Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Saturday, November 22, 2014

L'ISMER refuse la pomme empoisonnée



TransCanada déçue du rejet du projet de chaire sur le béluga

Dans un court communiqué, la compagnie TransCanada s'est dite déçue de la décision de l'UQAR-ISMER d'abandonner les discussions entourant la création d'une chaire de recherche sur l'estuaire du Saint-Laurent.

La compagnie est d'avis que cette décision est basée en partie sur le résultat de discussions sur la scène publique.

Vendredi matin, la directrice de l'Institut des sciences de la mer (ISMER), Ariane Plourde, a défendu sa décision de ne pas aller de l'avant avec le projet financé par TransCanada en affirmant que « compte tenu de ce qui s'est passé sur la place publique, dans les médias, les décisions récentes gouvernementales, nous avons pris la décision hier de ne pas aller de l'avant avec la chaire de l'estuaire financée par TransCanada. »

Il s'agit d'une réflexion collective, ajoute la direction.

Dans son communiqué, TransCanada vante la qualité des chercheurs de l'Institut des sciences de la mer (ISMER), qui auraient assurément contribué à enrichir la connaissance scientifique sur la population de bélugas du Saint-Laurent à travers leurs travaux de recherche.

Devant ce refus, la compagnie confirme qu'elle entend examiner de nouveaux partenariats avec d'autres institutions.

Fuite de la stratégie de communication de TransCanada

Plus tôt cette semaine, des documents secrets de TransCanada, obtenus par Greenpeace, ont révélé en détail la stratégie de la compagnie pour faire accepter par l'opinion publique son projet de pipeline Énergie Est.

Cette stratégie qualifie notamment les professeurs d'université d'influenceurs importants.

Visiblement, le dévoilement de cette stratégie a suscité beaucoup d'embarras chez les scientifiques de l'ISMER. Sans compter les réactions des groupes environnementalistes :

« C'est clair qu'il y a des dommages collatéraux à une telle action. C'est clair que nous avons à rebâtir la crédibilité qui a toujours été présente ici et notre intégrité aussi. Donc, il y aurait probablement eu certainement, très probablement, des problèmes de crédibilité, malheureusement », conclut Émilien Pelletier.

La documentation stratégique, réalisée avec l'appui d'une des plus importantes firmes de relations publiques au monde, Edelman, recommande à TransCanada de tenter de mettre les groupes environnementaux de son côté avec « une campagne de financement majeure » d'une université québécoise contribuant à la recherche environnementale. « Cela pourrait aider à montrer le sérieux de TransCanada sur ces sujets et donner une meilleure image », indique le document.

Lien: http://m.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2014/11/21/006-chaire-etude-beluga-transcanada-uqar.shtml


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TransCanada is disappointed its project of having a Beluga chair rejected

My translation of above article:

In a short release, the TransCanada company says it is disappointed of hearing the UQAR-ISMER institute decided to stop the discussions about the creation of a research chair on the St. Lawrence estuary.

The company thinks this decision comes in part after the results of the discussions in the public arena.

Friday morning, the Institute's director of the ocean sciences (ISMER), Ariane Plourde, defended her decision of not going ahead with the project financed by TransCanada by saying "because of what happened in the public arena,, in the media, recent government decisions, we have decided yesterday to not go ahead with a chair on the estuary financed by TransCanada."

It is a collective reflection, adds the director.

In the press release, TransCanada lauds the quality of the researchers of the Ocean Sciences Institute (ISMER), that surely would have contributed to enrich the scientific knowledge about the Beluga population in the St. Lawrence thanks to their research work.

In response to the refusal, the company confirms that it intends to find new partners within other institutions.

TransCanada's communication strategy leak

Earlier this week, TransCanada secret documents sent to Greenpeace revealed in detail the company's strategy to make its Energy East pipeline project accepted by public opinion.

This strategy named, among others, university professors as important influencers.

Obviously, the revealing of this strategy brought a lot of embarrassment among the ISMER scientists. And did attract environmental groups reactions:

"It is clear that there are collateral damages to such an action. It is clear that we have to rebuild a credibility that has always been present here and our integrity also. So, there would probably had certainly, very probably, credibility problems, unfortunately", says Émilien Pelletier (oceanographer at the institute).

The strategy documentation, made with the help of one of the most important public relations firms on earth, Edelman, recommends to TransCanada to try to bring environmental groups on its side with a "major financing campaign" of a Quebec university that does environmental research. "This could help to show how TransCanada is serious about these subjects and better its image", reads the document.

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