Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, September 16, 2010

Médicaments dans notre eau potable


Il serait bon de mentionner encore l'étude menée par The Associated Press en 2004 qui avait constaté la présence d'antibiotiques, d'antispasmodiques, des médicaments pour les bipolaires et des hormones sexuelles dans l'eau potable d'au moins 41 millions de citoyens des États-Unis. À des niveaux bien au-dessous de doses pharmaceutiques, bien sûr, mais quand même assez pour alerter les scientifiques qui s'inquiètent des conséquences à long terme de ces sous-dosages à la santé humaine et aux écosystèmes.

Mais il n'y a pas encore de standards fédéraux aux États-Unis pour ces drogues dans l'eau potable ou dans l'eau des effluants des usines de traitement des eaux usées. Et parce que les services publiques qui fournissent l'eau aux consommateurs ne sont pas obligés d'effectuer les tests coûteux pour cette catégorie de contaminants, la plupart ne le font pas.

Pour la plupart des environnementalistes, les produits pharmaceutiques et les médicaments d'ordonnance dans les bassins versants viennent des médicaments ingérés par les humains et les animaux. Ce que leurs corps n'absorbe pas est rejeté dans leurs excréments. Et même ce qui va par la chasse d'eau et traité par les usines de traitement est acheminé par les usines de traitement et retourne dans les cours d'eau. On s'inquiète que le manque de recherche n'a pas identifié les risques à long terme d'être exposé à ces sous-dosages de pharmaceutiques, bien que des études sur des cellules humaines isolées et des animaux sauvages ont déjà sonné l'alarme.

Les personnes qui boivent de l'eau en bouteille ne sont pas nécessairement protégées puisque bien des embouteilleurs utilisent de l'eau d'aqueduc. C'est donc important que nous soyons tous au fait de ce dossier et demandions des mesures immédiatement pour y rémédier. C'est temps de commencer à surveiller quels sont les produits pharmaceutiques qui aboutissent dans nos verres, mais aussi dans nos cours d'eau. Être convaincu qu'il y a un problème qui exige des solutions est le premier pas.

L'EPA (Environmental Protection Agency) et d'autres agences nationales ont beacoup de pain sur la planche pour protéger la santé publique en cette matière, nous n'en doutons pas. De la recherche pour évaluer les effets potentiels d'être exposé à des petites doses pendant de longues périodes est nécessaire. Des normes de niveaux acceptables de pharmaceutiques et de médicaments d'ordonnance dans l'eau et des effluents des usines de traitement d'eaux usées devraient être fixés selon des données inébranlables. Les scientifiques du domaine médical doivent aussi se concentrer sur la capacité des humains et des animaux d'absorber les médicament pour minimiser le gaspillage. Les scientifiques devraient travailler également à trouver des façons de neutraliser les drogues qui aboutissent dans l'environnement malgré tout.

Ces travaux seront d'une grande envergure et dispendieux. Pour le moment, tout ce que nous pouvons faire probablement, c'est de trouver où sont les problèmes et suivre leur progression.
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"Taking mystery meds with your drinking water

An investigation by the Associated Press in 2004 found a vast array of pharmaceuticals — including antibiotics, anti-convulsants, mood stabilizers and sex hormones — in the drinking water supplies of at least 41 million Americans. The concentrations were tiny, measured in quantities of parts per billion, far below the levels of medical dosage. But the findings heightened the concern of scientists about long-term consequences to human health and the ecosystem.

Still, there are no federal standards for these drugs in drinking water or in water discharged from wastewater treatment plants. And because public utilities that supply water to consumers are not required to perform costly testing for this class of contaminants, most do not.

In large part, environmentalists believe pharmaceuticals in the watershed come from medicine that people and animals ingest. What their bodies don't use is excreted. And even that which is flushed down toilets and funneled through wastewater treatment plants often carries drug residue back into the watershed. The worry is that, while no research has yet identified the long-term risks of exposure to low levels of pharmaceuticals, results of studies on human cells and wildlife have been alarming.

Bottled water users aren't necessarily spared because some bottlers merely repackage untested tap water. It's important, then, that all of us are aware of the issues and asking for action to commence. It's time to begin surveillance, not only of what pharmaceuticals end up in our drinking glasses, but in our watersheds as well. Knowing for certain if there is a problem that demands answers is the first step.

The Environmental Protection Agency and other national agencies, without a doubt, have a lot of work ahead to protect public health in this matter. Research is needed to gauge potential effects of low- level, long-term drug exposure. Standards for acceptable levels of pharmaceuticals in water and wastewater treatment discharge should be based on solid findings. Medical scientists also must work to understand better how animals and humans metabolize drugs so that the quantity of harmful waste is minimized. Scientists should work as well to find ways to neutralize the impact of drugs that do make their way into the environment.

These undertakings will be massive and expensive. For now, it may be all we can do to get a handle on where the problems are and how big they've grown."

Excerpts from opinion piece of the South Bend Tribune published here: http://www.southbendtribune.com/article/20100823/Opinion/8230319/-1/googleNews

Doesn't it make you feel all good and fuzzy inside that we are all considered lab rats in this massive experimental project they call progress?

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