Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, January 14, 2010

Surveillance des glaces


Puisque ma dernière entrée est sur le monitorage des coliformes grâce aux ColiPlates, je devrais faire le pendant hivernal avec le mouvement Veille au Gel de Nature Canada. C'est la participation citoyenne qui aide les universitaires et le fédéral pour évaluer les changements climatiques sur la prise des glaces et les débâcles sur les plans d'eau du pays et en tirer possiblement des conclusions. http://www.naturewatch.ca/francais/icewatch/view_results.html Le problème avec les dates des prises et fontes des glaces, ce sont les influences des humains sur ce phénomène: les rejets d'eaux usées, les hausses dans les populations, les constructions d'infrastructures.

Et comme tout suivi environnemental, le Québec est pas mal en retard sur le reste du pays, comme d'habitude. À date, il n'y a que trois points de repères le long de la rivière Richelieu au Québec: des gens qui prennent note de leurs observations et les soumettent, soit par la poste, soit en ligne. L'un de ces trois points, c'est moi. J'observe et je note depuis 1997. Si je dois tirer des conclusions, c'est qu'en effet, il est très difficile de tirer des conclusions.

Il y a un certain nombre d'années que la rivière devant chez moi ne gèle pas d'une rive à l'autre. Depuis 1997, il y a presque autant d'années que la rivière gèle entièrement entre une date en janvier et dégèle à une autre date en février. Mais entre les deux, il y a des années complètement hors modèle. D'où l'importance d'avoir plusieurs observateurs à plusieurs endroits sur une période de temps assez longue pour pouvoir en tirer un modèle scientifiquement valable. Un engagement que les Québécois ne semblent pas prêts à faire.

Combinez ce phénomène d'insouciance avec les baisses de budget dans les différents ministères qui se penchent sur les dossiers du climat et de l'environnement, et on se retrouve dans un pays de plus en plus ignorant.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Since my last posting was about keeping track of coliform pollution thanks to ColiPlates, I should follow with some other type of monitoring, one that involves observing and noting the dates that ice covers and melts on our rivers and lakes. Nature Canada does that with IceWatch, part of its Nature Watch programs.http://www.naturewatch.ca/english/icewatch/ The idea is to get regular folks help gather data and hopefully find some kind of patterns or another proof of climate changes. The problem with ice jams and ice melts is that human activity can skew data very easily with population changes, water treatment plants outflows and construction projects.

Like all things environmental, Quebec lags behind. Only three observation points bring in data from the Richelieu River, and one of them is mine. I report my observations since 1997. My conclusions are that it is very hard to draw any conclusions. There are as many years that the river in front of my home never froze over as there are years that the river froze up in January to melt later in February. And a few years that don't fit in any pattern at all. This can only back the importance of having many observations at many points for a long time to have any scientific value at all. A commitment Quebecers don't seem to be ready to make.

The fact that we don't seem to bother, combined with budgets cuts in departments that keep track and study climate change and the environment, make us a country sinking deeper into ignorance.

No comments:

Post a Comment