Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Tuesday, March 6, 2012

Les oiseaux et notre pollution


En ce 50e anniversaire de la parution du livre "Silent Spring" de Rachel Carson, il est tout à fait justifié de se pencher sur le sort des oiseaux qui tentent de survivre malgré les changements climatiques, la destruction de leur habitat et des écosystèmes de plus en plus pollués, sinon contaminés.

Voici une traduction libre d'un article publié dans le quotidien The New York Times qui résume une toute nouvelle analyse des études qui se sont penchées sur le sort des oiseaux de notre planète.

Une étude prédit un avenir difficile pour plusieurs oiseaux

Une analyse tout nouvellement publiée sur 200 études différentes sur les impacts des changements climatiques sur les oiseaux n'est pas très jo-jo.

Il y a environ 10,000 espèces d'oiseaux sur la planète et la plupart d'entre eux vivent sur la terre ferme. En se fiant sur les projections moyennes du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sur le réchauffement - 3,5 degrés Celsius ou 6,3 degrés Fahrenheit d'ici 2100, de 534 à 800 espèces d'oiseaux terrestres tropicaux pourraient disparaître, sur un total de 7,565 espèces. Au travers la planète, de tous les quelques 8,500 espèces d'oiseaux terrestres, de 600 à 900 pourraient disparaître.

Et pour chaque degré de réchauffement climatique au-dessus de cela, selon les experts, un autre 100 à 500 oiseaux pourraient ne plus survivre.

"C'est un autre avertissement." dit Cagan H. Sekercioglu, un prof de bio à l'université de l'Utah et l'un des auteurs de l'étude qui a été publiée en ligne sur le site de Biological Conservation. "Les oiseaux sont des sentinelles pour ce qui se produit sur la planète, le serin dans la mine de charbon." dit-il. "Si c'est ce qui arrive aux oiseaux, et eux, ils peuvent migrer, alors ce sera encore pire pour les organismes qui ne peuvent pas se déplacer."

Les autres auteurs de l'étude intitulée "The Effects of Climate Change on Tropical Birds" sont Richard Primack, un biologiste à l'université de Boston, et Janice Wormworth, une consultante en écologie de l'Australie.

La perte des oiseaux pourraient se mitiger quelque peu, selon les scientifiques, en faisant plus de recherche sur le sujet, en réhabilitant des habitats dégradés et en protégeant davantage des surfaces terrestres.

L'échelle considérable des extinctions possibles s'explique à cause du nombre important de décisions humaines qui devront être prises pour changer l'état des choses. Est-ce que les températures seront affectées par les réductions d'émissions de carbone? Comment est-ce que les précipitations seront modifiées? Quelle seront les surfaces d'habitats protégés ajouterons-nous à la liste ou est-ce que les pertes continueront? Quelles maladies émergeront et deviendront-elles virulentes?

Les oiseaux les plus à risque sont les oiseaux tropicaux des montagnes qui doivent monter en altitude pour survivre et demeurer dans leur habitat. Mais éventuellement, leur habitat va disparaître parce que la végétation monte en altitude en réaction aux changements climatiques pour ensuite disparaître. Les canards, oies et sauvagines peuvent perdre leur habitat avec la montée du niveau de la mer qui peut éliminer les rives à cause des routes, des résidences et d'autres occupations humaines.

Les oiseaux nous manquerons. Au-delà de leur rôle qu'ils jouent en tant que sentinelles et indicateurs de ce qui se passe dans l'environnement, les oiseaux jouent d'autres rôles vitaux, dit le docteur Sekercioglu. Les fermiers, les chasseurs, les peuples nomades et leur troupeau, beaucoup d'autres gens, surtout en pays moins industrialisés, dépendent d'un environnement sain, et les oiseaux rendent des services importants aux écosystèmes, comme la dissémination des graines et le contrôle des insectes.

Une étude en Jamaïque a trouvé que plusieurs oiseaux, dont le colibri à tête noire et le mango de la Jamaïque, tous 2 des colibris, consomment plus de la moitié des insectes nuisibles qui vivent sur les caféiers, ce qui vaut environ 12% de la valeur totale de la récolte.

"Study Predicts a Bleak Future for Many Birds

A just-published analysis of some 200 separate studies of the impact of climate change on birds is grim.

There are about 10,000 bird species globally and most of them live on land. Based on the middle range of the Intergovernmental Panel on Climate Change’s projection of warming—3.5 degrees Celsius or 6.3 degrees Fahrenheit by the year 2100— 534 to 800 tropical land bird species could become extinct, out of a total of 7,565 species. Worldwide, of all of the 8,500 or so land bird species, as many as 600 to 900 could disappear.

And for each degree of climate warming above that, the experts say, another 100 to 500 birds might go extinct.

“It’s yet another wake-up call,” said Cagan H. Sekercioglu, an assistant professor of biology at the University of Utah and one of the authors of the study, which was published online in Biological Conservation. “Birds are sentinels of what’s happening to the planet, the canary in the coal mine,” he said. “If this is happening to birds, and they can migrate, then for other organisms, it’s going to be worse.”

The other authors of the study, “The Effects of Climate Change on Tropical Birds” are Richard Primack, a biologist at Boston University, and Janice Wormworth, an ecological consultant in Australia.

The loss of birds could be mitigated somewhat, the scientists write, by conducting more research into the subject, by restoring degraded habitat and by protecting more land.

The wide range of numbers on possible extinctions is because of the wide range of human decisions that have yet to be made that could affect outcomes. Will temperatures be mitigated by reductions in carbon output? How will rainfall patterns shift? How much more habitat loss or habitat protection will there be? What diseases will emerge or become more virulent?

Those birds most at risk include tropical mountain-dwelling birds, which to survive are forced higher in elevation to stay in their habitat. But eventually there is no habitat because vegetation moves higher in response to climate and then disappears. Ducks, geese and waders may lose their habitat as sea levels rise and reaches shoreline without habitat because of highways, homes and other developments by people.

Birds will be missed. Beyond their role as a sentinel, an indicator of what is happening in the environment, birds are crucial for other reasons, Dr. Sekercioglu said. Farmers, hunter-gatherers, nomadic herders and others, especially in less developed countries, depend on a healthy environment, and birds are important for ecosystem services like seed dispersal and insect control.

One study in Jamaica found that several birds, including the red-billed streamer tail and the Jamaican mango, both hummingbirds, ate more than half of the most damaging pests that live on coffee plants, worth about 12 percent of the total value of the crop."

Article written by Jim Robbins published in The New York Times here: http://green.blogs.nytimes.com/2012/02/24/study-predicts-a-bleak-future-for-many-birds/?partner=rssnyt&emc=rss

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