Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, November 12, 2015

Dr Anthony R Ingraffea

Photo: L'Oeil Régional


"Since 2009, (Anthony) Ingraffea had also become a major critic of the fracking industry. He had concluded that policy on the technology clearly outpaced the science and that he had a responsibility to challenge industry's lies. In addition, he had intimately studied the technology's fatal flaw: the inability to contain an induced fracture. Early in his career, Ingraffea had been part of a Lawrence Livermore National Laboratory team that tried, in 1983, to develop computer simulation models to show how fracture fluids might travel through naturelly fractured Devonian shale rocks. To get the shale to let go of the methane, indutry had to connect to existing natural joints, cleats, and fractures with a multitude of man-made fractures over a vast area. The team also tried 2D and 3D coputer models to illustrate the complexity of the connections, but to no avail. "The fracture wanted to go wherever it wanted to go," recalls Ingraffea. "You could't predict it." Thirty-two years later, Ingraffea still gets calls from petroleum executives asking him for help in producing an accurate predictive model for fracking. "That tells you everything you need to know," he says. "They are just using brute force."

(...)

"The new kind of high-volume fracking, which hopefully we won't see in New York, exacerbates and makes worse a bad situation. It used to be with the old conventional wells there was a well and you'd have to go maybe a kilometer away to the next well. And maybe you were lucky enough not to see the chemical constituents that went down one well affecting the integrity of the cement on that well. But now we are seeing many wells drilled from one pad and many wells restimulated adjacent to existing wells, and both those processes, pardon the pun, put more pressure on the cement. The strength of the cement, the toughness of the cement, and the durability of the cement are all very important qualities you want, and are all being challenged by the mechanical process of joining one well very close to another well and all the ground motions that occur." Thanks to hydraulic fracturing, added Ingraffea, the industry is speeding up a cement degradation process "that used to take decades." Now, he said, it takes only years."


Excerpt of Andrew Nikiforuk's book Slick Water, p. 242, 244-245

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Ma traduction libre d'un extrait du livre d'Andrew Nikiforuk intitulé Slick Water:

"Depuis 2009, Anthony Ingraffea avait aussi commencé à critiquer l'industrie du fracking. Il était venu à la conclusion que les politiques de la technologie avaient nettement dépassé la science et qu'il avait la responsabilité de mettre au défi les mensonges de l'industrie. De plus, il avait étudié de près la faiblesse fatale de la technologie: l'incapacité de contenir une fracture provoquée. Tôt dans sa carrière, Ingraffea avait fait parti d'une équipe du Lawrence Livermore National Laboratory qui avait tenté en 1983 de développer des modèles de simulation par ordinateur pour démontrer comment les fluides de fracturation pourraient voyager dans les failles naturelles du roc de schiste Devonian. Pour faire relâcher le méthane du schiste, l'industrie devait se raccorder sur des joints et des failles naturels grâce à une multitude de fractures artificielles sur une vaste étendue. L'équipe a aussi tenté de faire des modèles en 2, puis 3 dimensions afin d'illustrer la complexité des connections, sans succès. "La fracture voulait aller où elle voulait aller," se rappelle Ingraffea. "On ne pouvait pas le prédire." Trente-deux ans plus tard, Ingraffea reçoit encore des appels d'exécutifs pétroliers qui lui demandent son aide pour produire un modèle prédictif précis du fracking. "Cela vous dit tout ce que vous avez besoin de savoir," dit-il. "Ils ne font qu'utiliser de la force brute."

"La nouvelle sorte de fracking à grand volume, que nous ne verrons pas dans l'état de New York, espérons-le, aggrave et empire une mauvaise situation. Autrefois, avec les anciens puits conventionnels, il y avait un puits et vous deviez aller à environ un kilomètre plus loin pour le prochain puits. Et peut-être que vous étiez assez chanceux de ne pas retrouver les composants chimiques qui avaient été injectés dans un puits affecter l'intégrité du ciment de ce puits. Mais maintenant nous nous retrouvons avec plusieurs puits forés à partir d'un site et plusieurs puits restimulés adjacents à des puits déjà existants, et ces deux procédés mettent encore plus de pression sur le ciment. La solidité du ciment, la résistance du ciment, et la durabilité du ciment sont toutes des qualités très importantes que vous désirez voir, et sont toutes mises à rude épreuve par le procédé mécanique d'unir un puits très près d'un autre puits et tous les mouvements du sol qui surviennent." Grâce à la fracturation hydraulique, ajoute Ingraffea, l'industrie accélère le processus de dégradation du ciment "qui prenait des décennies autrefois." Maintenant, dit-il, cela se fait en quelques années."

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