Sunday, October 31, 2010
Chimiques passent au travers des usines d'épuration et se retrouvent dans l'environnement
Une nouvelle étude confirme de nouveau que les usines de traitement des eaux usées (égouts) municipales ne sont pas capables d'enlever les produits chimiques dans les médicaments ingérés par les citoyens et les produits de nettoyage et de ménage utilisés par ceux-ci dans leurs demeures, et ces produits se retrouvent donc à être déversés dans l'environnement. Nos connaissances sont très limitées pour ce qui est de savoir quels sont leurs effets sur le sol, l'eau et la santé humaine.
L'étude était financée par le Gouvernement fédéral par le biais du Conseil canadien des Ministres de l'Environnement (http://www.ccme.ca/). Hugh Monteith, un consultant en recherche qui a mené l'étude confirme: "Ce que nous avons le plus besoin, c'est une évaluation de risques. L'écosystème au complet a besoin d'être évalué pour étudier les effets des matériaux qui s'y trouvent."
L'étude a examiné 11 usines de traitement dans différentes communautés canadiennes au travers le pays. On a analysé les boues qui entraient dans le système et les soi-disants "biosolides" qui en sortent et qui sont souvent épandus dans les champs ou utilisés en remise en état de terrains contaminés. L'étude s'est penché sur 82 produits chimiques différents, dont le bisphénol A qui vient d'être déclarée une substance toxique le 13 octobre 2010. Deux douzaines de ces composés chimiques étaient encore présents dans plus de la moitié des échantillons traités. Le bisphénol A était toujours dans 86% des échantillons traités à une concentration moyenne de 325 parties par milliards.
Le triclocarban, un agent antibactérien souvent dans les savons et les désinfectants et reconnus comme étant des perturbateurs hormoniens chez les rats, était dans tous les échantillons traités. Le produit pharmaceutique carbamazepine qui sert à stabiliser les problèmes d'humeur et de comportement était aussi dans tous les échantillons mais à des concentrations très basses. Les antibiotiques, les composées aromatiques, les agents anti-fongiques et les anti-douleurs ont tous survécu au traitement dans plus de 2/3 des échantillons.
De plus, l'étude de Monteith a découvert que le type de traitement de la plupart des installations municipales semblent être moins efficaces à traiter les composés chimiques que d'autres méthodes connues. Les systèmes aérobiques qui se servent de l'oxygène pour aider à décomposer les eaux usées semblent mieux fonctionner que les systèmes les plus employés qui n'adoptent pas ce procédé. Mais Monteith dit que ni un ni l'autre système n'est vraiment conçu pour traiter ces types de composés chimiques. "Les procédés que nous avons examinés ne sont pas construits pour réduire des substances dans les boues, dit-il. Ces systèmes sont là pour soit enlever l'eau dans la boue ou réduire la concentration de pathogènes et les rendre moins nocives micro-biologiquement parlant."
Monteith dit que c'est difficile à dire si aucun de ces chimiques ont atteint une concentration dangereuse. Les niveaux de concentrations tolérables n'ont pas été évalués pour la plupart d'entre eux. Les conséquences seront probablement ressenties par les écosystèmes qui absorbent ces biosolides traités, continue Monteith. Les impacts sur les bactéries essentielles dans le sol, les plantes et les vers de terre ainsi que les insectes sont pour la plupart inconnus.
Une revue de la littérature disponible menée au printemps conclue que bien qu'on connaît quels produits chimiques se trouvent dans les usines de traitement, on en connaît beaucoup moins sur ce qui se passe en aval après leur déversement dans l'environnement. "Nos connaissances sont émergentes, dit Monteith. C'est seulement parce que notre capacité d'analyse commence à s'améliorer que nous commencons à les détecter. Nous ne savons pas si nous devrions nous en inquiéter ou appeurer ou pas."
Liz Dykman du conseil qui a payé la recherche dit que les données de l'étude seront utiles dans un effort national à établir une approche homogène constante à travers le pays. "Nous sommes à déterminer ce que çà aura l'air, dit Dykman. Nous travaillons fort là-dessus."
Environnement Canada travaille actuellement sur un plan pour classer et évaluer les milles chimiques utilisés couramment. Certains d'entre eux seront éliminés, d'autres seront gérés par l'industrie et le gouvernement. Ottawa est à rédiger les meilleures pratiques pour l'élimination des produits comme les pharmaceutiques et les produits de beauté pour alléger l'empreinte environnementale.
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"Chemicals survive waste treatment to be released into environment: study
Chemicals in household drugs and cleaning products routinely survive waste treatment and are released into the environment, where little is known about their effects on land, water and human health, according to a government-funded study. "What are really needed are risk assessments," said Hugh Monteith, a research consultant who conducted the recently released study for the Canadian Council of Ministers of the Environment. "The whole ecosystem needs to be assessed for the effects of the materials that are present in here."
Monteith looked at treatment in 11 Canadian communities from coast to coast. He analyzed sludge entering the system and the so-called "biosolids" at the end that are often spread on fields or used in land reclamation. His study looked for 82 different chemicals, including bisphenol A, which was declared a toxic substance on Wednesday(October 13 2010). Two dozen of those compounds were still present in more than half the treated samples. Bisphenol A remained in 86 per cent of the treated samples at an average concentration of 325 parts per billion.
Triclocarban, an antibacterial agent found in soap and disinfectant and known to cause hormone disruption in rats, was found in all the treated samples. The mood-stabilizing drug Carbamazepine was also found in all the samples, although at low levels. Antibiotics, fragrance compounds, anti-fungal agents and painkillers all survived treatment in more than two-thirds of the samples.
As well, Monteith found that the type of treatment used in most Canadian municipalities seem to be less effective at breaking down compounds than other methods. Aerobic systems, which use oxygen to help break down waste, seem to outperform more common systems that don't. But Monteith said neither system is really designed to address the type of compounds he was looking at. "The processes we looked at were not designed to reduce (these substances) in the feed sludge," he said. "They're there to either de-water the sludge or to reduce the pathogens and to make them safer microbiologically."
Monteith said it's hard to say to if any of the chemicals have reached dangerous levels. Safe levels haven't even been set for most of them, he said. Consequences are most likely to be felt by ecosystems that absorb the treated biosolids, said Monteith. The impact on crucial soil bacteria, plants or worms and insects is largely unknown.
A literature review conducted last spring found that while much is known about the presence of chemicals going into waste treatment, much less is known about what happens to them after they enter the environment. "Our awareness of them is emerging," Monteith said. "It's only because our analytical abilities are starting to improve that we've been starting to see them. "We don't know whether we should be concerned or afraid of them or not."
Liz Dykman of the council that sponsored the research said the findings will be used in a cross-country effort to establish some sort of consistent national approach to such compounds. "We're in the process of determining what it's going to look like," Dykman said. "There's a lot of work going on."
Environment Canada is currently working on a plan to classify and assess thousands of chemicals in wide use. Some chemicals will be phased out; others will come under management plans developed by industry and government. Ottawa will is also developing best practices for the disposal of products such as pharmaceuticals and personal-care products to reduce the environmental burden."
Excerpts from article written by Bob Weber from The Canadian Press published here:
http://www.winnipegfreepress.com/life/sci_tech/chemicals-survive-waste-treatment-to-be-released-into-environment-study-104965919.html
And there is doubt right now about the capacity and ability of our municipal water treatment plants to deal with the frack water generated by the drilling in shale. We have been drilling in Quebec for the past few years now and very little is made public about where this wastewater ends up, and how it is dealt with.
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