Thursday, August 14, 2014
Les fluides de fracturations - Une étude sonne l'alerte
Ma traduction libre d'un reportage (communiqué de presse?) publié dans un média local en Californie. Note personnelle: cela aurait été gentil de nommer les produits et composés chimiques étudiés.
San Francisco - Une nouvelle étude sur le contenu des fluides utilisés pendant le processus de forage pétrolier et gazier connu sous le nom de fracturation hydraulique, ou fracking, soulève des préoccupations à cause de plusieurs ingrédients.
Des scientifiques qui présentaient leur travail mercredi à la 248e réunion et exposition nationale du American Chemical Society (ACS) disent que des 200 composés chimiques habituellement utilisés, sur les deux tiers, on n'en sait très peu sur les risques potentiels pour la santé, et huit d'entre eux sont toxiques pour les mammifères.
La fracturation hydraulique implique l'injection de l'eau ajoutée d'un mélange d'additifs chimiques dans des formations de roche-mère profondément sous terre afin de faciliter le relâchement du pétrole et du gaz. Cela a permis un boom gazier dans la Valley et d'autres parties des É.-U., mais a aussi provoqué de l'opposition importante et des rapports troublants sur des contaminations de puits d'eau potable, ainsi qu'une augmentation de la pollution de l'air près des sites de forages.
William Stringfellow, détenteur d'un doctorat, dit qu'il a mené la révision du contenu du fracking pour aider à résoudre le débat public sur la pratique controversée du forage. "D'une part, l'industrie dit: "Nous n'utilisons que de bons additifs, un peu comme de la crème glacée," dit Stringfellow. "De l'autre, on parle d'injecter des milliers de produits chimiques toxiques. En tant que scientifiques, nous avons regardé le débat et avons posé la question: "Où est la vérité?"
Pour la trouver, l'équipe de Stringfellow du labo Lawrence Berkeley National Laboratory et l'University of the Pacific ont passé au peigne fin des bases de données et des rapports afin de compiler une liste de substances habituellement utilisées pour fracturer. La liste inclus des agents gélifiants pour épaissir les fluides, des biocides pour empêcher la multiplication des microbes, du sable pour garder ouvertes les petites fissures dans le roc, et des composés chimiques pour prévenir la corrosion des tuyaux.
Leurs analyses ont révélé qu'il y avait un peu de vrai dans les deux versions de leur histoire, avec de gros bémols. Les fluides de fracturation contiennent en effet plusieurs matériaux qui ne sont pas toxiques et de qualité alimentaire, comme l'affirme l'industrie. Mais si quelque chose est mangeable ou bio-dégradable, cela ne veut pas nécessairement dire que c'est facile de s'en débarrasser, fait remarquer Stringfellow.
"Vous ne pouvez pas prendre un voyage de camion de crème glacée et le déverser dans les égouts pluviaux," dit-il, en utilisant une analogie de l'industrie. "Même les manufacturiers de crème glacée doivent faire traiter les déchets laitiers qui sont naturels et biodégradables. Ils doivent les faire décomposer plutôt que les relâcher directement dans l'environnement.
Son équipe a trouvé que la plupart des composés chimiques du fracking nécessiteront des traitements avant d'être relâchés. Et, bien que non par milliers comme certains critiques on laissé entendre, les scientifiques ont identifié huit substances, dont des biocides, qui soulèvent des inquiétudes à signaler. Ces huits composés chimiques ont été fichés comme étant particulièrement toxiques pour les mammifères.
"Il y a un certain nombre de produits chimiques, comme des inhibiteurs de corrosion et des biocides en particulier, qui sont utilisés en concentrations assez élevées pour potentiellement avoir des effets négatifs," dit Stringfellow. "Les biocides, par exemple, sont conçus pour tuer les bactéries: ce n'est pas un produit bénin."
Ils regardent également les impacts environnementaux des fluides de fracturations, et ils découvrent que certains ont des effets toxiques sur la vie aquatique.
De plus, pour environ un tiers des quelques 190 composés chimiques que les scientifiques ont identifié comme étant des ingrédients dans quelques recettes de fracking, les scientifiques ont trouvé très peu d'information sur leur toxicité et leurs propriétés physiques et chimiques.
"Cela devrait être une priorité de combler ces manques dans nos données," dit Stringfellow.
En 2012 John Kasich, le gouverneur de l'Ohio, a signé un projet de loi du Sénat #315 qui exige la divulgation des produits chimiques utilisés dans tous les aspects du processus initial de forage et durant la fracturation hydraulique. Le projet de loi permet quand même aux compagnies de se servir des lois fédérales et des états existantes de protection des recettes secrètes et droits de propriété.
Sur demande, l'ODNR peut obtenir les formules chimiques de propriété afin de mener une enquête ou suite à un déversement. Selon l'ODNR, les formules chimiques de propriété ne font habituellement parti que de 0,01% du volume total de fluides utilisés pour fracturer hydrauliquement un puits.
Le public peut aller voir la composition des fluides de fracturation hydraulique utilisés dans un puits spécifique à fracfocus.org.
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Study raises red flags on fracking fluids
SAN FRANCISCO - A new study on the contents of the fluids utilized in the gas and oil drilling process known as hydraulic fracturing, or fracking, raises concerns about several ingredients.
Scientists presenting the work Wednesday at the 248th National Meeting & Exposition of the American Chemical Society (ACS) say that out of nearly 200 commonly used compounds, there's very little known about the potential health risks of about one-third, and eight are toxic to mammals.
Fracking involves injecting water with a mix of chemical additives into rock formations deep underground to promote the release of oil and gas. It has led to a natural gas boom in the Valley and other parts of the U.S., but it has also stimulated major opposition and troubling reports of contaminated well water, as well as increased air pollution near drill sites.
William Stringfellow, Ph.D., says he conducted the review of fracking contents to help resolve the public debate over the controversial drilling practice.“The industrial side was saying, ‘We're just using food additives, basically making ice cream here,'” Stringfellow says. “On the other side, there's talk about the injection of thousands of toxic chemicals. As scientists, we looked at the debate and asked, ‘What's the real story?'”
To find out, Stringfellow's team at Lawrence Berkeley National Laboratory and University of the Pacific scoured databases and reports to compile a list of substances commonly used in fracking. They include gelling agents to thicken the fluids, biocides to keep microbes from growing, sand to prop open tiny cracks in the rocks and compounds to prevent pipe corrosion.
What their analysis revealed was a little truth to both sides' stories — with big caveats. Fracking fluids do contain many nontoxic and food-grade materials, as the industry asserts. But if something is edible or biodegradable, it doesn't automatically mean it can be easily disposed of, Stringfellow notes.
“You can't take a truckload of ice cream and dump it down the storm drain,” he says, building on the industry's analogy. “Even ice cream manufacturers have to treat dairy wastes, which are natural and biodegradable. They must break them down rather than releasing them directly into the environment.”
His team found that most fracking compounds will require treatment before being released. And, although not in the thousands as some critics suggest, the scientists identified eight substances, including biocides, that raised red flags. These eight compounds were identified as being particularly toxic to mammals.
“There are a number of chemicals, like corrosion inhibitors and biocides in particular, that are being used in reasonably high concentrations that potentially could have adverse effects,” Stringfellow says. “Biocides, for example, are designed to kill bacteria — it's not a benign material.”
They're also looking at the environmental impact of the fracking fluids, and they are finding that some have toxic effects on aquatic life.
In addition, for about one-third of the approximately 190 compounds the scientists identified as ingredients in various fracking formulas, the scientists found very little information about toxicity and physical and chemical properties.
“It should be a priority to try to close that data gap,” Stringfellow says.
In 2012, Ohio Governor John Kasich signed Senate Bill 315 which requires chemical disclosure during all aspects of the initial drilling process and during hydraulic fracturing. The bill still allows companies to adhere to existing federal and state trade secret/proprietary laws.
ODNR can upon request obtain proprietary chemical formulas to conduct an investigation or in response to a spill. According to the ODNR proprietary chemical formulas typically comprise less than 0.01 percent of the total fluid used to hydraulically fracture a well.
The public has the ability to view hydraulic fracturing fluid compositions used at specific wells at fracfocus.org.
The American Chemical Society is a nonprofit organization chartered by the U.S. Congress. With more than 161,000 members, ACS is the world's largest scientific society and a global leader in providing access to chemistry-related research through its multiple databases, peer-reviewed journals and scientific conferences. Its main offices are in Washington, D.C., and Columbus, Ohio.
Link: http://www.wfmj.com/story/26267703/study-raises-red-flags-on-fracking-fluids
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