Le Bigot en entrevue avec Dominic Champagne à Radio-Canada à l'émission Samedi et Rien D'Autre le 28 avril 2012. Le Bigot est déçu de la couverture médiatique donnée à la manif du 22 avril à Montréal, mais Dominic nous surprend avec une révélation de ce qu'André Desmarais (oui, celui-là!) lui a dit. Il partage avec nous ce que nous devrons faire, maintenant que le 22 avril 2012 est derrière nous, à la toute fin de l'entrevue... Merci, Tim, pour le montage, et nous donner une chance de propager ces paroles surprenantes de Dominic!
Dominic Champagne is interviewed by well loved Le Bigot who has a Saturday morning show on public radio Radio-Canada (French CBC). Now that Montreal's Earth Day was a success, although Le Bigot is disapointed about the very shy media coverage of the rally and the festivities afterwards, where do we go from here?
Dominic is a well known Quebec producer (LOVE with Cirque du Soleil) and played a big part in making Earth Day a success in Quebec this year. He became an activist when a family home of many generations had a shale gas well drilled and fracked nearby.
Because of the shamefull rush to exploit all natural resources (uranium, copper, gold, shale gas, shale oil, iron, asbestos, the last of the wild rivers) promoted by the provincial governement before the old mining laws are updated, Dominic had a frank exchange with André Desmarais from Power Corporation, trying to convince him that the natural riches of Quebec had to be shared with the people, and not go to fill the bank accounts of a few. Surprisingly, Dominic says that André Desmarais told him there was only one thing left for us to do: we'll have to become more radical!
Tuesday, May 1, 2012
L'après 22 avril 2012 - Now What?
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
Intéressant commentaire de M. Desmarais, que rapporte M. Champagne.
ReplyDeleteL'intuition est juste. Il faut radicaliser nos luttes.
Entendons-nous bien toutefois : radicaliser ne signifie ni la violence, ni l'extrémisme.
Il s'agit de planifier l'utilisation graduée de méthodes nonviolentes capables de contraindre, donc s'apparentant à la force, mais pacifiques. La non coopération de masse, les méthodes d'intervention comme la désobéissance civile...
Ces méthodes sont capables de s'attaquer aux RACINES du problème (du latin "radix" que partagent "radical" et "racines"), c'est-à-dire aux mal lui-même, et non à ses seuls symptômes.
Quelle est donc la racine principale de nos problèmes de gestion du bien commun? Nommons le : le déséquilibre entre le pouvoir des possédants, et le pouvoir des simples citoyens et citoyennes, entre le pouvoir de l'argent et celui du nombre.
La façon de changer ce rapport de force défavorable passe donc par l'organisation de nos communautés et la mise en place de réseaux d'actions directes citoyennes, pacifiques et puissantes.
M. Desmarais nous invite à la résistance citoyenne. Message reçu.
Merci Johanne Dion pour votre travail infatigable.
Bien d'accord avec toi, Philippe!
ReplyDelete