Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Monday, March 5, 2012

Charbon - 3 ans après le désastre au Tennessee



Le dossier du gaz de schiste retient beaucoup de mon attention, mais je ne peux pas oublier mes amis (virtuels) qui ont vécu le désastre d'il y a 3 ans et quelques mois au Tennessee, juste avant Noël.

Depuis le début du dossier du gaz de schiste au Québec, il a beaucoup été question des émissions des GES émis par le charbon à comparer avec le gaz naturel. Mais c'est facile d'oublier ici au Québec qu'avec les centrales au charbon aux États-Unis viennent aussi les étangs de décantation.

Hé oui! La combustion du charbon et les cheminées qui "nettoient" les émissions génèrent beaucoup de "cendres", ou "coal ash", qu'il faut entreposer dans des étangs que l'on garde humides pour éviter la propagation de la "poussière". J'en ai fait mention quelquefois déjà dans mon blog (utilisez le moteur de recherche intégré au blog, tapez "coal ash").

Ces étangs prennent des proportions démesurées, on le comprend, vu la quantité phénoménale de charbon brûlé aux É.-U. Et avec les démesures viennent les désastres malheureux. Voici une traduction libre d'un suivi que vivent les gens d'une petite communauté appelé Swan Pond, au Tennessee.

NDLR: TVA, dans ce cas-ci, n'est pas le média bien connu du Québec, mais bien Tennessee Valley Authority, un monstre para-gouvernemental qui a commencé un peu comme Hydro-Québec, mais qui, comme Hydro, est devenu incontrôlable et oligarchique.

Les débats continuent de plus belle après le déversement de cendres de charbon de TVA

Le 22 décembre 2011 marquera le 3e anniversaire de l'évènement qui força les résidents de Swan Pond au Tennessee hors de leurs lits douillets au beau milieu de la nuit à cause d'une vague grise qui déferla en toute vitesse et arracha les quais sur les rives de la rivière Emory comme s'ils étaient des cure-dents, puis recouvra 300 acres de terres environnantes. Le talus s'effondra à la centrale de charbon de Kingston, propriété du Tennessee Valley Authority, inondant la région avec plus de 5 millions de verges cubes de cendres de charbon. Depuis ce temps-là, l'EPA a songé à établir des règlements pour encadrer les étangs gigantesques qui retiennent le sous-produit détrempé, souvent toxique généré par la combustion du charbon et qui tentent tant bien que mal à diminuer la pollution aérienne. Mais ces règlements pourraient s'avérer dispendieux, et plusieurs critiques disent qu'ils pourraient avoir des conséquences non voulues pour les usages alternatifs de ces cendres: surtout des matériaux de construction résidentielle.

À cause de cela, les règlements de l'EPA n'ont jamais aboutis à cause d’interférences venant de la Maison Blanche, des lobbys puissants du marché et des compagnies influentes qui fournissent de l'électricité et le charbon, ainsi que l'opposition au Congress. (Hé oui! C'est toujours l'argent et la politique!)

Entre-temps, les groupes environnementaux préparent des cas juridiques au travers le pays, faisant des tests sur l'eau souterraine et trouvent des concentrations de contamination renversantes près des étangs qui n'ont pas de toile d'imperméabilisation.

Aujourd'hui, TVA travaille toujours à nettoyer la région qui entoure le désastre de 2008 en construisant des parcs et démolissant des résidences.

"Les gens que je connais à TVA sont de bonnes personnes." dit Sarah McCoin, une résidente du coin qui possède une ferme de 40 acres près du déversement. Mais ces temps-ci, à toute les fois qu'elle revient à la maison, une autre résidence d'un ancien voisin est disparue, une autre piscine est démolie.

Le déversement de TVA est le plus important au monde, mais n'est pas le seul.

Le 31 octobre l'an passé, des cendres de charbon se sont déversées dans le Lac Michigan quand un vieux site d'enfouissement s'est effondré sur un site de construction près de la centrale au charbon Oak Creek au Michigan. Environ 25,000 verges cubes de cendres de charbon et de terre se sont déversées sur les rives et dans le lac.

Dans la communauté de Chester, en Virginie Occidentale, Debbie et Curt Havens vivent en alerte constante de peur que la digue de cendres de charbon qui s'élève au-dessus de leur maison s'effondre. Quand Curt a pris sa retraite des Postes il y a de cela 6 ans, ils espéraient voyager et rénover leur maison. Mais leur vie est centrée maintenant autour de la menace, dit Debbie Havens. Ils s'inquiètent, se battent contre leur fournisseur d'électricité et enregistrent les dates et les heures quand ils sentent du souffre et des oeufs pourris dans l'air. Ils appellent les agences environnementales de la Virginie Occidentale et de la Pennsylvanie, l'EPA et leurs élus au Congress. Ils contemplent les terres que le père de Debbie leur a légué quand elle avait 15 ans mais qui sont maintenant sans valeur de revente, dit-elle.

Pour sa part, l'EPA fait face à des obstacles gigantesques.

La Maison Blanche a exigé de l'agence qu'elle songe à plusieurs options pour réglementer la cendre de charbon, dont une serait de la déclarer comme substance non dangereuse, et faire des changements importants aux projets de lois que l'agence avait originalement mis de l'avant. Et les critiques au Congress ont ajouté les règlements possibles encadrant la cendre de charbon aux règlements environnementaux qu'ils considèrent étant des "tueurs d'emplois" qui sont injustes envers l'industrie. Le House a voté une loi le 14 octobre présenté par David McKinley, représentant Républicain pour la Virginie Occidentale qui a reçu des dons considérables de l'industrie du charbon. La loi limiterait la capacité de réglementer la cendre de charbon, surtout à cause des impacts que ces règlements auraient sur les usages habituels de cette substance.

Les déversements d'étangs de cendres de charbon ne sont même pas la préoccupation principale de ceux qui se débattent pour ces règlements.

Selon le Sierra Club, les données de l'EPA indiquent que vivre près d'un étang de stockage de cendres de charbon détrempées serait plus dangereux que fumer un paquet de cigarettes par jour. Ceux qui vivent en dedans d'un mille d'un étang non scellé de cendres de charbon risquent de développer un cancer 1 fois sur 50. Et les produits toxiques des cendres de charbon sont liés aux maladies d'organes internes, aux cancers, aux maladies respiratoires, aux dommages neurologiques et à des problèmes de développement. Et, bien sûr, les enfants sont plus à risque de ces toxiques dangereux. Dans un rapport rendu public en décembre 2011 par le projet Environmental Integrity Project (EIP), le groupe identifie 19 nouveaux étangs de cendres qu'il dit ont des fuites et contaminent les sources d'eau souterraine environnantes. De l'arsenic, du cadmium et d'autres chimiques toxiques se retrouvent dans l'eau souterraine ainsi que dans les puits de monitorage près des étangs de cendres, dans des mesures qui dépassent les normes acceptées par l'EPA pour l'eau potable.

Le rapport du groupe fait parti d'une enquête toujours en cour qui avait trouvé 70 sites de contamination d'eaux souterraines ou de surface en plus des 67 cas documentés par l'EPA classifiés comme étant "prouvés" ou "dommages potentiels" dit l'EIP. Les environnementalistes ont obtenu les données de monitorage grâce au demandes faites selon les droits à l'information. Les données viennent pour la plupart de puits se trouvant en dehors des unités de stockage des déchets, mais presque tous les puits se trouvaient sur ou à l'intérieur du périmètre de la centrale au charbon ou du site d'entreposage. Ils n'ont pas été capable de déterminer l'exposition réelle des sources d'eau potable publiques ou privées à cause du manque de données et manque de monitorage au-delà de la limite du site. Toutefois, ils ont remarqué que les contaminants comme l'arsenic ne se dégradent pas facilement dans l'eau souterraine, se déplacent lentement et sont persistants pendant des décennies.

Les états affectés sont entre autres l'Illinois, la Caroline du Sud, l'Iowa, le Texas, la Floride, la Georgie, le Kentucky, le Nevada et le Tennessee. Sur les sites, l'EIP a trouvé de la documentation indiquant des concentrations d'arsenic, de plomb, d'antimoine, de barium, de cadmium, de chrome et de sélénium au-dessus des normes de l'EPA pour l'eau potable dans les sols, parmi d'autres produits toxiques.

Betsaida Alcantara, porte-parole de l'EPA a dit que l'agence avait plus de 370 révisions et produit des copies des rapports d'évaluation d'intégrité structurelle à chaque fournisseur et demandé que les fournisseurs mettent en application les recommandations des rapports et fournissent des plans d'action. Jusqu'à date, tous les étangs de stockage testés par l'agence ont implanté des mesures pour assurer que les installations rendent leurs étangs plus sécuritaires. Dans les premières 8 tournées d'inspections pour lesquelles les données sont disponibles, l'EPA a évalé 130 étangs comme étant "mauvais", la 2e pire classification avant "insatisfaisant". Aucunes n'ont reçu cette note.

Mais l'information colligée par l'EPA et celle des environnementalistes ne concordent pas.

Par exemple, deux étangs de cendres de charbon à la centrale Grainger Generating Station à Conway, en Caroline du Sud, ont été classifiés par des contracteurs de l'EPA comme étant à risque "faible" ou "moins que faible". Mais les données colligées par l'EIP indiquent que l'eau souterraine tout près est contaminée avec de l'arsenic à des concentrations des centaines de fois plus élevées que les normes pour la santé. Le rapport de l'EIP a aussi documenté des contaminations d'eaux souterraines à 7 sites identifiés au préalables comme étant si toxiques qu'ils dépassent le seuil établit pour les déchets dangereux.

Déclarer les cendres de charbon comme étant des déchets dangereux est la question cruciale à la base des débats à Washington, à savoir si et comment les encadrer.

Pour que l'EPA puisse imposer des exigences sur les étangs d'entreposage de cendres de charbon, comme exiger qu'on installe des toiles pour les rendre imperméables et éviter les fuites, la cendre devrait probablement être considérée comme étant un déchet dangereux selon la loi Resource Conservation and Recovery Act.

Mais cela comporte certaines conséquences, disent les opposants aux règlementations possibles de l'EPA. C'est parce que les cendres qui ne sont pas entreposées dans ces étangs énormes sont en vérité utilisées comme un produit qui va dans des fournitures de construction, comme du placoplâtre (Gyproc) et du ciment. Et plus que l'EPA rend les exigences de contrôle de pollution de l'air des centrales au charbon, encore plus de cendres sont générées par le procédé qui retire les polluants des émissions.

Lisa Evans, l'avocat de Earthjustice, avance comme argument que plusieurs substances toxiques, comme les piles et les ampoules qui contiennent du mercure, sont classées comme déchets dangereux. Mais cela ne diminue pas leur usage: au contraire, cela encourage le recyclage, dit-elle. Quand l'EPA avait déclaré que la poussière des arcs électriques des fonderies d'acier était un déchet dangereux, selon Evans, on a augmenté la réutilisation du produit, parce qu'on ne pouvait plus s'en débarrasser.

Mais Thomas Adams, le directeur exécutif du American Coal Ash Association, insiste pour dire que les preuves dans le vrai monde, en plus de la liste qui s'allonge de gens qui n'utilisent plus les cendres de charbon, contredisent complètement ces affirmations qu'il juge simplistes. Par exemple, une commission scolaire de Los Angèle a complètement interdit l'usage des cendres de charbon jusqu'à ce que les règlements de l'EPA soient finalisés, des groupes dans la construction ont cessé d'utiliser le produit, et une compagnie de production d'électricité a retiré l'usage des cendres de charbon dans le béton qui servira dans leur projet de construction d'un barrage, selon l'ACAA. Cette association a aussi rendu public un sondage à eux qui révèle que 42,5% des 130,2 millions de tonnes de cendres de charbon générées en 2010 ont été réutilisées de façon bénéfique plutôt qu'aboutir dans un étang d'entreposage ou dans un site d'enfouissement. Le volume absolu de matériel recyclé a passé à 55,3 millions de tonnes, plutôt que les 60,6 millions qui avaient été recyclées en 2008, selon l'ACAA.
Photo: http://www.dukenews.duke.edu/

"Debate lingers after TVA coal ash spill

Next week (3d of December 2011) will mark three years since residents of Swan Pond in Tennessee awoke in the middle of the night to a rushing, gurgling black wave that snapped docks like twigs on the Emory River and smothered 300 acres of nearby land. The dam broke at the Tennessee Valley Authority’s Kingston Fossil Plant, flooding the area with more than 5 million cubic yards of coal fly ash. Since then, the Environmental Protection Agency has considered regulations for the massive ponds holding the wet, sometimes toxic byproduct of burning coal and keeping some pollution out of the air. But the rules would be expensive, and many critics argue they would have unintended consequences for alternative uses of coal ash — mainly in housing supplies.

As a result, the EPA regulations have stumbled out the door with interference from the White House, strong lobbying from manufacturers and power and coal companies, and staunch opposition in Congress.

Meanwhile, environmental groups are building cases across the country — testing groundwater and finding shocking levels of contamination near the unlined ponds.

Today, TVA is working to clean up the area surrounding the 2008 disaster, building parks and knocking down houses.

“The people I know at TVA are good people,” said resident Sarah McCoin, who owns a 40-acre farm near the spill. But these days, every time she comes home, another house is gone, another swimming pool ripped from the ground.

The TVA spill was the largest of its kind, but it was not the only one.

On Oct. 31 2011, coal ash flooded into Lake Michigan when an old landfill collapsed at a construction site near the Oak Creek coal plant in Michigan. About 25,000 cubic yards of coal ash and soil spilled onto the shoreline and into the lake.

In Chester, W.Va., Debbie and Curt Havens live in constant worry that the coal ash dam looming over their home is going to collapse. When Curt retired from the U.S. Postal Service six years ago, they hoped to travel and remodel their home. But “this has become our life,” Debbie Havens said. They worry, fight against their local utility and record the dates and times that the air smells like sulfur and rotten eggs. They call the West Virginia and Pennsylvania environmental agencies, the EPA and their representatives in Congress. They watch the land that Debbie’s father gave her when she was 15 become worthless, she says.

For its part, the EPA faces huge obstacles.

The White House has required the agency to consider a variety of options for how to regulate coal ash, including as a nonhazardous substance — and made massive changes to the agency’s originally proposed rule. And critics in Congress have added the potential coal ash regulations to a long list of environmental rules they consider “job killers” that are unfair to industry. The House on Oct. 14 passed a bill introduced by Rep. David McKinley (R-W.Va.) — a major beneficiary of coal industry donations. The bill would limit the ability to regulate coal ash, particularly because of concerns about how the rules could affect common uses of the substance.

Spills from coal ash ponds are not even the major concern of those fighting for regulations.

According to the Sierra Club, EPA data show that living near a wet coal ash storage pond is more dangerous than smoking a pack of cigarettes a day. Those who live within a mile of unlined coal ash ponds have a 1 in 50 risk of developing cancer. And toxins in coal ash have been tied to organ disease, cancer, respiratory illness, neurological damage and developmental problems. And, of course, children are more susceptible to the dangers of toxins. In a report released Tuesday by the Environmental Integrity Project, the group identifies 19 new coal ash ponds that it says are clearly leaking and are contaminating nearby groundwater supplies. Arsenic, cadmium and other toxic chemicals appear in groundwater and well monitoring near coal fly ash impoundments, in orders of magnitude above EPA limits for safe drinking water.

The group’s report is part of an ongoing investigation that previously found 70 groundwater or surface water contamination sites, in addition to 67 EPA documented “proven or ‘potential damage cases,’” EIP says. The environmentalists obtained monitoring data through Freedom of Information Act requests. The data are generally from “wells located outside the boundary of waste management units, but virtually all wells were at or inside the perimeter of the power plant or disposal facility.” They were unable to tell “actual exposure to public or private drinking water supplies due to limited data and lack of monitoring beyond the site boundary.” However, they note that contaminants “like arsenic do not degrade easily in groundwater,” move slowly and can persist for decades.

Affected states include Illinois, South Carolina, Iowa, Texas, Florida, Georgia, Kentucky, Nevada and Tennessee. At the sites, EIP found records of arsenic, lead, antimony, barium, cadmium, chromium and selenium above EPA drinking water levels in the ground, along with other toxins.

EPA spokeswoman Betsaida Alcantara said: “We’ve done more than 370 reviews and provide copies of the structural integrity assessment reports to each facility and request the facilities implement the reports’ recommendations and provide their plans for taking action. So far, all of the impoundments we’ve tested have taken measures to ensure their facilities are making their impoundments safer.” In the first eight rounds, for which assessments have been posted, EPA rated 130 ponds as “poor,” the second-lowest rating before “unsatisfactory.” None received that rating.

But the information gathered by EPA and environmentalists does not align.

For instance, two coal ash ponds at the Grainger Generating Station in Conway, S.C., were rated by EPA contractors as having “low” and “less than low” risk levels. But EIP’s collected data show that nearby groundwater is contaminated by arsenic at rates hundreds of times above acceptable health limits. The EIP report also documents groundwater contamination at seven previously identified sites that is “so toxic that it exceeds the threshold for hazardous waste.”

Calling coal ash a “hazardous waste” is at the crux of the argument in Washington over whether and how to regulate it.

For EPA to impose requirements upon coal ash impoundments — such as requiring them to be lined to prevent leakage — the ash probably would be regulated as a hazardous waste under the Resource Conservation and Recovery Act.

But that has consequences, opponents of possible EPA regulations say. That’s because the coal ash that isn’t kept in those huge ponds is actually used as a product, mainly in building supplies such as wallboard and cement. And as EPA tightens air pollution requirements on coal-fired power plants, even more coal ash is created in the process of removing pollutants from the air.

Earthjustice Attorney Lisa Evans argues that many toxic substances, such as batteries and mercury-laden light bulbs, are considered hazardous waste. That does not decrease their use but instead encourages recycling, she said. When EPA regulated electric arch furnace dust from steel mills as a hazardous waste, Evans said, “its reuse jumped, because you could no longer dump it.”

But the American Coal Ash Association’s executive director, Thomas Adams, argues that “real world evidence — coupled with the growing list of people ceasing the use of coal ash — completely contradicts that simplistic argument.” For instance, the Los Angeles Unified School District has banned the use of fly ash until the EPA’s regulations are finalized, some construction groups have halted use of the material, and the Marquette Board of Light and Power removed fly ash from concrete for a dam project, ACAA said. And ACAA’s “Production and Use Survey” released Tuesday shows that 42.5 percent of the 130.2 million tons of coal ash produced in 2010 was “beneficially used,” rather than ending up in coal ash ponds or landfills. The absolute volume of material recycled declined to 55.3 million tons from 60.6 million tons in 2008, the ACAA says."

Excerpts of article written by Erica Martinson

Link: http://www.politico.com/news/stories/1211/70385.html

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