Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Tuesday, May 14, 2013

Baignade: alerte aux coliformes!


J'ai traduit ici un reportage sur la qualité douteuse de l'eau à une plage dans l'état de New York. Je crois que le contraste avec ce qui se passe dans mon coin de la province est assez étonnant.

Tout près de chez moi, il se pratique du sport nautique, de la planche à voile, du kayak, du ski nautique, du wind surf. Il y a des écoles de plongée, de canot-kayack, une descente de bateaux de plaisance, une location de moto-marines, et bien sûr, beaucoup, beaucoup de pêche sportive. S'il se fait pas de la natation comme tel, c'est qu'il n'y a pas de plages dignes de ce nom, mais je suis certaine qu'à certains endroits, les gens en profitent pour se baigner. Tout çà dans la rivière Richelieu qui change visiblement de couleur à chaque pluie digne de ce nom. Pourquoi? Débordements d'égouts municipaux, ruissellement de terres agricoles bien arrosées de purins dès le dégel, enfin, vous comprenez que des matières fécales, il n'en manque pas. Pourtant, aucun monitorage de la qualité de l'eau n'est faite par les autorités, ce qui fait que le public continue de faire ce qu'il aime faire beau temps, mauvais temps, après une pluie abondante ou pas. Personne ne tient compte de la concentration de coliformes dans l'eau, encore moins l'E.coli.

Personnellement, une année, j'ai fait des tests de coliformes avec des ColiPlates, et j'ai constaté qu'après une bonne pluie, la quantités de coliformes et d'E. coli pouvait tuer. Après avoir avisé Santé Publique du Québec, on m'a répondu que "ceux qui se baignent dans des cours d'eau de surface le font à leurs propres risques". Point à la ligne.
Photo: Location Motomarine Chambly

Et pendant ce temps-là, aux États-Unis:

On questionne la qualité de l'eau de la plage South Lake Beach à Montauk.

Avec la saison de la baignade qui commencera bientôt, une question demeure: est-ce que le public devrait être prévenu avant de se saucer dans le lac Montauk à la plage au bord de la rive de South Lake où les parents ont longtemps emmené leurs enfants pour patauger et se saucer. Des tests sur la qualité de l'eau ont révélé des concentrations élevées d'organismes qui indiqueraient de la contamination fécale, surtout après les pluies abondantes.

Dans une présentation faite au conseil de ville de East Hampton plus tôt cette année, le comité aviseur technique du bassin versant du lac Montauk, qui avait travaillé sur un plan contre la pollution, a recommandé le remplacement d'une affiche sur la plage qui dit: "Baignade interdite: pas de maître nageur en devoir", pour à la place indiquer un message plus précis dénonçant qu'on devrait "éviter tout contact avec l'eau dans cette région"

Cette affiche proposée, accompagnée d'une description d'un nageur, un cercle rouge avec une bande diagonale, s'est méritée les critiques de la conseillère Theresa Quigley qui la qualifiait de "complètement contradictoire" aux volontés de la municipalité qui veut que les gens profitent de la plage. "L'intention de l'affiche est de laisser savoir aux gens qu'il y a un risque potentiel pour la santé ici." lui a répondu Brian Frank, planificateur urbain et membre du comité du bassin versant.

Par tradition, la plage South Lake a été le site de leçons de voile données par les loisirs de la ville. Les leçons devaient commencer le 24 juin, bien qu'on songe à trouver un autre endroit pour les donner, vu que le département de la santé du comté a recommandé qu'on change l'endroit du programme à cause des problèmes de qualité de l'eau.

Parce que South Lake n'a pas de maître nageur, on ne la considère pas officiellement comme une plage du comté. (Le comté donne le mandat des affiches de "Baignade interdite" partout où les baigneurs ne sont pas protégés.)

Ed Michels, le chef de patrouille marine pour la ville, qualifie la situation comme sans issue, et cherche une réponse ferme de Santé Publique, à savoir est-ce qu'il devrait voir à ce que le règlement "Baignade interdite" soit respecté à la plage du lac Montauk à cause des préoccupations pour la santé. Si c'est le cas, il a dit cette semaine, cela pourrait aussi être vrai pour d'autres plages municipales. Il dit qu'il croit que la contamination vient du ruissellement des eaux pluviales, mais que si l'eau est contaminée de façon constante, il croit qu'il se sentirait obligé de demander à ses hommes d'empêcher que les gens aient se baigner.

Les questionnements de M. Michels ont fait que la recommandation du comté est de déplacer le programme de voile.

Le comté fait faire des tests de qualité de l'eau seulement aux plages officielles, de mai à septembre, après une pluie également. Si on trouve un danger pour la santé. la plage doit être bien affichée interdisant la baignade. Des spécimens d'eau sont analysés pour les concentrations d'organismes indicateurs, des microbes inoffensifs trouvés dans les intestins humains et autres êtres vivants à sang chaud qui peuvent donner une indication de contamination fécale et de pathogènes potentiellement porteurs de maladies comme des bactéries, des virus et des parasites.

Sur les plages, ce que l'on mesure, c'est l'enterococcus. Une mesure de base égale 104 unités qui forment une colonie par millilitre d'eau. Les résultats des tests d'eau fait à South Lake l'an passé et en 2011, à la demande de la ville, ont indiqué des niveaux allant jusqu'à 1,740 c.f.u. à un moment donné en 2011, et allant de 20 à 136 c.f.u. dans 4 résultats de tests de l'été passé. Les nivaux ont des pics après une pluie abondante pour ensuite revenir à un niveau sécuritaire et normal.

Les pathogènes peuvent provoquer des symptômes comme la nausée, des vomissements, la diarrhée, des maux de tête, de la fièvre, ainsi que des problèmes respiratoires, des infections de la peau, des yeux, des oreilles, dans le nez et de la gorge. Des individus avec le système immunitaire affaibli ou vulnérable, les personnes âgées et les enfants, parce qu'ils pourraient avaler de l'eau, sont plus vulnérables pour attraper ces maladies.

Puisque le ruissellement des eaux pluviales est le principal mécanisme par lequel les contaminants s'introduisent dans les eaux côtières, surtout comme celles du lac Montauk, dans les ports et autres régions enclavées qui ne profitent pas d'un lavement complet des marées, la Santé Publique recommande de ne pas se baigner à ces endroits pour au moins 24 heures, de préférence 48 heures, après une pluie abondante.

Les membres du comité du bassin versant ont recommandé qu'on fasse des tests plus fréquemment dans tous les endroits tout autour du lac Montauk, même si la ville doit compléter ce que fait la procédure de la Santé Publique.

L'été dernier, selon Kim Shaw, le directeur des Ressources naturelles, après que la ville ait demandé au comté de faire d'autres tests, les sources de contamination à South Lake s'avéraient être 2 égouts pluviaux de chaque côté de la plage. Le comté a dit par après qu'il ne ferait pas d'autres tests, excepté pour les tests obligés par l'état après des grosses pluies, jusqu'à ce qu'on fasse des changements aux égouts.

Le processus nécessaire pour résoudre les problèmes écologiques du lac Montauk sont bien entamés, dit Mme Shaw, avec une étude supervisée par son département et le comité aviseur du bassin versant pour identifier des fosses sceptiques défectueuses ou inadéquates qui pourraient décharger des polluants qui se retrouvent dans le lac. Une réunion publique cet été permettra une mise à jour et une chance de plus pour colliger des données, dit-elle, et une ébauche de plan de gestion du bassin versant devrait être terminé au printemps prochain.

Bill Wilkinson, le superviseur, a demandé des tests de qualité de l'eau à South Lake en août 2011, après des discussions sur la santé du lac Montauk entre les membres du comité aviseur du lac. Ils ont révélés des intrants importants de bactéries enteroccus après une grosse pluie, mais une absence presque totale de bactéries 2 jours plus tard. "La baignade devrait être interdite sur le côté sud pendant un certain temps après des pluies abondantes." disait M. Wilkinson à ce moment-là.

Quand les normes de qualité de l'eau pour les plages ont été améliorées, selon Mme Shaw, on a vite compris qu'en se fiant sur les tests de la qualité de l'eau, la plage ne qualifierait pas comme plage de baignade selon les critères du comté, même si un maître pêcheur serai en devoir à cet endroit.

Dans un courriel envoyé à Mme Shaw l'été dernier, Nancy B. Pierson, une employée de haute direction du bureau de la Santé en Écologie, lui aurait dit qu'à cause des indicateurs de contamination fécale dans les deux ruisseaux adjacents à l'endroit où les gens se baignent, elle ne recommandait pas qu'on désigne une plage dédiée à la baignade près de South Lake Drive à Montauk tant qu'on n'agirait pas pour rectifier la contamination.

L'été dernier, le groupe citoyen Concerned Citizens of Montauk ont offert un don d'une affiche que la ville pourrait installer à South Lake qui aviserait le public de la problématique à cet endroit. "Les gens prennent des décisions en se basant sur de la mauvaise information, et ils prennent des décisions qui ne sont pas sans conséquences." disait Jeremy Samuelson dernièrement. Il est le directeur général du groupe.

"Est-ce que la ville devrait être plus pro-active à s'assurer que les endroits qui sont reconnues par le grand public comme étant des plages de baignade sont assez sécuritaires pour y emmener des enfants? Oui." dit-il. "Ce que nous savons maintenant c'est que nous avons des bactéries nuisibles qui surgissent à des taux alarmants. Que le problème soit continuel ou seulement après une pluie, "Je pense que nous avons besoin de la science pour nous le dire," dit M. Samuelson. Entre-temps, dit-il, "Je pense que vous dépensez $150 sur une affiche."

Mme Shaw, qui était auparavant une analyste en environnement pour la Santé publique du comté, dit que les recommandations qui conseillent de prendre une douche, ou se rincer, après s'être saucé dans de l'eau qui pourrait être contaminée."Ce qui préoccupe la Santé Publique, c'est si votre tête va sous l'eau; votre nez, vos yeux, votre bouche," dit-elle, en ajoutant qu'elle appuie la suggestion du comité du lac Montauk qu'une affiche qui interdit la baignade avec de l'information sur la qualité de l'eau. L'affiche pourrait prévenir les gens de ne pas aller à l'eau surtout après une pluie, selon Mme Shaw.

On ne sait pas s'il y a eu des cas documentés de problèmes de santé causés par une baignade dans le lac Montauk.

"Water Quality at Montauk’s South Lake Beach Is Questioned
By Joanne Pilgrim

With swimming season set to begin soon, a question remains about whether the public should be warned against taking a dip in Lake Montauk from a beach along the shore at South Lake where parents have long brought children to wade and splash. Water tests have revealed skyrocketing levels of organisms that indicate fecal contamination, particularly after heavy rain.

In a presentation to the East Hampton Town Board earlier this year, the Lake Montauk Technical Watershed Advisory Committee, which has been working on an anti-pollution plan, recommended replacing a sign at the beach that says “Swimming Prohibited: No Lifeguard on Duty,” with a more explicit message stating that “all water contact in this area should be avoided.”

That proposed sign, complete with a depiction of a swimmer circled in red with a red slash, drew criticism from Councilwoman Theresa Quigley, who called it “completely contradictory” to the town’s goal of having people enjoy the beach. “The intent of the sign is to let people know that there is a possible health risk there,” Brian Frank, a town planner and watershed committee member, told her.

The South Lake beach has traditionally been the site of sailing lessons offered by the Town Recreation Department. The lessons are set to begin on June 24, though a new location is being considered, the County Health Department having recommended that the program be moved because of the water-quality issue.

Because South Lake has no lifeguard it is not considered an official county bathing beach. (The county mandates the “no swimming” notices wherever bathers are unprotected.)

Ed Michels, the town’s chief marine patrol officer, called the situation “a catch-22,” and has been seeking a firm answer from the Health Department as to whether he should be enforcing “no swimming” at the Lake Montauk beach based on health concerns. If that is the case, he said this week, it could also be true at a number of other town beaches. He said he believes the contamination stems from stormwater runoff, but “if that water is constantly contaminated” he would feel compelled to have officers keep swimmers out.

Mr. Michels’s inquiries resulted in the county recommendation to move the sailing program.

The county normally performs water-quality tests only at official bathing beaches, from May through September, including after heavy rainfall. If a public health hazard is found, the beach must be conspicuously posted with a sign prohibiting its use. Water samples are tested for levels of “indicator organisms,” harmless microbes found in the intestinal tracts of humans and other warm-blooded animals, that can indicate fecal contamination and potential disease-causing pathogens such as bacteria, viruses, and parasites.

At marine beaches, the organism that is measured is enterococcus. A base measure equals 104 “colony-forming units” per milliliters of water. The results of water tests done at South Lake last year and in 2011, at the town’s request, show levels as high as 1,740 c.f.u. at one point in 2011, with a range from less than 4 c.f.u. to levels in the 800s on an August day in 2011, and a range from 20 to 136 c.f.u. in four test results from last summer. The levels spike after heavy rains and then return to a safe and normal range.

The pathogens can cause symptoms such as nausea, vomiting, diarrhea, headache, and fever, as well as upper respiratory illnesses and skin, eye, ear, nose, and throat infections. Individuals with compromised immune systems, the elderly, and children, because of the possible ingestion of water, are most vulnerable to those illnesses.

Since stormwater runoff is a principal mechanism by which contaminants are introduced to coastal waters, particularly those, like Lake Montauk, in harbors or other enclosed areas that do not experience a full tidal flush, the Health Department recommends not swimming in those locations for at least 24 hours, preferably 48, after heavy rains.

The watershed committee members have recommended more frequent testing of areas all around Lake Montauk, even if the town has to supplement Health Department procedure.

Last summer, according to Kim Shaw, the director of natural resources, after the town asked the county to perform new tests, the sources of contamination at South Lake were determined to be two stormwater drains on either side of the beach. The county said afterward that it would do no further testing, save for state-required sampling done after significant rains, until something was done about the drains.

The process of solving Lake Montauk’s ecological problems is well under way, Ms. Shaw said, with a study overseen by her department and the watershed advisory committee to identify failing or inadequate septic systems that can discharge pollutants that end up in the lake. A public meeting this summer will provide an update and additional opportunity for data-gathering, she said, and a draft watershed management plan should be completed next spring.

Supervisor Bill Wilkinson requested water tests at South Lake in August 2011, after discussions of Lake Montauk’s overall health by members of the lake advisory committee. They revealed a heavy influx of enterococcus bacteria following heavy rain, but an almost total absence of the bacteria two days later. “The south end should be closed to bathing for a time after heavy rains,” Mr. Wilkinson said then.

When water quality standards for bathing beaches were upgraded, Ms. Shaw said, it became clear that, based on water testing results, the beach would be ineligible for county designation as a bathing beach, even if a lifeguard were to be assigned.

In an e-mail sent to Ms. Shaw last summer, Nancy B. Pierson, a senior public health sanitarian in the Health Department’s Office of Ecology, said that because of indicators of fecal contamination in both streams adjacent to the bathing area, she did not recommend establishing a “permitted bathing beach off South Lake Drive in Montauk until something is done to rectify the contamination.”

Last summer, the Concerned Citizens of Montauk offered to donate a sign that the town could install at South Lake, fully informing the public of the situation there. “People are making decisions based on bad information, and they’re making decisions that are not without consequence,” Jeremy Samuelson, the organization’s executive director, said recently.

“Should the town be more aggressive in making sure that the places that are commonly accepted as bathing beaches are safe enough to put their kids there? Yes,” he said. “What we know is that we have bacteria that is harmful that is coming through at alarming rates. Whether the problem is continual or only after rainfall — “I think we need science to tell us that,” Mr. Samuelson said. In the meantime, he said, “I think you spend 150 bucks on a sign.”

Ms. Shaw, formerly a principal environmental analyst with the county’s Health Department, said guidelines recommend showering, or rinsing off, after wading in water that may be contaminated. “What the Health Department is concerned about is your head being immersed; your nose, your eyes, your mouth,” she said, adding that she supports the Lake Montauk committee’s suggestion that a no-swimming sign include information about the water quality. The sign could warn people to stay out of the water specifically after rainfall, Ms. Shaw said.

It is not known whether there have actually been any documented health problems caused by a swim in Lake Montauk."

Link: http://easthamptonstar.com/News/2013509/Water-Quality-Montauk%E2%80%99s-South-Lake-Beach-Questioned

No comments:

Post a Comment