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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Wednesday, January 19, 2011

Gaz de schiste - l'étude du Munk (6)

Photo: François Roy, ARCHIVES LA PRESSE

Ben Parfitt est un chercheur de Victoria, en Colombie-Britannique, et est l'auteur du rapport "Fracture Lines: Will Canada's Water be Protected in the Rush to Develop Shale Gas?" - Lignes de fractures, est-ce que l'eau du Canada sera protégée dans la ruée pour exploiter le gaz de schiste? - , rédigé pour le programme "Program on Water Issues" pour Munk School of Global Affairs à l'université de Toronto. Le document porte la date du 15 septembre 2010.

Voici la 6e partie d'une traduction libre de son rapport que l'on trouve en format pdf de 62 pages au lien suivant: http://www.ledevoir.com/documents/pdf/etudegazdeschiste.pdf


Les États-Unis, une marée montante de règlementation?

Quelques initiatives des gouvernements de plusieurs états et celui du fédéral aux États-Unis laissent entrevoir une réglementation accrue de l'industrie du gaz de schiste, dont la possibitlité d'avoir plus de zones interdites, ou tout du moins des zones plus difficiles à obtenir des droits d'exploiter, où les gazières devront respecter des normes plus sévères avant de pouvoir y forer.

L'EPA (US Environmental Protection Agency) des É.-U. a annoncé au début de 2010 qu'il avait de sérieuses réserves à concilier le forage pour le gaz dans le bassin versant de la ville de New York avec une vision à long terme de maintenir les sources d'eau non-filtrée de bonne qualité. De plus, en mars 2010, l'EPA avait annoncé qu'elle dirigerait une étude complète de recherche sur les impacts potentiellement négatifs de la fracturation hydraulique sur la qualité de l'eau et la santé publique.

Un effet immédiat, et un précédent aux zones interdites, est une initiative de l'état de New York. En avril 2010, le Department of Environemental Conservation de l'état (NYDEC) a annoncé qu'il imposerait des lois beaucoup plus sévères sur le forage pour le gaz dans 2 bassins versants clefs de l'état: les Catskills qui fournit l'eau potable à 8,2 millions de résidents dans la ville de New York, et le bassin versant plus petit du Skaneateles Lake qui fournit l'eau potable à 200,000 résidents dans la région de Syracuse.

Pendant des décennies, la ville de New York a toujours eut des politiques très strictes pour protéger son bassin versant qui lui ont permis d'éviter d'investir des milliards de dollars en usines de traitement d'eau potable. Les autorités de la ville de New York craignaient que la contamination venant du forage pour le gaz de schiste et la fracturation hydraulique pourrait forcer la ville à faire de tels investissements. Des craintes similaires se retrouvent à Syracuse de devoir construire des usines de traitement d'eau pour l'eau potable.

La décision du NYDEC n'interdisait pas le forage dans le shale de ces bassins versants d'emblée, comme le demandaient certains législateurs de la ville de New York. Mais les nouvelles lois du NYDEC exigaient bien que n'importe quelle compagnie qui voulait forer dans ces bassins versants devra avant tout mener une étude d'évaluation en impacts environnementaux pour chaque puit qu'elle proposait de forer.

Aussi en avril, le membre démocrate du congrès de New York Maurice Hinchey a demandé au Delaware River Basin Commission de mener une évaluation environnementale sur les impacts cumulatifs des exploitations de gaz naturel sur les prélèvements d'eau. Sa demande vint après qu'un grand nombre d'applications pour exploiter le gaz de schiste dans le Upper Delaware Valley: Hinchey craignait que ces activités pourraient avoir un impact sur les 15 millions de résidents qui vivent dans ce bassin versant: "Nous devons s'assurer que cela se fera correctement" dit Hinchey, ajoutant que l'usage de l'eau de l'industrie gazière doit être examiné dans les détails.

Un mois après la décision dans l'état de New York, le US Secretary of the Interior Ken Salazar avertit l'industrie qu'une meilleure qualité de planification serait requise pour forer et fracturer sur les terres fédérales. La nouvelle loi s'appliquait largement sur toutes ces terres et exigerait un procédé de planification détaillé, dont des occasions de consultations publiques avant que les terres soient louées aux compagnies pétrolières ou gazières. Les nouvelles lois rendaient l'obtention des exclusions catégoriques plus difficiles à obtenir pour les gazières pour échapper aux révisions environnementales. La dernière décision avait été faite suite à l'octroi de 77 baux de forage près des parcs nationaux Arches et Canyonlands et du monument Dinosaur National Monument, des baux approuvés à la sauvette, échappant aux procédés de révision habituelles pendant les derniers jours de l'administration Bush fils et subséquemment devint la cible d'une action légale du fédéral.

Et un mois après cela, en juin 2010, les commissaires de l'agence de l'état responsables de la réglementation des exploitations pétrolières et gazières au Wyoming ont voté unaniment pour obliger les compagnies qui font du forage dans le shale et de la fracturation hydraulique de dévoiler les produits chimiques qu'elles emploient pour les aider à extraire le gaz emprisonné. En faisant cela, Wyoming devint l'un des premiers états d'exiger une divulgation complète. Il semblerait que l'industrie du gaz de schiste elle-même se fait à l'idée que des lois plus sévères sont à l'horizon. En octobre 2009, même avant que l'EPA annonce son étude, deux exécutifs séniors, l'un de Chesapeake Energy, l'autre de Range Resources, ont annoncé leur appui à la divulgation des chimiques utilisés dans la fracturation hydraulique. S'ajouteraient à eux en janvier 2010 les chefs de ExxonMobil et XTO Energy qui ont annoncé qu'ils appuieraient cette divulgation des contenus des mélanges de chimiques dans la fracturation, bien qu'ils s'opposaient à plus de réglementation de l'EPA. L'opposition à plus d'encadrement de l'EPA sur l'exploitation du gaz de schiste vient des craintes que les lois hausseraient les coûts d'exploitation.

La loi des É.-U. Safe Drinking Water Act réglemente toute l'eau qui sert ou qui pourrait potentiellement servir à des fins d'eau potable, que ce soit souterraine ou de surface. Cette loi donne les pouvoirs à l'EPA de fixer des standars minimum pour protéger l'eau du robinet et demande que tous les propriétaires ou opérateurs de systèmes d'aqueduc publics de respecter les standards sanitaires en ce qui regarde l'eau. L'EPA a aussi les pouvoirs pour fixer les standards minimums pour protéger les sources d'eau potable souterraines de la contamination, surtout des injections de fluides. Les autorités de l'état peuvent être ensuite délégués pour faire respecter les standards fixés par l'EPA. Çà reste à voir si l'étude de l'EPA provoquera des changements dans le Safe Drinking Water Act qui imposeront des règlements plus stricts sur les gazières. Déjà, des lois proposées au US House of Representatives et au Senate pour fermer le fameux "Halliburton loophole", un approvisionnement au Safe Drinking Water Act qui exempte l'industrie de la fracturation hydraulique de devoir révéler les chimiques utilisés quand les formations de shale sont fracturées. C'est peut-être un signe qu'une ère de réglementation plus sévère fédérale et potentiellement de l'état également est à nos portes.

La question pour le Canada est: est-ce qu'une marée semblable de lois est imminente tandis que les activités de fracturation sont prêtes à exploser d'un océan à l'autre?

De l'eau partout? Les lacunes dans nos connaissances de nos ressources en eau au Canada

Plusieurs rapports depuis quelques années ont indiqué des lacunes importantes dans nos connaissances et notre compréhension de nos sources d'eau au Canada, dont une analyse du Conseil des académies canadiennes (CAC). Le rapport du Conseil sur la gestion soutenable des eaux souterraines remarquait que la dernière évaluation complète des ressources en eaux souterraines du Canada datait de 1967. Bien que du travail se fait depuis les 40 plus années pour compléter un inventaire national, dont un engagement du programme de la Cartographie des eaux souterraines de la Commission géologique du Canada d'inventorier les 30 aquifères régionaux principaux, surtout dans la partie sud du pays, la vitesse avec laquelle s'effectue ce travail d'inventaire crucial demeure péniblement lente. Une critique semblable avait été faite en février 2006 dans un rapport sur les eaux souterraines préparé pour la Bibliothèque du Parlement.

Alfonso Rivera, l'hydrogéologue en chef de la Commission géologique du Canada et le gérant des sciences de la terre des Ressources naturelles du Canada, section eaux souterraines, admet que l'inventaire initial des 30 premiers aquifères est loin d'être complet. Jusqu'à date, l'inventaire a été fait pour 12 des 30 aquifères initialement visés pour la charactérisation, et du financement fédéral assuré en 2009 devrait permettre d'en analyser 7 de plus d'ici 2014. Rivera remarque que toute l'information colligée pendant les premières évaluations sera remise aux autorités municipales et provinciales parce qu'en bout de ligne, toute la gérance des ressources en eaux souterraines relève des provinces.

Une carte des ressources naturelles du Canada qui nous montre les 30 aquifères priorisés par le gouvernement fédéral pour sa première analyse indique que certains d'entre eux sont situés dans des régions où l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste est possible. Beaucoup d'autres aquifères qui ne sont pas sur la liste prioritaire sont dans des régions où le potentiel du gaz de schiste est bien réel.

Bien que Ressources Naturelles Canada est au courant des développements de gaz de schiste proposés et les impacts sur les eaux souterraines, cela ne l'influence pas pour changer sa feuille de route de son inventaire. Selon Rivera, l'on s'attend à ce que les inventaires géologiques des provinces reprendront le flambeau, comme c'est le cas dans les provinces de la Colombie-Britannique et l'Alberta. En plus de laisser connaître ses inquiétudes vis-à-vis la lenteur de l'inventaire des eaux souterraines au niveau national, le Conseil des académies canadiennes remarque le manque critique de données sur les permissions pour l'eau souterraine données aux usagers municipaux, industriels et agricoles, aux prélèvements réels d'eau souterraine et aux volumes déversés ou réutilisés. Puisque l'eau souterraine ne peut pas être gérée d'une façon efficace à n'importe quel niveau sans ces données, les agences responsables devraient accorder une grande priorité à leur collecte.

Le Conseil s'est aussi penché sur la question du monitorage de l'eau de surface, pour la simple raison que ce qui se passe à la surface aura des effets sur la recharge des aquifères près de la surface ainsi que les aquifères plus profonds. Par exemple, le Conseil a remarqué que le nombre des jauges qui monitoraient les ruisseaux à travers le pays ait diminué depuis les 20 dernières années de presque 20%: de 3,600 jauges en 1989 à 2,900 jauges en 2009. Répétant les mêmes inquiétudes que le Conseil des académies canadiennes, le Conseil canadien des Ministres de l'Environnement a fait part dans un communiqué en 2010 que la demande croissante d'eau souterraine et que parmis les pressions importantes de développement était le besoin croissant de l'eau pour les fracturations hydrauliques.

En sachant cela, quelle est la portée des connaissances des législateurs des ressources en eaux souterraines sous le Horn River Basin où l'on bat des records: les forages parmis les plus longs, les forages horizontaux les plus fracturés au monde? On s'affaire pour évaluer les eaux souterraines de la région. Mais une publication récente suggère que de tels efforts sont à leur tout début. En mars 2009, un groupe de compagnies énergétiques s'appelant le Horn River Basin Producers Group, avec Geoscience BC, un organisme mené par l'industrie, pour l'industrie qui se spécialise en géoscience appliquée, ont annoncé la première phase de recherche pour charactériser les réservoirs souterrains de la région. La recherche veut démontrer que de tels réservoirs se prêtent bien à l'exploration et à l'exploitation du gaz de schiste. Le financement de base pour cette recherche venait d'une subvention de $5,7 millions du Ministère de l'Énergie, des Mines et des ressources pétrolières et un $6 millions additionnels venant des compagnies énergétiques elles-mêmes.

Dans un rapport d'étape sur la recherche publiée en 2010, c'est évident que le besoin de meilleures connaissances sur nos eaux souterraines est criant. Le rapport note que des milliers de puits seront forés afin d'exploiter entièrement le gaz de schiste dans le Horn River Basin. D'énormes quantités d'eau seront nécessaires pour stimuler les réservoirs (fraturer) et des dispositions sécuritaires devront être assurées pour les tout autant énormes quantités d'eaux usées (produced water). Des aquifères profonds pleins d'eau non potable et bien en-dessous de la nappe phréatique et des puits d'eau potable domestiques semblent des sources et des sites d'entreposage pour les quantités d'eau requises. Les aquifères moins profonds, comme les sites souterrains dans les vallées venant de la glaciation du Quaternay et son drainage sont des cibles moins désirables puisqu'il y a moins de séparation entre les eaux de surface et des puits.

Le rapport d'étape continue en disant que bien que plusieurs puits ont été forés dans les marges des bassins des réservoirs de gaz conventionel, il y a relativement peu de puits dans le bassin lui-même, et de vastes régions sont pratiquement sans forages. De même, un rapport de 2009 du ministère des énergies et des mines de la Colombie-Britannique écrit par Elizabeth Johnson, hydrologéologiste du ministère, on y lit que pendant que le forage pour le gas augmentait rapidement dans le Horn River Basin, nos connaissances géologiques sont encore très limitées, surtout dans le centre du basin. Beaucoup de travail, donc, reste à faire pour estimer la quantité d'eau souterraine disponible pour l'industrie dans la région la plus exploitée du Canada. L'on sait encore moins comment les réserves souterraines vont réagir aux quantités croissantes d'eaux usées contaminées (flow-back) venant des puits fracturés dans la région qui seront repompées dans les aquifères profonds.

La poussée de la recherche en ce moment est encouragée par la croyance que les ruisseaux, rivières et les lacs de la région ne devraient pas être pris pour acquis comme source principale d'eau pour l'industrie puisque cette eau de surface ne pourra pas soutenir les activités prolongées de l'industrie et est une source d'inquiétude environnementale. Mais l'idée que toute l'eau dont l'industrie aura besoin sera de source souterraine bien profondément sous la surface semble rejetées par la compagnie énergétique qui est la première à prélever l'eau des aquifères salins en profondeur sous les formations du Horn River Basin. Comme les officiels d'Encana ont expliqué durant une visite sur le terrain à Two Island Lake, c'est leur intention d'utiliser à la fois l'eau de surface et l'eau souterraine pour répondre à leurs besoins pour faire la fracturation hydraulique.

Cette déclaration nous fait comprendre encore mieux l'urgence d'accroître nos connaissances sur les demandes et les impacts sur nos ressouces d'eau souterraine de la région. Une fois que cette ressource en eau souterraine soit mieux comprise et quantifiée, elle et les eaux de surface doivent être adéquatement protégées à cause du développement en croissance de l'extraction du gaz de schiste.

L'avenir de la réglementation des gazières au Canada

Bien que les promesses du gaz de schiste espèrent augmenter nos réserves en gaz naturel et les revenus de l'état, son développement rapide met à l'épreuve la capacité de législateurs de gérer ce boom gazier. Au Canada comme aux États-Unis, le gaz de schiste a migré des opérations de fracturation dans des aquifères et dans les sites voisins de forage. L'industrie a consommé des milliards de gallons d'eau publique gratuitement et souvent dans des régions où l'eau est une rareté. Les renversements de produits chimiques et d'eaux usées ont pollué des rivières et tué des poissons dans des régions que l'on exploite le gaz de schiste. Une augmentation spectaculaire des quantités d'eaux usées toxiques générées par les opérations de fracturation ainsi que les problèmes croissants avec les migrations de gaz dans les exploitations pétrolières plus âgées près des fracturations pour le gaz ont aussi compliqué la vie aux législateurs.

En réaction à l'EPA des É.-U., le congrès des É.-U. et les gouvernements de certains états ont commencé à enquêter systématiquement les plaintes que la fracturation hydraulique aurait impacté les sources d'eau potable et la santé humaine. L'intensité de l'énergie de l'industrie et les rythmes rapidement à la baisse des réserves sont aussi vérifiés. Au Canada, le gouvernement a remarquablement avalé avidement les bienfaits de l'exploitation du gaz de schiste tout en évitant volontairement toute discussion sur les coûts considérables pour l'environnement. Le silence de l'Office national de l'énergie, d'Environnement Canada et des législateurs provinciaux en énergie est troublante. Malgré cela, les notes préparées pour le Ministre Christian Paradis des Ressources naturelles Canada en août 2010 le prévenait d'une façon très claire: l'exploitation agressive du gaz de schiste pourrait augmenter les émissions de CO2, détruirait l'habitat sauvage de la flore et de la faune et consommerait des quantités énormes d'eau douce.

Le Canada a besoin d'un débat national pour une réforme législative dès maintenant, avant que la révolution du gaz de schiste n'affecte davantage des bassins versants de la nation ainsi que d'autres communautés rurales et urbaines. Des nouvelles lois ne devraient pas seulement se concentrer sur la protection du sol et des sources d'eau de surface, mais devraient aussi se pencher sur nos objectifs en politique de l'énergie at large. Elles devraient faire la promotion de pratiques plus innovatrices et qui diminueraient le gaspillage de l'industrie. La protection des eaux souterraines et les autres sources d'eau demandera probablement plus d'investissements en recherche scientifique en eau de la part des gouvernements fédéral et provinciaux ainsi que davantage de monitorage écologique que ce qui se fait en ce moment. De plus, les lois devront tenir en ligne de compte les risques écologiques, financiaux et politiques cumulatifs de la fracturation intensive dans les schistes gaziers dans les bassins versants critiques.

Pendant la dépêche pour extraire le gaz de schiste, une industrie multi-milliardaire puissante a opéré à l'intérieur d'un contexte immature et fragmenté. Néammoins, même les proposants des gaz de schiste reconnaissent le besoin d'une plus grande responsabilité envers le grand public et plus de transparence. Le coût d'une législation pro-active et efficace n'a pas besoin d'être dispendieuse. Un rapport d'Encana de 2010 pour ses investisseurs dévoilait que le coût moyen de chaque fracturation hydraulique dans le Horn River Basin avait passé de $4,3 millions en 2007 à $540,000 en moyenne l'an passé. Kevin Smith, le vice-président d'Encana au Canadian Unconventional Gas Exploration dit que la compagnie comptait de 600 à 1,500 puits dans la région Horn River et environ 1,2 trillion de pieds cubes de réserves en gaz naturel. Si Encana nous donne un aperçu de la santé économique de l'industrie, alors une partie des économies faites en baissant les coûts d'exploitation devraient facilement compenser pour pouvoir respecter des lois plus englobantes et rigoureuses qui protégeront les sources d'eau et les communautés locales. Certains analystes avancent qu'une résistance persistante venant de l'industrie vis-à-vis la réglementation pourrait ultimement diminuer la rentabilité des compagnies.

La conclusion de la traduction libre du rapport Munk sera dans une entrée de blog bientôt et portera sur les répercussions légales et financières ainsi que les 13 recommendations du rappport.

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