Dans La Presse du 15 avril 2017, Alain Dubuc écrit:
"L’industrie porcine, elle, n’est pas protégée par la gestion de l’offre. Elle est soumise à la concurrence et aux fluctuations de prix. Et pourtant, elle se développe. Le Québec est devenu le cinquième exportateur mondial de porc. La production porcine a augmenté de 56 % entre 2006 et 2015, soit trois fois plus que les 18 % du lait.
Ça nous rappelle à quel point nos agriculteurs peuvent être dynamiques et résilients, et qu’il est possible au Québec, de réussir autrement que sur le mode défensif."
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En pensant ainsi, on oublie les coûts rarement comptabilisés adhérents à une telle production porcine:
- Financiers: subventions et allègements fiscaux
- Humains: santé fragilisée à cause des odeurs, des hormones et des produits chimiques utilisés lors de l`élevage et la production de la moulée pour nourrir les bêtes
- Environnementaux: contamination de l`eau et des sols, monocultures OGM pour nourrir les porcs qui bousculent les écosystèmes
- Sociaux: aliénation des voisins et des consommateurs qui préfèreraient se nourrir autrement.