Photo: Maria Rees
"Exploitation gazière et pétrolière - Binnion refuse de rencontrer les écologistes
18 novembre 2013 | Alexandre Shields
Lien: http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/393017/binnion-refuse-de-rencontrer-les-ecologistes
Le président de l’Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ), Michael Binnion, a refusé de rencontrer des représentants des plus importants groupes environnementaux de la province, a appris Le Devoir.
Les organismes avaient lancé cette invitation afin de discuter de la lutte contre les changements climatiques et du rôle que pourrait y jouer l’industrie des énergies fossiles active au Québec. Six d’entre eux ont ainsi sollicité par écrit, à la fin octobre, une rencontre avec M. Binnion, aussi président de l’albertaine Questerre Energy.
« Nous voulons vous inviter à nous rencontrer pour discuter des enjeux de lutte aux changements climatiques et du rôle que votre industrie peut jouer dans notre transition vers un modèle énergétique à faibles émissions de gaz à effet de serre », soulignaient des représentants de Greenpeace, d’Équiterre, du Fonds mondial pour la nature, de la Fondation David Suzuki, de Nature Québec et de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique.
Les groupes signataires souhaitaient discuter des moyens de « concilier » l’augmentation de la production d’hydrocarbures avec les objectifs québécois de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les écologistes demandaient aussi au président de l’APGQ si les entreprises membres seraient prêtes à « renoncer à l’exploitation de certains gisements de gaz et de pétrole et à la construction d’oléoducs pour assurer l’atteinte des objectifs de lutte aux changements climatiques ».
Michael Binnion dit non
Michael Binnion leur a rapidement répondu qu’il déclinait leur invitation, tout en rappelant que « l’industrie pétrolière et gazière privilégie une communication ouverte et transparente avec tous ». Cela comprend les groupes environnementaux, souligne-t-il dans la lettre obtenue par Le Devoir.
Mais, soutient M. Binnion, « dans la lettre que vous m’adressez, en tant que président de l’Association pétrolière et gazière du Québec, vous me demandez de répondre à l’empoisonnement du climat et à la déréglementation du fonctionnement des cycles naturels et l’intégrité des écosystèmes. Je ne crois sincèrement pas que ce soit la meilleure approche afin de développer une communication ouverte ».
« Nous sommes une industrie de scientifiques et de professionnels et l’avenir de notre planète est primordial pour nous également. Nous sommes des pères, des oncles, des grands-pères et nous désirons léguer aux générations futures un monde meilleur, poursuit le président de l’APGQ. Notre industrie travaille également très fort afin de créer une société meilleure pour nous, mais avant tout pour les générations futures. Nous faisons un travail extraordinaire en offrant de l’énergie à un prix abordable aux hôpitaux, aux écoles et aux communautés, et cela, tout en travaillant avec acharnement, année après année, afin de réduire l’impact environnemental. »"
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
The president of the Quebec oil and gas association, Michael Binnion, refused to meet representatives of the most important environmental groups of the province, the newspaper Le Devoir has learned.
The groups had sent out the invitation in order to discuss the fight against climate change and the role the fossil fuel industry active in Quebec could play. Six of them have written this invitation in writing at the end of October and sent it to Mr Binnion, also the president of Questerre Energy from Alberta.
"We want to invite you to meet us to discuss climate change and the role your industry could be playing during our transition to energy sources that could reduce our greenhouse gases emissions", wrote the representatives of Greenpeace, Équiterre, World Wildlife Fund, the David Suzuki Foundation, Nature Quebec and AQLPA (Association Québécoise de Lutte contre La Pollution Atmosphérique).
The groups that signed the letter hoped to discuss ways to "reconcile" the increased production of hydrocarbons with the Quebec objectives of reducing greenhouse gases emissions. The environmentalists also asked the president of the association if the company members would be willing to "drop the extraction of certain oil and gas deposits and construction of pipelines to insure that we reach the objectives to fight climate change."
Michael Binnion says no
Michael Binnion quickly answered that he was not accepting their invitation, reminding them that "the oil and gas industry favours open and transparent communications with everybody". That would include environmental groups, he writes in the letter that Le Devoir received.
But, adds Mr Binnion, "in the letter you sent me, as the president of the oil and gas association of Quebec, you ask me to answer to the poisoning of the climate and the disruption of natural cycles and the integrity of ecosystems. I sincerely do not believe that is the best approach to develop an open communication."
"We are an industry of scientists and professionals and the future of our planet is a priority for us also. We are fathers, uncles, grandfathers and we wish to leave a better world to future generations, writes on the president of the APGQ. Our industry also works very hard for a better society for us, but most of all for future generations. We do extraordinary work by offering energy at a reasonable price for hospitals, schools, and communities, all while working hard, year after year, to reduce our environmental impact."
Monday, November 18, 2013
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment