Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Friday, May 4, 2012

Gaz de schiste - les torchères à la hausse

Photo: pitstexasexpatblog.wordpress.com

Le schiste exploité aux États-Unis provoque une augmentation de pollution aérienne de déchets gaziers

Le boom gazier aux États-Unis alimente une augmentation de combustion de gaz indésirables après plusieurs années qui ont connues une diminution, selon ce qu'une source de la Banque Mondiale aurait révélé à Reuters, devançant une révélation publique de nouvelles données, ce qui alimente l'argumentation des environnementalistes qui sont contre l'industrie.

Les torchères mondiales ont augmenté de 4,5% durant l'année 2011, la première hausse depuis 2008, brûlant l'équivalent de la consommation annuelle du Danemark, selon les données préliminaires de la Banque Mondiale. L'augmentation est surtout due à la hausse de l'exploration pétrolière dans le schiste sous le Dakota du Nord, ce qui fait que les États-Unis sont parmi les 10 pays qui ont le plus de torchères, comme la Russie, le Nigeria et l'Iraq.

Les données préliminaires, le rapport final sera rendu public plus tard durant le mois, démontrent que les torchères ont brûlé environ 140 milliards de mètres cubes en 2011 au travers le globe, une augmentation de 134 milliards de mètres cubes sur l'année précédente.

"Le défi pour le Dakota du Nord, c'est qu'il y a beaucoup d'exploration et de production, et souvent les torchères sont nécessaires à cette étape." selon la source de la division Global Gas Flaring Reduction Partnership (GGFR) de la Banque Mondiale. "Nous espérons que quand toutes les données seront rendues publiques, les législateurs et les compagnies dans le Dakota du Nord porteront davantage leur attention sur ce problème et prendront les actions nécessaires pour minimiser les torchères."

Les données attireront encore plus l'attention vers l'industrie qui est déjà très dénoncée par les activistes pour leur bilan environnemental.

"Les règlementations pour cesser les torchères font face à beaucoup de résistance à cause de la crise financière qui a mis l'emphase sur la compétitivité croissante, tandis que tout ce qui diminue la compétitivité n'a pas l'appui qui vient d'une volonté politique." dit Charlie Kronick, un membre du groupe climat de Greenpeace.

La consommation annuelle de gaz de la Grande Bretagne est juste en-dessous de 100 milliards de mètres cubes, et la production annuelle de la Norvège est juste un peu plus que cela, ce qui fait que les 140 milliards de mètres cubes brûlés par les torchères au travers le monde sont l'équivalent de plus qu'un tiers du plus important consommateur et du plus important producteur de l'Europe, respectivement. En termes actuels du marché, les 140 milliards de mètres cubes de gaz pourraient valoir l'équivalent de plus de $100 milliards de barils de pétrole.

Gaspillage économique

Les torchères ont baissé de plus de 20 milliards de mètres cubes depuis 2006, malgré la légère hausse de 2008-2009, mais la hausse de 2011 laisse comprendre que les compagnies et les pays doivent continuer d'améliorer leurs efforts pour réduire les torchères sur la planète, selon le GGFR.

Malgré les réserves importantes de pétrole et de gaz, plusieurs pays qui ont beaucoup de torchères souffrent d'une pénurie chronique d'énergie et de volumes d'exportation de gaz au beau fixe, et selon les experts, ces problèmes pourraient être réglés s'ils consommaient le gaz au lieu de le brûler.

"C'est la solution rêvée pour démontrer aux producteurs et aux gouvernements pour leur montrer qu'ils seraient gagnant-gagnants: dans plusieurs cas, ils économiseraient le gaz et l'utiliserait de façon utile, et parfois ils construiraient des infrastructures qui pourraient avoir des bienfaits économiques pour l'avenir." dit Michael Farina du groupe GE Energy.

Selon la Banque Mondiale, le gaz brûlé dans les torchères en Iraq serait suffisant pour alimenter tous les besoins électriques du pays; en ce moment, l'électricité est produite en quantité insuffisante par des centrales de pétrole lourd et brut, tandis que le Nigeria gaspille beaucoup de gaz dans les torchères.

"Le Nigeria perds des milliards de naira en gaz gaspillé tandis que les projets énergétiques de la nation peinent à cause du manque de gaz." selon le groupe de pression nigérien Social Action.

Ce gaz gaspillé est extrêmement nuisible environnementalement parlant, localement et sur une échelle globale également.

La Banque Mondiale estime que les torchères qui brûlent le gaz ajoutent quelques 360 millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) en émissions annuellement, presque autant que la France dans un an ou l'équivalent des émissions annuelles de 70 millions d'automobiles. Si ce gaspillage avait lieu à l'intérieur de l'Union Européenne, selon leur système d'échanges d'émissions de carbone, les torchères coûteraient quelques 2,5 euros selon la valeur courante du marché qui se situe autour du 7 euros par tonne de CO2.

Le fait d'évaluer que les émissions des torchères équivalent à environ 4,5% des émissions industrielles mondiales ne fait rien pour régler le problème, selon Greenpeace. "Le problème réside dans le faite que les compagnies pétrolières mondiales ne sont pas punies pour brûler du gaz dans les torchères." dit Kronick de Greenpeace.

Les dommages aux communautés locales causées par les torchères sont aussi très importantes.

Des groupes sociaux au Nigeria disent que les torchères dans le delta du Niger, où demeurent quelques 30 millions de personnes, brûlent depuis 40 ans et sont la source de pluies acides et plusieurs maladies. "Les torchères mettent en danger la santé humaine et réduisent les rendements agricoles." selon le groupe Social Action du Nigeria.
Photo: philly.com

"Exclusive: U.S. shale causes rise in waste gas pollution

(Reuters) - The U.S. shale energy boom is fuelling a rise in the burning of waste gas after years of decline, a World Bank source told Reuters ahead of the release of new data, giving environmentalists more ammunition against the industry.

Global gas flaring crept up by 4.5 percent in 2011, the first rise since 2008 and equivalent to the annual gas use of Denmark, preliminary data from the World Bank shows. The increase is mostly due to the rise in shale oil exploration in North Dakota, propelling the United States into the top 10 gas flaring countries along with Russia, Nigeria and Iraq.

The preliminary data - which will be released in detail later in May - shows that global gas flaring crept up to around 140 billion cubic meters (bcm) in 2011, up from 134 bcm the previous year.

Flaring is used to eliminate gas at mineral exploration sites, and is released via pressure relief valves to ease the strain on equipment.

"The challenge in North Dakota is that there is a lot of initial exploration and production going on, and often some flaring is necessary at that stage," the source at the World Bank's Global Gas Flaring Reduction Partnership (GGFR) said. "We are hopeful that when the full data is released, both policymakers and companies in North Dakota will pay more attention to this issue and take the necessary steps to minimize flaring."

The data will draw further criticism to the industry, which some activists already condemn on environmental grounds.

"Environmental regulations to stop flaring are taking a real kick in the teeth because the financial crisis has put the emphasis on increasing competitiveness, while anything that is seen as diminishing competitiveness is not getting any political traction," Charlie Kronick, senior climate campaigner at Greenpeace, said.

Britain's annual gas consumption is just under 100 bcm, and Norway's yearly production just above that - which makes the 140 bcm flared globally over a third more than Europe's top consumer and producer, respectively. In current market terms, 140 bcm of gas would be worth over $100 billion in barrels of oil equivalent.

ECONOMIC WASTE

Gas flaring has fallen more than 20 bcm since 2006 - despite a slight increase between 2008/2009 - but the rise in 2011 indicates that companies and countries must continue to scale up their efforts to reduce global flaring, the GGFR said.

Despite massive oil and gas reserves, many top flaring countries suffer from chronic power shortages and stagnating gas export volumes which experts say could be addressed if they used the gas instead of burning it.

"It is key to show producers and governments that there is a win-win solution - in many cases you're saving the gas and putting it to a positive use and sometimes you're building energy infrastructure that can be a catalyst for future economic benefit," Michael Farina of U.S. energy engineering group GE Energy said.

In Iraq, the World Bank says that the gas flared is enough to fuel all of the country's electric power needs, most of which is unmet or generated by heavy fuel and crude oils, while Nigeria also faces substantial losses from flaring.

"Nigeria loses billions of naira to wasted gas while the nation's power projects are crippled as a result of lack of gas supply," Nigerian pressure group Social Action said.

The wasted gas also causes immense environmental damage, both locally and on a global scale.

The World Bank estimates that the flaring of gas adds some 360 million tonnes of carbon dioxide (CO2) in annual emissions, almost the same as France puts into the atmosphere each year or the equivalent to the yearly emissions from around 70 million cars. If this waste were to take place within the European Union's carbon emissions trading scheme, the flaring would cost some 2.5 billion euros at current market value of 7 euros per tonne of CO2.

Estimating that flaring amounts to around 4.5 percent of global industrial emissions, environmental group Greenpeace says current legislation fails to tackle the issue. "The problem is that international oil companies are not penalized for flaring gas," Greenpeace's Kronick said.

The damage flaring does to local communities is also immense.

Social groups in Nigeria say that flaring in the Niger Delta, where some 30 million people live, has gone on for 40 years and led to acid rains, causing many illnesses. "Flaring of gas endangers human health and reduces agricultural productivity," Nigeria's Social Action group said."

Link: http://af.reuters.com/article/worldNews/idAFBRE8410V420120502


Photo: Lynn Selnick

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