Photo: greenmountaingarlic.com
L'une des conséquences désastreuses des inondations que les gens ont connues pourrait peut-être bien la perte de leur certification biologique pour les agriculteurs. En effet, les eaux de crues peuvent contaminer une terre et lui faire perdre les critères sévères qui lui permettent la certification bio.
Silence complet sur ce sujet au Québec, alors voyons ce que l'on a fait chez nos voisins du sud, c'est-à-dire au Vermont. Voici une traduction libre d'un article d'un journal local.
Les champs biologiques sont sains après l'inondation.
Après voir fait de l'agriculture au Vermont pendant 40 ans, Paul Harlow a tendance à prendre les choses sur le long terme. Alors quand l'un de ses champs a été inondé après le passage de la tempête tropicale Irene, Harlow était inquiet de sa récolte ruinée, de la perte de ses ventes et des employés qu'il devait remercier, mais ce qui l'inquiétait vraiment, c'était la perte de sa certification biologique.
Après l'inondation, quand environ les deux tiers de ses champs étaient sous l'eau, il y avait un potentiel de contamination qui pourrait lui faire perdre sa certification biologique.
Les premiers tests menés par l'université du Vermont ont démontré que sa ferme, Westminster Organics, n'était pas affectée négativement par l'eau et donc que sa ferme continuera de recevoir sa certification bio du Northeast Organic Farming Association (NOFA).
"Si les tests auraient montré qu'il y avait contamination, cela aurait été terrible." disait Harlow à la mi-octobre. "Aujourd'hui, nous sommes optimistes et devrions être prêts pour l'année prochaine."
Les eaux d'inondation auraient pu potentiellement laissées derrière une variété de contaminants comme des hydrocarbures, des métaux lourds, des pesticides ou des pathogènes. Les fermiers bios doivent faire la preuve que leurs champs sont sans résidus de pesticides ou de d'autres produits chimiques.
Tous les champs qui étaient sous l'eau ont été testés par UVM Extension, et Harlow dit que la terre sera saine quand il labourera au printemps prochain. "J'ai fait faire des tests parce que je voulais savoir, et je paierai peut-être pour faire faire d'autres tests, juste pour me rassurer." dit Harlow. "Il semblerait bien qu'il n'y a rien là. Jusqu'à date, çà va."
Vern Grubinger, le spécialiste de légumes et petits fruits de l'UVM Extension a fait des tests semblables partout dans l'état, et il dit que jusqu'à date, aucune ferme bio ne risque de perdre sa certification bio à cause des inondations.
Grubinger dit que l'UVM a reçu du financement pour mener des tests pour les métaux lourds, et 80 champs agricoles de l'état on été testés.
"Il y avait beaucoup d'inquiétude parce que les métaux lourds peuvent persister pour longtemps et il n'existe pas de façon facile de s'en débarrasser." dit Grubinger. "Nous n'avons pas trouvé de concentrations élevées. C'est de très bonnes nouvelles."
Grubinger dit que c'est beaucoup plus difficile de faire des tests pour des pathogènes comme l'E.coli ou la listériose, mais ils pourraient se trouver dans n'importe quel champ, n'importe quand, et c'est très difficile et coûteux de tester les sols pour çà. Et même s'il y avait des pathogènes dans les eaux d'inondation, les pathogènes meurent après un certain temps, et les champs seraient prêts pour les semis après la fonte des neiges.
"C'est clair qu'il n'y a pas de gros problèmes." dit Grubinger. "Tous les tests sont sur base volontaire et les fermiers travaillent avec nous parce qu'ils veulent savoir. Jusqu'à date, il n'y a rien de plus dans les champs inondés que les petites quantités normales trouvées dans des champs qui n'ont pas été inondés."
Nicole Dehne, une administratrice de certification biologique pour la Vermont Farmers Certification Agency, dit que l'organisme décidera durant l'hiver combien de fermes pourraient devoir être testées avant le printemps. Elle a vérifié les résultats des tests de Grubinger et elle dit que jusqu'à date, il semblerait que la majorité des fermes biologiques du Vermont ne perdront pas leur certification à cause des inondations. Elle dit que NOFA ainsi que l'agence Agency of Agriculture et d'autres agences de l'état se concentreront aux endroits plus susceptibles d'avoir été endommagés, comme ceux qui se trouvent en aval de déversements chimiques ou pétroliers. Elle pense que la grande quantité d'eau et les courtes périodes de temps que les terres ont été inondées ont probablement protégé les fermiers bios d'être endommagés à long terme.
"Il y a eu de grands volumes d'eau et beaucoup de personnes étaient préoccupées, craignant que les champs pourraient être contaminés." dit Dehne. "Si les doutes persistent, nous feront plus de tests au printemps prochain, mais pour le moment, les tests nous reviennent avec des résultats négatifs, ou très bas. C'est bon signe." Photo: skinnypancake.com
"Organic fields OK after flood
After farming in Vermont for 40 years, Paul Harlow tends to take the long view on things.
And so when some of his fields were flooded following Tropical Storm Irene, Harlow worried about his ruined produce, his lost sales, and the staff he had to lay off, but he was really concerned about the status of his organic certification.
Following the flood, when Harlow had about two-thirds of his fields under water, there was a potential for contamination that could have put his organic certification at jeopardy.
Initial tests, conducted by University of Vermont Extension, show that his farm, Westminster Organics, was not adversely affected by the water and the farm will most likely continue to receive organic certification by the Northeast Organic Farming Association, or NOFA.
"If the tests showed there was contamination it would have been devastating," Harlow said Monday (October 17 2011). "At this point we are optimistic we will be in good shape next year."
The flood waters could have potentially left behind any number of contaminants including hydrocarbons, heavy metals, pesticides and pathogens. Organic farmers must prove that their fields are free of pesticide residue and other chemicals.
All of the fields that were under water have been tested by UVM Extension, and Harlow said the soil will be safe when he turns it over next spring.
"I did the testing because I wanted to know, and I may pay for more tests for my own peace of mind," Harlow said. "It does not seem like there is anything there. So far, so good."
UVM Extension Vegetable and Berry Specialist Vern Grubinger did similar tests all over the state, and he said so far not one organic farm is in danger of losing its organic certification due to flooding.
Grubinger said UVM received funding to conduct heavy metal tests and across the state 80 flooded fields were tested.
"There was great concern because heavy metals stick around a long time and there is no easy way to remove them from the soil," Grubinger said. "We did not find any elevated levels. It is extremely good news."
Grubinger said it is much more difficult to test for pathogens such as E. coli or Listeria, but they could show up in any field, at any time, and it is very difficult and expensive to test soils.
And even if there were pathogens in the flood water, the pathogens die out after time and fields should be ready for their first seeds once the snow melts.
"Clearly we are not having a big problem," said Grubinger. "All of the tests are voluntary and farmers are working with us because they want to know. So far there has been nothing more in the flooded fields than the tiny amount of background levels we find in non-flooded fields."
Nicole Dehne, organic certification administrator for the Vermont Farmers Certification Agency, said the organization will decide over the winter how many farms might need to tested before the spring.
She has been going over Grubinger's test results and she said so far it is looking like the majority of organic Vermont farmers will not lose their certification due to flood waters.
She said NOFA, along with the Agency of Agriculture and other state agencies, will look at areas that might have been more susceptible to damage, such as those down stream from chemical or petroleum spills.
Though she said the large amount of water, and relatively short amount of time that the fields were flooded, most likely protected organic farmers from long term damage.
"There was a high volume of water and a lot of people were concerned that the fields would be contaminated," Dehne said. "If there are any doubts, we will do some tests in the spring, but right now the tests are coming back negative, or very low. It is a good sign." "
Excerpts of article written by Howard Weiss-Tisman published here: http://www.reformer.com/localnews/ci_19135459
I can't help but wonder about the many fields that were flooded during the crest of the Richelieu River in May and June. Has any of OUR farmers took the time to have their soil tested?
Photo: Monkshood Nursery
Friday, October 21, 2011
Agriculture - les inondations de 2011 ont-elles nui aux terres certifiées bio?
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