Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, October 20, 2011

Gaz de schiste - quand notre eau en dépend

Photo: ecokaren.com

Qui ne sait pas encore que la ville de New York se fie d'un immense bassin versant pour lui procurer une abondante source d'eau potable à faibles coûts? En effet, grâce à des mesures draconiennes, d'immenses régions et réservoirs sont protégés jalousement afin que de l'eau pratiquement buvable soit acheminée vers les agglomérations grâce à un réseau compliqué de tunnels et de pipelines.

C'est pourquoi les autorités municipales voient d'un oeil très méfiant les gazières vouloir aller forer puis fracturer dans les régions montagneuses qui lui sont si chères. Par contre, au niveau de l'état de New York, l'appât du gains est difficile à résister, surtout en ces temps de morosité économique.

Voici une traduction libre d'un papier non-signé publié dans un journal local, ce qui me fait penser que ce pourrait être un éditorial.

La ville et l'état sont à 7 milles de distance sur le besoin de tenir la fracturation éloignée des sources d'eau. Le protecteur en chef de l'eau pour la ville de New York soulève une question primordiale sur les plans de forages intensifs pour le gaz naturel dans la partie supérieure de l'état.

Est-ce que les vibrations provoquées par le procédé connu sous le nom de fracturation hydraulique pourraient endommager les aqueducs souterrains de la ville, impactant l'écoulement si important d'un milliard de gallons par jour?

Les inquiétudes de Carter Strickland, le commissaire du département de protection de l'environnement de la municipalité doivent être étudiés sérieusement et ses questions répondues avant que le gouverneur Cuomo donne le feu vert aux premiers forages.

Le problème tourne autour de la technique de forage connue sous le nom de fracturation hydraulique à hauts volumes, grâce auxquels les réserves immenses de gaz naturel propre puissent être extraites dans les parties centrales et occidentales de l'état de New York.

La méthode implique que les forages iront à des milliers de pieds de profondeur pour ensuite pomper à haute pression de l'eau mêlée à des produits chimiques dans les puits d'une force suffisante pour craqueler le roc environnant et relâcher ainsi les pochettes de gaz.

Quels impacts auront cette activité sur les tunnels de béton âgés dans la roche avoisinante, personne ne peut en être certain, parce que cela ne s'est jamais fait jusqu'à date.

Pour éviter la possibilité de tels dommages, le DEP (Department of Environmental Protection) a demandé à l'état d'interdire la fracturation dans un rayon de 7 milles de tout aqueducs ou autre infrastructure qui transporte l'eau. C'est une distance plus grande que 90% des failles naturelles connues dans les formations géologiques avoisinantes.

L'état a répliqué en proposant une zone tampon de seulement 1,000 pieds, moins de 3% de ce que demande la municipalité, dans laquelle le forage pourrait être quand même permis à condition d'une permission spéciale.

"C'est insuffisant." a été la réaction de la ville, de la bouche de Strickland à une audience au début du mois d'octobre.

Il avait ajouté que la distance de 7 milles était un estimé "conservateur" et a annoncé que la ville finance une autre étude afin de déterminer la grandeur que devrait avoir la zone où le forage serait interdit pour assurer la sécurité du système d'aqueducs.

Cette étude doit être rigoureuse. Parce que les sources d'eau de millions de résidents de New York sont trop précieuses pour les mettre en danger.

Note personnelle: si les autorités de la ville de New York estiment que la fracturation doit se tenir à au moins 7 milles de ses sources d'eau potable, sûrement toutes les villes, villages et communautés rurales ont droit à la même protection de leurs sources d'eau potable, qu'elles soient de surface ou souterraines?


"City and state are nearly 7 miles apart on the need to keep fracking away from the water supply
New York City's chief water protector is raising a critical question about plans for intensive natural-gas drilling upstate:

Could tremors from the process known as hydrofracking damage the city's underground aqueducts, disrupting their all-important billion-gallon-a-day flow?

City Department of Environmental Protection Commissioner Carter Strickland's concern must be thoroughly studied and fully addressed before Gov. Cuomo allows the first well to be sunk.

At issue is a drilling technique known as high-volume hydraulic fracturing - fracking, for short - which holds the potential for tapping huge reserves of clean-burning natural gas across central and western New York.

The method involves drilling thousands of feet deep, then pumping chemical-laced water into wells at high pressure - strongly enough to crack the surrounding rock and release pockets of gas.

What effect this activity might have on aging concrete water tunnels occupying nearby rock, no one can be sure - because the situation has never come up before.

To head off this possibility of damage, the DEP asked the state to prohibit fracking within 7 miles of any aqueducts or other water infrastructure - a distance longer than 90% of the known fault lines and fissures in the surrounding bedrock.

The state responded by proposing a buffer of just 1,000 feet - less than 3% of what the city asked - in which drilling might still be allowed with special permission.

"Inadequate," was the city's judgment, as voiced by Strickland at a hearing last week (first week of October 2011).

He added that the 7-mile figure was "conservative" and announced that the city had commissioned a further study of how big a no-drilling zone should be to keep the water supply safe.

That study must be thorough. Because the water supply for millions of New Yorkers is too precious to put at risk."

Excerpts from editorial published here: http://www.nydailynews.com/opinions/2011/10/11/2011-10-11_frack__dont_fracture.html

One has to wonder: what's good for the goose is surely as good for the gander, isn't it? In other words, if New York city insists of keeping fracking 7 miles away from it's water, surely every city, town and community deserves the same protection?

No comments:

Post a Comment