Saisie d'écran courtoisie Jessica Ernst
"As news of (Jessica) Ernst's lawsuit spread, invitations to speak flooded her inbox. In May 2012 she flew to Michigan, where she talked to hundreds of landowners about the truth and consequences of fracking. Encana had attacked the Antrim Shale there and problems galore had arisen. An industry representative stormed out of one of her talks, shouting that it was 80 percent embellishment. "That's funny," responded Ernst. "Eighty percent of my talk is based on industry and government data, and only 20 percent is personal." While in Michigan, she also explained how industry undermined communities by promising them money before they fracked them. "No healthy community will allow hydraulic fracturing," said Ernst, "so they (the industry) have to make the community sick. And they do so by feeding the dark side (of) human nature, which is greed, sloth, selfishness. They feed the ego, they promise a little bit... and then whammo, the community is divided. The people with concerns are then abused by the people who want more money, and Encana doesn't even have to do the dirty work."
After Michigan, Ernst traveled to upper New York State, which had declared a moratorium on fracking in 2011. Audiences there coudn't believe that she wouldn't sign a gag order. During her talks, she teamed up with Cornell University fracking expert Anthony Ingraffea, whom she had met a year earlier at a talk in Halifax, Nova Scotia. She and Ingraffea had corresponded since then on the technical nitty-gritty of fracking. The two scientists made an odd pair. Ernst was living a life that had been fractured, and Ingraffea, a world authority on the mechanics of fractures, knew that her story reflected the hard reality of the science."
Excerpt from Andrew Nikiforuk's book Slick Water, p. 240-241
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Ma traduction libre du livre d'Andrew Nikiforuk intitulé Slick Water:
"Parce que la nouvelle de la poursuite de Jessica Ernst se répandit partout sur la planète, des invitations pour qu'elle fasse des conférences remplissaient sa boîte de courriels. En mai 2012, elle s'envolait pour Michigan où elle s'adressa à des centaines de propriétaires terriens pour leur parler des vérités et des conséquences du fracking. Encana avait attaqué le schiste de la formation Atrim là-bas et des problèmes étaient survenus en abondance. Un représentant de l'industrie sortit en trombe de l'une de ses conférences, criant que c'était à 80% des enjolivements. "C'est curieux," répliqua Ernst. "Quatre-vingt pourcent de ma conférence se base sur des données de l'industrie et du gouvernement, et seulement 20% est personnel." Pendant qu'elle était au Michigan, elle expliqua aussi comment l'industrie ébranlait les communautés en leur promettant de l'argent avant de les fracturer. "Aucune communauté saine ne permettrait la fracturation hydraulique," dit Ernst, "alors l'industrie doit rendre la communauté malade. Et elle y réussit en alimentant le côté sombre de la nature humaine, l'avarice, la paresse, l'égoïsme. Ils alimentent l'égo, ils en promettent un peu... et tout à coup, boom, la communauté est divisée. Les gens avec des préoccupations sont ensuite abusés par les gens qui veulent encore plus d'argent, et Encana n'a même pas à faire le sale travail."
Après le Michigan, Ernst ira dans la partie nord de l'état de New York qui avait déclaré un moratoire du fracking en 2011. L'auditoire là-bas ne pouvait croire qu'elle ne signerait pas une ordonnance de secret. Pendant ses conférences, elle fit équipe avec Anthony Ingraffea, un expert en fracking de l'université de Cornell, qu'elle avait rencontré un an plus tôt pendant une conférence à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Elle et Ingraffea avait correspondu depuis ce temps-là sur le vif du sujet, le côté technique du fracking. Les deux scientifiques faisaient un étrange couple. Ernst vivait une vie qui avait été fracturée, et Ingraffea, une autorité mondiale sur les mécaniques des fractures, savait que son histoire reflétait la cruelle réalité de la science."
Wednesday, November 11, 2015
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