Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Wednesday, February 6, 2013

Les abeilles et nous...

Les pesticides utilisés à la maison peuvent être l'arrêt de mort pour nos abeilles. Cette histoire se passe en Californie, mais pourrait tout aussi bien se dérouler dans une municipalité du Québec.

Les abeilles de Montecito: ce que l'avenir nous réserve?

L'usage domestique des pesticides sont une menace potentielle pour les abeilles locales.

Quand une association d'apiculteurs a reçu un coup de téléphone de l'un de ses membres en octobre l'an passé, çà n'augurait rien de bon. Carrie Kappel, une écologiste des océans à l'université de la Californie à Santa Barbar est l'une d'une vingtaine d'apiculteurs amateurs qui tiennent des ruches sur leur propriété. C'est un mouvement régional qui encourage les gens à garder des abeilles à miel chez eux.

"Il y a quelque chose qui ne va pas avec mes abeilles" disait Kappel à son mentor, Paul Cronshaw, qui s'est empressé d'aller voir sur place. "C'est comme si les abeilles étaient ivres." se rappelle Cronshaw. "Elles tibutaient, essayaient de s'envoler mais ne pouvaient pas."

"C'était décourageant à voir le nombre d'abeilles mortes à la sortie de la ruche, et voir les autres en agonie, se tordre et s'enfarger devant la ruche, incapables de voler." Ajoute Kappel. Pendant les prochaines semaines, elle a vu sa ruche en pleine santé d'une population de 70,000 abeilles se vider complètement en moins d'un mois, leurs petits corps éparpillés partout.

Ensuite, d'autres ruches locales se sont mises à voir le même problème: un total de 16 ruches de cour arrière, finalement. Mystérieusement, les problèmes semblaient venir du même voisinage d'une section de Montecito.

Au début, Cronshaw pensait avoir affaire à une petite mouche connue sous le nom de Zombie qui s'attaque aux abeilles domestiques. Plus tôt durant l'année, des scientifiques du nord de la Californie avaient publié un article qui parlait de cette petite mouche parasite qui semble être la toute dernière menace à nos abeilles à miel.

Les abeilles domestiques en santé deviennent comme des zombis quand la mouche parasite injecte ses oeufs dans le thorax de l'abeille en plein vol.

Pour tenter de mieux comprendre cette nouvelle vague de mortalité dans les abeilles, Kappel a contacté Brian Cabrera, un entomologiste agricole de la région et lui a fait examiné quelques-unes des abeilles mortes. Les résultats sont revenus négatifs: ce n'était pas un problème de mouches parasites. Peut-être une contamination de pesticides?

Des apiculteurs de la Pennsylvanie avaient déjà rapporté un nombre important de mortalité en 2006 et on travaillait fort à l'université de la Pennsylvanie pour en trouver la cause. Quatre des propriétaires de ruches ont envoyé des spécimens au Penn State pour qu'on les examine.

"Les abeilles domestiques partout au pays sont exposées à une grande diversité et parfois des niveaux élevés de pesticides." dit Frazier. "Bien que les preuves associées à la mortalité de Montecito ne donnent pas à conclure, les symptômes des mortalités et la détection de niveaux faibles de pesticides toxiques pour les abeilles est suspecte et inquiétante."

"Malheureusement, une fois que nous avons su que les mouches parasites n'étaient pas la cause des décès, les abeilles mortes étaient toutes jetées et tout ce qui nous restait était les ruches, la cire et le miel, pas aussi valables pour l'étude, mais c'est tout ce que nous avions."

Comme on se doutait, quelques pesticides d'usage commun ont été trouvés dans la nourriture stockée par les abeilles, dans leurs cellules de reproduction et leur cire. Cela inclus le bifenthrin, qui se retrouve dans des centaines de produits pesticides agricoles et domestiques, le chlorpyrifos, utilisé dans les vergers, sur les terrains de golf et sur des récoltes, interdits pour usages domestiques, le cyhalothrin (dans des produits ménagers et industriels comme le Demand®, Karate®, and Warrior®), et le fipronil, utilisé dans plus de 50 produits contre les fourmis, les termites, les puces et d'autres insectes comme Frontline®, Goliath®, Nexa®, and Regent®).

Tous ces produits chimiques sont reconnus comme étant toxiques pour les abeilles. On a aussi trouvé des concentrations faibles de deux miticides légaux utilisés par les apiculteurs pour contrôler les mites. Bien que ceci ne fait pas la preuve que les pesticides sont la cause des mortalités, cela laisse entendre qu'ils y seraient possiblement pour quelque chose.

"Nous espérons trouver la clé du mystère." dit Cronshaw. "Mais cela indique qu'il y a un impact potentiel des pesticides sur les abeilles."

L'apiculture biologique

Bien qu'un certain nombre de propriétaires affectés aient décidé de ne pas continuer de tenir des abeilles chez eux, Kappel et d'autres continuent. "Maintenant que nous avons des informations sur ces études, nous prévoyons passer l'année à faire le monitorage des ruches et travailler avec chacun d'eux pour éliminer toutes sources potentielles de produits chimiques, de pesticides ou d'autres matériaux qui pourraient nuire aux abeilles."

Pour Cronshaw, c'est bien plus qu'une mission pour sauver les abeilles de Montecito. "Les abeilles domestiques sont un élément critique à beaucoup d'aliments que nous consommons et le miel lui-même a des propriétés nutritives exceptionnelles. Les abeilles à miel pourraient aussi être une espèce animale qui nous averti des impacts que les pesticides pourraient avoir sur l'espèce humaine."

À cette fin, Cronshaw remarque qu'il fait parti d'une tendance certaine dans l'élevage des abeilles. "Nous sommes connus comme étant les apiculteurs qui n'utilisent pas de traitement. Cela veut dire sans l'usage de produits chimiques pour combattre les mites, les virus ou les autres problèmes qui affligent les ruches depuis quelques années.

"L'étude du Penn avait aussi remarqué la présence de miticides." ajoute-il. "L'un de ceux-là, l'Apistan, est imprégné dans la couche de cire utilisée par les abeilles pour commencer leur cellules qu'elles construisent pour stocker le miel. Le problème, c'est que les mites deviennent résistantes aux miticides, et de plus grandes concentrations de miticide doivent être incorporé dans la cire, et cela commence à avoir un impact sur les ruches."

"Nous commençons à utiliser une petite lanière de cire pour minimiser la quantité d'Apistan et laisser les abeilles faire le reste, et cela semble bien fonctionner."

Ce n'est peut-être pas de l'apiculture biologique comme telle, mais le but est de réduire les impacts des produits chimiques, des pesticides et d'autres matériaux nuisibles dans l'environnement. "L'idée que nous mettons en pratique est que ce qui est bon pour les abeilles est bon pour nous aussi." explique Cronshaw. "Peut-être que nous ne pointons pas le doigt directement aux pesticides, mais nous pouvons diminuer leur usage autour de la maison."

Qui nous règlemente?

"Toute personne qui utilise des pesticides pour son commerce est bien règlementé." continue Cronshaw en regardant une carte de la région de Montecito où il y a eu des mortalités. Il pointe du doigt le terrain de golf au haut de la carte, le verger de citronniers en bas, plusieurs serres commerciales ici et là: ils doivent tous enregistrer les produits chimiques qu'ils utilisent.

"Mais les propriétés? Même les petites propriétés ont de grandes étendues de pelouse, de buissons ornementaux et des fleurs, et les jardiniers pourraient se servir de pesticides sans en connaître les impacts."

Bien que la source exacte de la mortalité d'abeilles ne soit pas connue, les liens entre l'usage de pesticides et les abeilles semblent bien clairs. Les scientifiques appellent le phénomène un empoissonnement sévère aux pesticides.

"Le problème avec les pesticides, c'est que personne ne nous règlemente quand il s'agit e ce que nous utilisons à la maison ou dans nos jardins. Nous sommes nos propres chiens de garde. Bien que les abeilles et les autres insectes pollinisateurs sont très affectés, il y a des choses que nous pouvons faire pour réduire la menace."

Les pesticides épandus sur les plantes qui sont en période floraison peuvent se retrouver dans la ruche par les abeilles qui butinent pour le nectar et le pollen, et ainsi les pesticides peuvent impacter toute la ruche. On implore aux citoyens de la région de réduire l'usage des pesticides le plus que possible, surtout durant les périodes de floraison des plantes, et de parler avec votre jardinier, votre compagnie de soins de pelouse et toute autre personne qui pourrait utiliser ces produits pour s'assurer qu'ils soient utilisés correctement.

On recommande aussi de planter des jardins accueillants pour les abeilles en adoptant des principes biologiques. Une variété de plantes qui fleurissent durant toutes la belle saison peuvent fournir du nectar et du pollen et améliorer l'habitat des abeilles et espérons-le, minimiser le potentiel d'une autre vague de mortalité à l'avenir.

En Europe, on songe à prendre des mesures plus sévères. Lien: http://www.rtbf.be/info/monde/detail_abeilles-la-commission-propose-d-interdire-certains-pesticides-pendant-2-ans?id=7918698

"Montecito Bees A Signal of Things to Come?

Household Use of Pesticides Potential Threat to Local Bee Populations
Montecito — When Santa Barbara Beekeeper’s Association (SBBA) President Paul Cronshaw received a call from one of the local beekeepers that he mentors on October 8, 2012, the news was not good. Carrie Kappel, a marine ecologist at UC Santa Barbara, is one of about 20 backyard beekeepers that Cronshaw mentors as a part of his efforts to support the growth of what he calls the “backyard beekeeper” movement.

“There’s something wrong with my bees,” Kappel told Cronshaw, who quickly rushed over to examine her hive. “It was like the bees were intoxicated,” Cronshaw related. “They were stumbling about and trying to fly but weren’t able to.”

“It was devastating to see the number of dead bees outside the hive, and watch those in their death throes, twitching and stumbling around in front of the hive, unable to fly,” Kappel added. Over the next few weeks she watched as her hive went from a healthy population of almost 70,000 bees to being completely empty in less than a month with dead bodies scattered everywhere.

Then came more reports of die-offs in other local hives — a total that would eventually increase to include sixteen backyard hives. Mysteriously, the die-offs all seemed to be coming from one small part of Montecito bounded by Olive Mill on the west, East Valley Road on the north, Ortega Ridge to the west and the ocean on the south.

At first Cronshaw suspected that a weird little fly, known as the “Zombie” fly might be responsible for the deaths. Earlier in the year northern California scientists had published an article in a science journal titled PLoS ONE that pointed to the tiny parasitic fly as what they labeled “the new threat” to honey bees. About this time, as reported by Independent staff writer Nick Welsh in the October 17 edition of the paper, county agricultural authorities had confirmed the sighting on at least one zombified bee locally.

According to Welsh, the healthy honeybees are zombified when a parasitic fly — the A. borealis — shoots its eggs into the bee’s thorax and abdomen while airborne via a sharp tube known as the ovipositor, which then effectively consume the contents of the host bee’s abdomen and eventually kills the bee.

No Smoking Gun

To learn more about what had caused the die-off, Kappel contacted Brian Cabrera, the County Agricultural Entemologist, and arranged for some of the dead bees to be examined. The results came back negative. The problem wasn’t the Zombies. Perhaps it might be pesticide contamination in the hives.

At this point SBBA turned east for answers. Pennsylvania beekeepers had reported alarming numbers of bee die-offs in 2006 and there was a lot of work being done at Penn State to determine what the cause was. Four of the hive owners agreed to send samples to Penn State Senior Extension Associate, Maryann Frazier for examination.

“Honey bees across the country are being exposed to a great diversity and sometimes high levels of pesticides,” Frazier told SBBA. “While the evidence associated with the Montecito die-off is not conclusive, the symptoms of colony deaths and detections of low levels of pesticides toxic to honey bees are suspicious and cause for concern.”

“Unfortunately,” Cronshaw explained, “by the time we knew it wasn’t the Zombies, the dead bees had been disposed of and all that remained was the hive, the wax and the honey which weren’t as valuable for the study but that’s all we had.”

As SBBA leaders suspected, several commonly used pesticides were discovered in bee food stores, brood cells and wax. These include bifenthrin, found in hundreds of agricultural and household pesticide products, chlorpyrifos, which is used on orchards, golf courses, and crops, and banned from residential use, cyhalothrin (found in household and commercial products like Demand®, Karate®, and Warrior®), and fipronil (used in over 50 products to control ants, termites, fleas and other insects, e.g., Frontline®, Goliath®, Nexa®, and Regent®).

All of these chemicals are known to be highly toxic to bees. Also found at low levels were two legal miticides used by beekeepers to control mites. While this does not prove that pesticides were behind the die-offs, it does point to them as a possible factor.

“We were hoping to find the proverbial ‘smoking gun’” Cronshaw said, “but it certainly pointed to the potential impact that pesticides could have had on the bees.”

Organic Beekeeping

Although a number of the affected hive owners have decided not to continue on with their beekeeping, Kappel and several others are moving on. “Now that we have some baseline information from the studies,” Cronshaw explained, “we plan on spending this year monitoring each of the hives and working with each of the keepers to eliminate any potential sources of chemicals, pesticides or other materials that could harm the bees.”

For Cronshaw this is more than a mission to save the Montecito bees. “Honey bees are critical to so much of what we eat and the honey itself has tremendous nutritional properties. They may also serve as an indicator species for the impacts that pesticides may eventually have on us.”

To that end, Cronshaw notes that he is among a growing trend when it comes to raising bees. “We’re what is known as “non-treatment” beekeepers. That means not using chemicals to deal with mites, viruses or other problems that have plagued bee hives in recent years.

“The Penn study also noted the presence of miticides,” he added. “One of these, Apistan, is embedded in the wax layer that bee keepers typically use as the starter for the combs that the bees construct to store the honey. The problem is that as the mites become resistant to the miticides, even more powerful amounts of the miticide is used in the wax and that is starting to have an impact on the hives.

“We’re now looking at only using a small strip of the wax to minimize the amount of Apistan and to let the bees fill in the rest and that seems to be working really well.”

If not quite what might be termed “organic beekeeping” the focus is on reducing the impact that chemicals, pesticides and other harmful materials play in the local environment. “What we are practicing is the concept that what is good for the bees is good for us too,” Cronshaw explained. “We may not have the smoking gun pointing directly at the use of pesticides but we do have the capability to limit their use around the home.”

Who Regulates Us?

“Anyone who uses pesticides commercially is well regulated,” Cronshaw continued, as we look over a map of the Montecito area affected by the die-offs. He points out the golf course near the upper end of the map, the lemon grove near the bottom, several commercial hot houses in another — all which have to register the chemicals they use with the County Agricultural Commission.

“But what about the large estates? Cronshaw noted. “Even the smaller properties have plenty of grass, ornamental shrubbery and flowers — and gardeners who may use pesticides without knowing impacts they may cause.”

Though SBBA isn’t sure where the epicenter is or exactly why the die-off occurred in this small part of Montecito, the correlation between pesticide use and the bees seems pretty clear. Scientists have labeled this phenomenon as “acute pesticide poisoning.”

“The problem is with pesticides,” Cronshaw said, “no one regulates us when it comes to what we use at home or in our gardens. We’re our own watchdogs. Though honeybees and other pollinators are getting hit hard, there are things we can do to reduce the threats to them.”

Pesticides applied to plants that are in bloom can be transferred to the hive by bees foraging for nectar and pollen, and thus the pesticides can impact the entire colony. SBBA urges Santa Barbara community to refrain from using pesticides whenever possible, especially during the seasons when plants are in blossom and speak with your gardener, pest control company and anyone else that may use these products to make sure that they are being used properly.

SBBA also recommends planting bee-friendly gardens using organic principles. A variety of species that blossom year-round can provide sustainable nectar and pollen sources that can improve bee habitat and hopeful help minimize the potential for another die-off to occur in the future."

Link: http://www.independent.com/news/2013/feb/03/montecito-bees-signal-things-come/

In Europe, they're about to take drastic measures to protect honey bees.
Link: http://www.guardian.co.uk/environment/2013/jan/31/eu-proposes-ban-insecticides-bee

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