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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, January 20, 2011

Des bibittes dans notre eau potable



La plupart des usines de filtration de l'eau potable pour alimenter les aqueducs municipaux n'ont pas les traitements de désinfection nécessaires pour éliminer les amibes qui pourraient héberger des bactéries légionelles ou d'autres micro-organismes dangereux.

Dans les pays industrialisés, les gens s'attendent à ce que leur eau potable ne contienne pas de pathogènes à cause des installations de traitement qui filtrent et désinfectent l'eau. Toutefois, après avoir revu 26 études dans 18 pays, 2 scientifiques ont conclu que certaines espèces d'amibes appelées "free-living amoebas" ou FLA peuvent souvent survivre ces traitements et se multiplier rapidement dans le système de distribution d'eau potable. Vu leur capacité potentielle de transmettre des maladies, ces microbes sont un danger à la santé publique et on devrait les étudier davantages, selon les chercheurs.

Les FLA sont des protozoaires qui peuvent vivre indépendamment dans l'eau ou dans le sol, sans l'aide d'un hôte humain ou animal. Certains FLA peuvent être la source de maladies mortelles comme la méningoencephalice, une infection du cerveau. Ces microbes pourraient aussi transporter d'autres micro-organismes pathogènes comme la légionellose ou des mycobactéries. Ces micro-organismes appelés résistants aux amibes évitent de se faire digérer grâce aux amibes et se reproduisent dedans. Les amibes aident ces bactéries à se multiplier et accroître ainsi leur virulence, selon Jacqueline Thomas à l'université de New South Wales, à Sydney, en Australie. Elle pense que pour contrôler les autres microbes, les chercheurs devraient comprendre davantage la persistance des amibes.

Thomas et Nicholas Ashbolt, un scientifique avec le National Exposure Research Laboratory du Environmental Protection Agency a révisé des études d'eau potable de l'Europe, du Moyen Orient, des Amériques et de l'Asie afin de déterminer l'abondance des amibes. Ils affirment que les FLA sont dans 45% des spécimens d'eau potable du robinet. Dans 19 des 26 études scientifiques, les amibes étaient dans tous les spécimens prélevés.

Thomas et Ashbolt précisent que la plupart des gens développent une résistance aux amibes et les bactéries dans l'eau potable. Mais les enfants de moins de 5 ans, les personnes avec des systèmes immunitaires déficients et les personnes âgées sont plus vulnérables vis-à-vis ces microbes. Aux États-Unis, les cas de légionellose bactériennes ont été retracées à des plomberies infectées dans des hôpitaux et des centres de gériatrie, selon Ashbolt: "La Légionellose peut se multiplier dans les systèmes d'eau chaude dans ces édifices. Elle n'est pas facile à se débarasser parce que la Légionellose vit à l'intérieur des amibes et est protégée."

Thomas dit qu'il n'y a probablement pas de solutions magiques pour contrôler le FLA. Aux États-Unis, des nouvelles réglementations pour les usines de traitement d'eau prendraient des années selon Eloise Eccles, un ingénieur de systèmes d'eau du Water Bureau de Portland, en Oregon. Eccles ajoute qu'il n'existe aucun désinfectant en ce moment qui peut à
la fois éliminer le FLA et les autres pathogènes connus comme la Giardia. Ashbolt pense que la meilleure façon d'améliorer le problème serait de changer les codes de plomberie au niveau municipal.
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"Amoebas Found In Treated Drinking Water Worldwide
Water Treatment: Free-living amoebas that evade common disinfection treatments can host Legionella and other hazardous microorganisms

In industrialized nations, people expect their drinking water to be pathogen free, thanks to treatment facilities that filter and disinfect the water. However, after reviewing 26 studies from 18 countries, two scientists conclude that some amoeba species called free-living amoebas (FLA) consistently survive these treatments and quickly multiply in drinking-water distribution and storage systems (Environ. Sci. Technol., DOI: 10.1021/es102876y). Given their potential to spread disease, these microbes are a human health risk that demands further study, the researchers say.

FLA are protozoa that live independently in water or soil, without the need of a human or animal host. Some FLA can cause fatal diseases such as meningoencephalitis, an infection of the brain. The microbes also host other pathogenic microorganisms, such as Legionella and Mycobacterium. These so-called amoeba-resistant microorganisms avoid digestion by the amoeba and replicate successfully within it. The amoeba helps these bacteria grow in numbers and can increase their virulence, says Jacqueline Thomas, a doctoral student at the University of New South Wales, in Sydney, Australia. She thinks that to control the other microbes, researchers need to understand more about the persistence of the amoebas.

Thomas and Nicholas Ashbolt, a scientist with the Environmental Protection Agency's National Exposure Research Laboratory, reviewed drinking-water studies from Europe, the Middle East, the Americas, and Asia to determine the abundance of amoebas. They report that researchers found FLA in 45% of tap water samples. In 19 of the 26 studies, the amoebas were in every tap water sample collected.

Thomas and Ashbolt point out that most people develop resistance to the amoebas and bacteria in the local drinking water. But children under the age of five, people with compromised immune systems, and the elderly are more vulnerable to these microbes. In the U.S., outbreaks of Legionnaire's disease—caused by Legionella bacteria—have been traced to infected plumbing in hospitals and geriatric facilities, Ashbolt says. "Legionella can colonize hot water systems in these buildings," he says. "They're not easy to completely eradicate, because Legionella live in cysts within amoebas, and are protected."

Thomas says there are likely no simple answers to controlling FLA. In the U.S., developing new regulations for water treatment facilities would take years, according to Eloise Eccles, a water systems engineer with the Portland, Ore. Water Bureau. Eccles also notes that currently no single disinfectant is equally effective against FLA and other known pathogens such as Giardia. Ashbolt thinks that the best way to control the issue may be to change plumbing codes at the local municipality level."

Excerpts from article written by Emily Gertz published in Chemical and Engineering News here: http://pubs.acs.org/cen/news/89/i03/8903news5.html

Maybe the answer is seeing to that water stays clean in the first place, instead of using our waterways like extensions to our sewers!

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