Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Sunday, January 8, 2012

Gaz de schiste - le sable aussi est problématique

Photo: Steve Karnowski / AP

Beaucoup d'eau, oui, mais aussi beaucoup de sable. Le miner, le transporter, beaucoup de poussière, de circulation lourde, par camions-citernes ou par rail (qui déraille parfois, on l'a vu!). Les voisins des mines de sable ne sont pas beaucoup plus heureux que les voisins de sites de forages.

D'où vient le sable pour fracturer au Québec? Bonne question...

Traduction libre d'un article sur le sujet.

Le boom gazier et pétrolier non conventionnels crée un essor de mines de sables dans le Midwest américain.

Les collines et vallées qui créent le beau paysage des régions ouest du Wisconsin et le sud-est du Minnesota cachent une ressource précieuse qui a déclenché ce que plusieurs appellent une "ruée vers l'or" des temps modernes. Ce n'est pas l'or qui est si désirable dans ce cas-ci, mais bien du grès très mou nécessaire pour aider les compagnies de forage à sortir le gaz naturel et le pétrole emprisonné dans le schiste, grâce à une pratique controversée appelée fracturation hydraulique, ou fracking pour les intimes.

On oublie facilement dans le débat national sur la fracturation qu'on se bat aussi dans le coeur du pays sur les pratiques minières pour le sable de fracturation, "frac sand", qui a les grains d'un diamètre idéal, la forme, la rigidité et la pureté désirés. Les compagnies minières disent qu'elles créent des bons emplois dans des régions rurales, mais des résidents craignent que l'accroissement des activités minières pourraient nuire à la santé publique et l'environnement. "De plus en plus de personnes se réveillent et constatent qu'il y a des problèmes qui viennent avec cette explosion massive." dit Pat Popple, un professeur d'école à la retraite et un meneur dans le mouvement d'opposition contre les mines de sable.

Les producteurs de sable de fracturation aux États-Unis ont vendu ou utilisé plus de 6,5 tonnes métriques de sable d'une valeur de $319 millions en 2009, selon le U.S. Geological Survey. Le poids aura probablement doublé quand les données de 2010 seront rendues publiques, dit Thomas Dolley, un spécialiste en minéraux du USGS qui suit de près l'industrie minière de la silice. "C'est énorme." dit Dolley. "Je n'ai jamais rien vu de pareil, cette croissance! C'est étourdissant!."

Presque le trois-quart du sable de fracturation vient du Midwest. Il est transporté par rail sur des centaines de milles vers les sites de forage pétrolier et gazier du Texas, de la Pennsylvanie et du Dakota du Nord, où les foreurs le mélange avec de l'eau et des chimiques, pour ensuite injecter le mélange sous pression dans le puits pour fissurer les formations de schiste qui emprisonnent le gaz et le pétrole qui ne pourraient pas être extraits de façon conventionnelle. Les critiques disent que le procédé peut diminuer la qualité de l'eau et même provoquer des séismes.

John Felmy, l'économiste en chef du American Petroleum Institute, dit que les opposants à la fracturation hydraulique sont "fondamentalement malavisés" et que les craintes pour l'environnement sont injustifiées. L'essor des mines de sable a étendu le boom énergétique domestique dans des régions du pays qui ne produisent pas de combustibles fossiles, mais crée des emplois et du développement économique, selon lui.

Les mines de sable de fracturation sont dans le Chippewa County du Wisconsin depuis 2008. Le signe le plus évident est la nouvelle usine de EOG Resources Inc dans Chippewa Falls où une circulation constante de camions transportent un voyage de sable orangé d'une mine avoisinant toutes les quelques minutes. L'usine, qui est toujours à l'étape de lancement, apportera de 40 à 50 emplois à plein temps à la communauté, et les contracteurs miniers emploient en ce moment environ 25 personnes et la compagnie de transport qui livre le sable a ajouté plus de 70 emplois, selon la porte-parole de la compagnie K Leonard. Environ 90% des 38 employés que EOG a embauchés jusqu'à date sont de la place, selon elle.

Mais pas tout le monde aime cette croissance. Lors d'une journée venteuse dernièrement, Heather Andersen de Bloomer, une autre professeure à la retraite maintenant devenue une militante, a été témoin lors de bourrasques de 30 à 40 milles à l'heure que le sable se faisait emporter du tas de sable de la mine du Superior Silica Sands LLC située à Chippewa Falls. Elle dit qu'elle n'a pas vu la mine entreprendre des mesures de mitigation pour garder le sable mouillé afin de diminuer la poussière. "Cette matière que vous voyez n'est pas dangereuse." dit Andersen. "Ce qui est dangereux, c'est ce qui est trop petit pour le voir." Les activistes disent que le sable de fracturation n'est pas du sable ordinaire. Ils craignent que la poussière de silice sortie des mines et des usines rendra les gens malades, gâtera le paysage et contaminera l'eau souterraine.

La poussière fine fraîchement extraite du silice est un risque pour la santé bien documenté qui provoque des maladies respiratoires comme la silicose, des cancers et des maladies du système immunitaire, mais la recherche la plus publiée regarde les dangers sur le lieu de travail dit David Goldberg, un expert sur les dangers du silice et professeur de santé au travail et environnemental à l'université George Washington.

Crispin H. Pierce, un professeur de santé publique environnemental à l'université du Wisconsin-Eau Clare, dit que nous avons besoin de plus d'information sur les risques des mines de sable de fracturation. La poussière de silice fraîchement générée inclut des grains qui comportent des particules à paroies acérées et est plus dangereuse que la silice arrondie trouvée dans le sol, bien qu'elle s'érode très rapidement, dit-il. Le peu de tests qu'il a fait sur la poussière trouvée à l'extérieur de l'usine de EOG ne sont pas trop préoccupants pour le moment, dit Pierce. Mais tant qu'on n'en saura pas davantage, c'est le gros bon sens que les états qui minent le sable de fracturation comme le Wisconsin suivent l'exemple du Texas et de la Californie et se donnent des normes environnementales sur la silice, dit-il. Photo: http://transloading.org

Natural gas, oil boom spurs sand mining in Midwest

The rolling hills and scenic bluffs of western Wisconsin and southeastern Minnesota hide a valuable resource that has sparked what's been called a modern-day gold rush. The object of desire is not gold but a soft sandstone needed by drilling companies to unlock underground natural gas and oil supplies in a controversial practice called hydraulic fracturing, or fracking.

Largely overlooked in the national debate over fracking is the emerging fight in the U.S. heartland over mining "frac sand," which has grains of ideal size, shape, strength and purity. Mining companies say the work provides good jobs in rural areas, but some residents fear the increase in mining could harm human health and the environment. "More and more people are waking up to the fact that there are difficulties with this massive explosion," said Pat Popple, a retired school teacher and principal and anti-sand mining activist.

U.S. frac sand producers sold or used more than 6.5 million metric tons of sand worth $319 million in 2009, according to the U.S. Geological Survey. The tonnage likely will have doubled when 2010 data is released, said Thomas Dolley, a USGS mineral commodity specialist who follows the silica mining industry. "It's huge," Dolley said. "I've never seen anything like it, the growth. It makes my head spin."

Nearly three-fourths of frac sand comes from the Midwest. It's shipped by rail hundreds of miles to the oil and gas fields of Texas, Pennsylvania and North Dakota, where drillers mix it with water and chemicals, then force it deep underground to fracture shale deposits that hold gas and oil that couldn't be tapped conventionally. Critics say the process can diminish water quality and even cause earthquakes.

John Felmy, chief economist with the American Petroleum Institute, said opponents of hydraulic fracturing are "fundamentally misguided" and the environmental fears are unwarranted. The surge in sand mining has extended the domestic energy boom to portions of the country that don't produce much fuel, bringing jobs and economic development, he said.

Frac sand mining has had a foothold in Wisconsin's Chippewa County since 2008. The most visible sign is the huge new EOG Resources Inc. plant in Chippewa Falls, where a steady parade of trucks delivers a load of orange sand from a nearby mine every few minutes. The plant, which is still in the start-up phase, will bring 40 to 50 full-time jobs to the community, while mining contractors now employ about 25 people and the trucking company that delivers the sand has added over 70 jobs, company spokeswoman K Leonard said. About 90 percent of the 38 employees EOG has hired so far are from the area, she said.

But not everyone is excited about the growth. On a recent windy day, Heather Andersen, of Bloomer, another retired schoolteacher turned activist, watched as gusts of 30 to 40 mph blew dust off sand piled up at the Superior Silica Sands LLC mine northwest of Chippewa Falls. She said she saw no signs the mine kept the sand watered down to suppress the dust. "That stuff you see is not dangerous," Andersen said. "It's the stuff you can't see." Activists say frac sand isn't ordinary sand. They fear fine silica dust from the mines and plants will make people sick, spoil the landscape and contaminate ground water.

Fresh, fine silica dust is a well-documented health risk blamed for lung diseases such as silicosis, cancer and autoimmune diseases, but most published research is about workplace dangers, said David Goldberg, an expert on silica hazards and professor of environmental and occupational health at George Washington University.

Crispin H. Pierce, an environmental public health professor at the University of Wisconsin-Eau Clare, said more information is needed about the risks of frac sand mining. Fresh silica dust has grains with sharp, jagged particles and is more dangerous than the weathered silica found in dirt, although it weathers quickly, he said. His limited testing for dust outside the EOG plant hasn't found "levels of concern so far," Pierce said. But until more is known, it makes sense for Wisconsin and other frac sand states to follow the leads of states like Texas and California in setting environmental silica standards, he said."

Article written by Steve Karnowski for The Associated Press published here:
http://www.postcrescent.com/article/20120106/APC0101/201060504/Natural-gas-oil-boom-spurs-sand-mining-Midwest


Photo: marcellus-shale.us

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