Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Monday, September 20, 2010

Gaz de schiste: labo indépendant trouve des produits toxiques dans l'eau de Dimock

Photo: eau brute tirée de la rivière Richelieu devant chez moi après une pluie abondante

Une firme d'ingénierie environnementale indépendante a détecté de la contamination massive de l'eau potable avec des produits chimiques toxiques dans le Township de Dimock en Pennsylvanie, de l'eau que nous savons est déjà contaminée par du méthane causée par du forage à la recherche du gaz naturel.

Les rapports des résultats des tests positifs ont été dévoilés lundi le 13 septembre 2010 quand une résidente de Dimock, Victoria Switzer est venue témoigner à l'audience de l'EPA sur la fracturation hydraulique à Binghamton dans l'état de New York. Les rapports viennent de la firme Farnham and Associates Inc.

Le président de la firme, Daniel Farnham, a dit cette semaine que les cas de contamination de sont pas isolés. Il a plutôt trouvé des solvants d'hydrocarbures comme l'éthylbenzène, le toluène et le xylène dans l'eau de presque tous les gens qui habitent sur et près de Carter Road à Dimock où le méthane venant des formations rocheuses profondes a été décelé. Les produits chimiques trouvés dans l'eau de Dimock sont habituellement utilisés à des fins industrielles comme antigels, l'essence et la peinture, excepté le glycol propylène qui est aussi utilisé dans des aliments préparés.

M. Farnham a tout juste évité d'accuser les activités de forage de gaz naturel comme étant responsables de la contamination. "Est-ce que j'ai assez d'information pour dire que ces substances viennent du fracking? Je ne peux pas en faire la preuve" dit-il. "Je pense que personne ne peut le prouver. Mais c'est certainement intéressant."

Les résidents de Dimock ont commencé à s'inquiéter pour leur eau il y a de cela 2 ans quand ils ont remarqué des changements d'odeurs, de couleur, de goût et de texture de leur eau. Le département de la protection environnementale (DEP) a établi que Cabot Oil and Gas Corp. avait laissé du méthane de la formation rocheuse en profondeur s'infiltrer dans les puits privés d'eau potable de 14 maisons à cause d'un coffrage défectueux ou sous trop haute pression dans ses puits de gaz dans le shale de Marcellus. Mais le DEP a aussi décidé en mars 2009 que les activités de fracturation hydraulique n'avaient pas impacté les puits d'eau potable après avoir les avoir testés sur les indicateurs d'impact de fracturation comme les sels, le calcium, le barium, le fer, le manganèse, le potassium et l'aluminium.

En avril cette année, Mme Switzer et 2 de ses voisins qui vivent dans le fond de la vallée le long du ruisseau Burdick Creek avaient remarqué que leur eau semblait contenir du savon. "Elle faisait des bulles et laissait un collet de broue comme de la bière" disait-elle. Un spécialiste du DEP est venu pour faire des tests 3 jours plus tard mais la broue avait disparu selon elle. "C'est disparu aussi soudainement que cela a commencé".

Les résultats du DAP des tests du mois d'avril pour détecter le glycol éthylène et le glycol propylène n'ont rien trouvé. Mais durant le printemps et l'été grâce à des tests routiniers, M. Farnham a remarqué un "pattern", une corrélation dans les pics: "Après des pluies abondantes, certaines de ces choses résurgissent quand l'aquifère est dérangé. Ce que j'ai trouvé ce sont des hydrocarbures, du éthylbenzène, du toluène, dans presque tous les gens impactés dans la région. Curieusement, si j'allais à l'est ou à l'ouest de la région impactée, je n'ai rien trouvé" ajoute-t-il.

En août, M. Farnham a fait part des résultats à Cabot durant une réunion sur le procès implicant plusieurs des familles contre la compagnie. Durant la deuxième réunion ce mois-là avec les familles de Dimock, M. Farnham a révélé au secrétaire de DEP John Hanger et au directeur du Oil and Gas Bureau Scott Perry ce qu'il avait trouvé. M. Rathbun, le porte-parole du DEP dit que l'agence teste actuellement pour du toluène à travers de la région affecté et sera capable d'évaluer les données de M. Farnham une fois que ses propres tests sont terminés. "À date, les analyses du laboratoire du DEP ne confirment pas ses données" dit Rathbun en parlant des données de Farnham.

Cabot Oil and Gas Corp. dit que ses tests avant les forages faits par M. Farnham quand il était engagé par les agents terriens de la compagnie en mai 2008 démontraient que les solvants d'hydrocarbures et les glycols étaient déjà présents dans certains puits. "Ce qu'il dit exister en ce moment, il nous l'a rapporté en 2008" dit le porte-parole de Cabot, George Stark. "C'est pourquoi nous faisons des tests avant les forages."

Mercredi le 16 septembre 2010, M. Farnham disait qu'il n'avait jamais testé pour mesurer ces produits en 2008, encore moins en détecter. "Si cela avait été le cas, j'aurais dit que cela était un point discutable. Nous n'avions pas testé pour ces choses. Je ne sais pas comment le dire autrement."

M. Stark dit que la compagnie ne veut pas rendre public les résultats des tests de 2008 car ils contiennent des informations privées des propriétaires terriens. Mais il affirme: " Nous avons l'information et nous ne démordons pas." L'enquête sur les contaminants de M. Farnham est toujours en cours: il a plus de prélèvements à analyser, et a détecté encore des pics dans ses résultats qu'il doit étudier et confirmer. Mais il est certain que ses données sont exactes jusqu'à date. "Je vérifie tout deux puis trois fois pour être certain que les preuves sont irréfutables" assure-t-il.
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"Private lab finds toxic chemicals in Dimock water

Water testing by a private environmental engineering firm has found widespread contamination of drinking water with toxic chemicals in an area of Dimock Twp. already affected by methane contamination from natural gas drilling.

Reports of the positive test results first came Monday(September 13 2010) when Dimock resident Victoria Switzer testified at an Environmental Protection Agency hearing on hydraulic fracturing in Binghamton, N.Y., that the firm Farnham and Associates Inc. had confirmed ethylene glycol, propylene glycol and toluene were present in her water.

The firm's president, Daniel Farnham, said this week that the incidence of contamination is not isolated. Instead, he has found hydrocarbon solvents - including ethylbenzene, toluene and xylene - in the well water of "almost everybody" on and around Carter Road in Dimock where methane traced to deep rock formations has also been found. The chemicals he found in the water in Dimock generally have industrial uses, including in antifreeze, gasoline and paint - except propylene glycol, which is also used in food products.

All of the constituents are also frequently used as chemical additives mixed with high volumes of water and sand to fracture gas-bearing rock formations - a crucial but controversial part of natural gas exploration commonly called "fracking." Mr. Farnham's findings could cast doubt on the safety of the practice, which state regulators and the gas industry say has never been definitively linked to water contamination during the 60 years it has been used.

Mr. Farnham stopped short of attributing the contamination to natural gas activity. "Do I have enough information to say that this stuff came from fracking? I can't prove that," he said. "I don't think anybody can. But it certainly is interesting."

Residents in Dimock began raising concerns about their water nearly two years ago, when they began to notice changes in odor, color, taste and texture. The Department of Environmental Protection determined that Cabot Oil and Gas Corp. allowed methane from a deep rock formation to seep into 14 residential drinking water supplies through faulty or overpressured casing in its Marcellus Shale gas wells. But the department also determined in March 2009 that hydraulic fracturing activities had not impacted the water wells after it tested for indicators of fracturing impacts, including salts, calcium, barium, iron, manganese, potassium and aluminum.

In April of this year, Mrs. Switzer and two of her neighbors who live at the bottom of a valley along Burdick Creek noticed that their water ran soapy. "It would foam up and leave like a beer foam on the top," she said. A DEP specialist came to test the water three days later, she said, but by that time the foam was gone. "It disappeared as quickly as it came," she said.

DEP results from its April tests for ethylene glycol and propylene glycol found no trace of the chemicals, DEP spokesman Tom Rathbun said. But over the spring and summer, with routine testing, Mr. Farnham noticed a pattern of troubling spikes: "After a heavy rain, certainly these things seem to crop up as the aquifer is disturbed," he said. "What I found was hydrocarbons - ethylbenzene, toluene - in almost everybody who was impacted in the area," he said. "Oddly enough, if I were to go due east or due west of the affected area, I found nothing."

In August, Mr. Farnham shared the results with Cabot during a meeting concerning a lawsuit many of the affected families have filed against the company. During a second meeting that month with the families in Dimock, Mr. Farnham told DEP Secretary John Hanger and Oil and Gas Bureau Director Scott Perry what he had found. Mr. Rathbun, the DEP spokesman, said the agency is currently testing for toluene throughout the affected area and will be able to evaluate Mr. Farnham's findings once its own widespread round of testing is done. "To date, DEP's lab analyses do not support his findings," he said.

Cabot Oil and Gas Corp. said pre-drill testing performed by Mr. Farnham when he was contracted by land agents of the company in May 2008 showed the hydrocarbon solvents and glycols preexisted in some wells. "The things he is saying now exist he showed us existed in '08," Cabot spokesman George Stark said. "That's why you do the pre-drill (test)."

Mr. Farnham said Wednesday (September 15, 2010) he never tested for the constituents in 2008, let alone detected them. "If that had been the case, I would have said this is a moot point," he said. "We didn't test for that stuff. I don't know how else to say it." Mr. Stark said the company does not want to release the 2008 water tests because they contain private information about landowners, but we said, "We have the information and we stand by it." Mr. Farnham's investigation into the contaminants is ongoing: He has more samples to analyze and more spikes in the test results to research and confirm. But he is certain that his findings so far are correct.

"I double- and triple-checked everything to make sure the evidence is irrefutable," he said."

Excerpts from article written by Laura Legere published in The Timbes-Tribune.com: http://thetimes-tribune.com/private-lab-finds-toxic-chemicals-in-dimock-water-1.1014476

That's the whole problem with pollution, isn't it? Once the polluter takes your life away from you, it's up to you to prove he did it. Shouldn't it be the other way around? Shouldn't the big guy who made the money prove that he isn't the one that caused the pollution? And shouldn't that burden of proof be investigated by an independent firm?

1 comment:

  1. We begin to have the same problem in France. Two companies obtained the right to explore our subsoil in the south. Thousand people well-informed about the conséquences for Nature and people around, protested one month ago with our famous "José Bové". I have read your reports. This one is mentioned in my website www.nomadamalandllc.com saw by many people everyday. I hope a fast realization from the french people. I go to Harrisburg twice a year and I love this state. You must go on for today and tomorrow. Patrick.

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