation for receiving federal tax dollars (via state and federal programs) to our community. These are opportunities to get back money we have already paid in federal taxes. Indiana and the EPA have a long of history of directing grant monies to counties where TMDL studies have been completed.
Animal and human sources

We are all to blame for the E. coli issues. Commonly, people point the finger at concentrated animal feeding operations (CAFOs) as the primary source of E. coli. This is not unreasonable. For reference, one cow is the equivalent of 184 humans (61 homes of three people) and one pig is the equivalent of 24 humans (eight homes) of waste.

There are 15,453 hogs and pigs (1997 census) and 2,891 cattle and calves (1997 census) in Delaware County. Not all of these animals are in confined operations. Using a typical human's waste as a unit of measurement these animals produce 424,066 units compared to 115,192 units produced by human residents. Combined, there is essentially 540,000 total units (of human waste) countywide with humans producing only 20 percent of this waste.

As you can imagine, when an illicit discharge occurs at CAFOs, the impacts can be disastrous since these producers (collectively) are managing 80 percent of the total human waste units in our county. Therefore, it is for good reason that CAFO waste processing is regulated.

However, when CAFO operators manage waste properly, and nearly all do, then the second greatest ongoing sources of E. coli in our rivers and streams in Delaware County are septics and CSOs.

According to the Planning Commission, there are about 26,500 people living in the rural landscape, and the majority of this population is on septic systems. Until 1990, residential homes located on 10 acres or more and occurring at least 1,000 feet from a neighboring residence were not required to comply with any septic system regulations.

Current regulations require individual septic systems be examined for functionality. Despite this, it is estimated that 76,650 gallons of untreated wastewater are expelled in Indiana annually because of failing septics. The true impact of these systems on the water quality in the sub watersheds cannot be determined without a complete survey of systems as individual septic sites must be evaluated on a case-by-case basis to determine septic system suitability. Therefore, it is extremely difficult to monitor the vast amount of septic systems that span across most of Delaware County.

While septic systems are harder to quantify as a source of E. coli there are good reasons to believe they are a problem. Most homes on septics are at least 40 years old and most systems have had little maintenance. It is extremely difficult to know if ones septic is failing or not, and so most people don't realize they are polluting streams and rivers due to this failure.

To make matters worse, most soils in Delaware County are unsuitable for septic systems (only 20 percent of soils statewide is suitable). We know older septics were not designed to offset the unsuitable soil conditions as new and contemporary septic systems often do.

When high levels of septic systems are failing in proximity to each other, township communities should consider the benefits of tying into existing sanitary lines.

We know, through our own local case study, that sewer systems can reduce E. coli by more than 60 percent in less than a 10 year period. (Royerton Sewer Project). Tying into existing sanitary lines will be one method of combating unsuitable soil types and septic system failure in our rural communities.
CSOs Greatest Source

The data clearly shows dramatic E. coli increases in the White River as it flows through the city. (This data can be downloaded and viewed from the bureau's website). According to the Planning Commission, there are 92,000 people living in urban areas, and most of these people are properly tied into sanitary lines. The problem occurs when waste in the sewage system overflows into the White River. A sewer overflow discharges raw sewage loaded with E. coli, and this occurs(typically) in conjunction with high rain events (as our storm water currently flows into our sewage lines). The state standard for E. coli is 235cfu/100ml, but water downstream from a CSO occurrence can easily exceed 30,000 cfu/100ml. These CSO occurrences are overwhelmingly the largest contributors of E. coli in our county.

The city now has a long term control plan to separate storm water from our sewage systems and will cost the community more than $175 million over a 20-30 year period. Despite the cost, this is a good thing for human health and future generations. While we have long recognized the need to separate these systems, it is important to note that we are being forced into tangible action by IDEM.

It is important to juxtapose city sampling sites (Nebo Road, Tillotson Avenue) for E. coli to the Memorial Drive sampling point east of the city and upstream of Muncie.

The Memorial Drive site is downstream of Randolph County which is predominantly agricultural land (with many CAFOs). E. Coli levels are 1,200 percent higher at the city sampling points than at the Memorial Drive sampling point. This is evidence that the problem is not with agricultural sources.

It is important to celebrate the improvement CAFO operators have made in waste management, and recognize the role permitting and regulations have played in this improvement. If CAFO operations have taken responsibility for their waste, shouldn't it be time for the city and individual septic owners? We think so.
Goals obtainable

When CAFO sewage lagoons, septic systems, city sewers, or manure applications (farming) fail, the data shows high E. coli spikes. These spikes drive the overall average. As these spikes are reduced, through ongoing enforcement of current laws and ongoing volunteer actions, we would have little difficulty bringing our water quality within state standards for E. coli.

The loads to be outlined in the TMDL studies will be neither too ambitious nor unreasonable. It is within our reach as a community to address E. coli and bring it to the standards in the WQS and TMDL. As mentioned, it is truly about determining where the balance and compromise is between pristine rivers, and rivers that can handle human pressures and needs.

The water quality standards used to develop the TMDL are an important metric of where we are as a community and where we need to be for the sake of our children and future generations of healthy and thriving Delaware County citizens. We have been given an opportunity to do this without additional regulation, and we should do the right thing. If we are going to consciously snub the health of our children by not taking voluntary action, then we need to consider more regulation. The support for regulation as a viable method is visible in the results reported during the 40-year history of the bureau, which demonstrates that regulation has driven the unprecedented improvements of the White River and not libertarian moral resolve.

Furthermore, developing healthy environments with ample recreational opportunities are proving to be a significant factor in economic development and the courting of existing and established industries. An environmental ethic is a key element of an active community strategically adjusting to new economic horizons ripe with forward thinking service and high-tech industries.

The good news is that there are lots of monies and funding available to the public (residents, commercial and industrial operators) to improve and offset their E. coli contributions through voluntary actions. This funding comes from regulatory laws drafted specifically for the needs of industry and agronomy. We are seeing this "regulatory carrot" work in our county, and we support efforts like the TMDL study to increase the opportunities for that funding."

Colby Gray, Phil Tevis and Wayne Bothel are members of the White River Watershed Project and Delaware County Soil and Water Conservation District.

Excerpts from article written by Colby Gray, Phil Tevis and Wayne Bothel published here: http://www.thestarpress.com/article/20110731/OPINION/107310324

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