Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Friday, March 11, 2011

Eau douce - sauver l'eau du bain

Photo: greywaterrecycling.net

À Tucson, en Arizona, l'eau du bain est recyclée. Est-ce que vous seriez disposé à arroser votre jardin avec l'eau qui a servie à prendre votre bain? à faire la lessive? À Tucson et dans d'autres villes assoiffées dans l'ouest des États-Unis, de plus en plus de résidents sont prêts à le faire.

Si vous n'avez jamais pensé à ce que devient l'eau qui a lavé votre linge, vous n'êtes probablement pas seul. Mais pour les municipalités et les environnementalistes qui tentent de répondre aux besoins en eau et aux prix sans cesse croissants de la traiter, l'eau grise, le nom donnée à ce genre d'eaux usées, et non pas les "eaux noires" qui viennent des toilettes, l'eau grise donc est l'objet de biens des réflexions. Il y a une décennie, Tucson, une ville d'environ 1 million de citoyens dans son centre-ville, est un centre libéral et éveillé aux problèmes environnementaux. Les législateurs ont été convaincus que permettre aux citoyens d'arroser leurs arbres et leurs aménagements paysagers avec l'eau de leurs gouttières et de leurs machines à laver sans permis. Aujourd'hui, l'eau grise pour ces usages est non seulement permise à Tucson, mais aussi dans le reste de l'état de l'Arizona; on l'encourage, et à certains endroits, c'est obligatoire. En 2007, l'état accordait une déduction fiscale maximum de $1,000 aux propriétaires qui s'installent un système d'appoint pour leurs eaux grises. L'année dernière, une loi qui pourrait bien être la première du pays est entrée en vigueur à Tucson qui exige que les nouvelles constructions intègrent une plomberie pour les eaux grises.

"Si nous vivons des périodes accrues de sécheresse, il y aura davantage de restrictions d'arrosage." affirme Ilene Grossman, en charge du programme de conservation du département de l'eau municipale. "Nous ne sommes pas rendus à un point critique, mais nous nous y préparons."

Il n'y a pas de données fiables pour évaluer la crise d'eau dans les villes de la nation, ou sur le nombre de personnes qui recyclent leurs eaux grises. Mais voici un résumé de la question: les changements climatiques, les coûts de traiter les eaux usées et le nombre d'habitants à la hausse assècheront certaines municipalités des É.-U. à la longue si rien n'est fait, surtout dans l'ouest du continent. Tucson, par exemple, est déjà au stage 1 de sécheresse, ce qui veut dire que c'est trop sec, mais pas critique. Si une sécheresse plus sévère venait à survenir, il y aurait des restrictions sur le jardinage. En dehors des régions désertiques comme Tucson, il y a des préoccupations vis-à-vis les changements climatiques, les coûts de construire des nouvelles usines de traitement d'eaux usées pour servir une population plus nombreuse. "C'est fou comme nous travaillons si fort pour avoir de l'eau pour ensuite s'en débarrasser dans les égouts." dit Laura Allen, un membre fondateur du Greywater Action qui s'est installé elle-même, illégalement, un système d'eaux grises chez elle en Californie et a fait des pressions pour changer les règlements de la Californie.

Un certain nombre de législateurs de municipalités et de certains états en sont venus à la même conclusion. Selon le climat et la grandeur de la propriété, le recyclage des eaux grises peut baisser la consommation d'une famille jusqu'à 40%. En novembre, le Pacific Institute, un groupe de recherche influent en conservation de l'eau, a déclaré que le recyclage des eaux grises était une stratégie importante pour améliorer la résilience d'une municipalité pour faire face aux changements climatiques. Dans une ère de resserrements budgétaires, l'usage croissante d'eaux grises pourraient réduire la nécessité de dépenser pour des nouveaux projets d'aqueducs.

À Tucson, où le climat désertique force les gens à utiliser 45% de leur eau pour arroser leurs cours, l'eau grise est la solution évidente. Brad Lancaster, un consultant en eau indépendant de Tucson, a commencé lui-même à recueillir ses eaux grises en 1993 et se rappelle comment lui et d'autres comme lui s'échangeaient leurs idées et leurs trucs. À Tucson, contrairement à d'autres villes dans des climats plus froids, plusieurs personnes gardent leurs machines à laver dehors, dans des cabanons ou leur garage, et installer un système d'irrigation pour les arbres toujours assoiffés était une solution si évidente.

Quand la Water Conservation Alliance de la région sud de l'Arizona a étudié les usages d'eaux grises de 1998 à 2000, ils ont constaté que 13% des résidences unifamiliales de la région avaient déjà des systèmes d'eaux grises en marche, illégalement. "Çà nous a frappé!" dit Little, qui s'est aidée des données pour faire accepter la législation. La même étude n'avait pas trouvé de dangers sanitaires à ces installations improvisées, bien qu'elle recommandait que les éviers de cuisine soient exclus à cause des risques potentiels de contamination.

Pour aider Tucson à prendre le virage gris, la municipalité s'est débarrassé premièrement de ces procédures de permis que personne appliquait de toute façon. Ensuite, le département de l'eau municipale avec d'autres organismes ont organisé des groupes de travail pour faire des démonstrations à différents endroits pour que les citoyens puissent se rendre compte de ce qui était faisable. De plus, les autorités municipales ont souligné que les systèmes d'appoint d'eaux grises n'étaient pas dispendieux, qu'un système assez simple puisse être aménagé pour quelques cents dollars. Par contre, pour les systèmes plus compliqués qui demandaient des pompes pour les tuyaux de caves pouvaient monter à quelques milles dollars. "C'est possible de construire quelque chose pas trop cher." dit Grossman.

Les risques potentiels à la santé sont minimes aussi, d'abord qu'on prenne quelques précautions. Pour les machine à laver la lessive, il faudrait un dispositif pour retourner les eaux grises des lavages de couches vers les égouts normaux, ou si de l'eau de javel est ajoutée au lavage. Des soins additionnels sont recommandés pour le choix des savons: de préférence des savons biodégradables (sans phosphates, sans boron) et faibles en sel. Il faut aussi s'assurer que les eaux grises ne forment pas des flaques dehors, ce qui pourrait favoriser la reproduction des maringouins et les maladies.

L'idée de la ville de Tucson fait des petits. D'autres municipalités s'en inspirent.

"Mais les eaux grises ne sont qu'une pièce de l'équation. L'accumulation des eaux de pluies des gouttières, de l'eau de condensation des airs climatisés sont d'autres pièces d'un grand puzzle. Il faut seulement se rappeler de légaliser toutes ces stratégies: c'est mieux que le recyclage."Photo: rainbarrel.edu.ms

In Tucson, Saving the Bath Water Too

Would you water your garden with what goes down your shower drain or out your washing machine? In Tucson, Arizona, and an increasing number of water-starved western cities, more and more residents are saying yes.

If you've never contemplated what happens to the water that gets you or your clothes clean, you're far from alone. But for cities and environmentalists trying to head off the growing threat of drought and rising water costs, so-called graywater — differentiating it from the "black water" that goes down the toilet — is getting a lot more attention. A decade ago, Tucson, which has about a million residents in its metro area and is a liberal and environmentally conscious oasis in a red state, convinced Arizona legislators to make it legal for homeowners to irrigate their trees and plants with the water that was going down their drains or out of their washing machines without a permit. Now, graywater use is not only legal in Tucson, and indeed the rest of Arizona, but promoted, and, in some cases, required. In 2007, the state rolled out a tax credit of up to $1,000 for homeowners who install graywater systems. Last year, a law — believed to be the country's first — went into effect in Tucson that requires builders to include graywater plumbing in new construction. (See pictures of how cities are powered.)

"If there are higher stages of drought, there will be more watering restrictions," says Ilene Grossman, who is the city water department's conservation program manager. "We're not at the critical stage right now, but we are planning for that."

There's not good data on how close our nation's cities are to a water crisis, or how many people are using graywater. But the picture is this: Climate change, the cost of water treatment and rising populations will eventually, if nothing is done, run some US cities, particularly western ones, dry. Tucson, for instance, is already in what's called stage one drought, which means it's too dry but not yet critical. If a worse drought were to occur, there would be restrictions on gardening. Outside of desert areas like Tucson, there's issues of climate change and the cost of building sewage treatment plants to accommodate an expanding population. "It's crazy that we do so much to get water, and then it gets dumped down the drain," says Laura Allen, a founding member of Greywater Action, who set up her own Oakland, California home's graywater system illegally and has advocated for California's recent rule changes. (See more about intelligent cities around the world.)

A number of city and state legislatures are coming to the same conclusion. Depending on the climate and the size of the yard, graywater reuse can lower a household's total consumption by as much as 40%. In November, Pacific Institute, which is an influencing water conservation research group, said that graywater reuse was an important strategy in improving a city's water resiliency against climate change. At a time of tight budgets, increased graywater usage could reduce the need for cities to spend money on costly new water supply projects. "It's almost at the tipping point where there are more states in the west that have graywater regulations than those that do," says Val Little, director of the Water Conservation Alliance for Southern Arizona (Water CASA).

In Tucson, where the desert climate means that people typically spend at some 45% of their daily water usage irrigating their yards, graywater was something of a no-brainer. Brad Lancaster, an independent water consultant in Tucson, personally started harvesting graywater in 1993, and recalls how he and other graywater wildcatters would share ideas about what worked and what didn't. In Tucson, unlike in colder climates, many people keep their washing machines outside, in sheds or garages, and creating an ad-hoc hookup to water the always-thirsty trees was too easy to pass up.

When Water Conservation Alliance for Southern Arizona surveyed graywater usage from 1998 to 2000, it discovered that 13% of single-family homes in the area were already using graywater systems — illegally. "It was a wake-up call," says Little, who used the data to push through the legislation. The same study found no significant health risks from these wildcat graywater setups, though it recommended that kitchen sinks be excluded because of the potential for contamination. (See TIME's video "What Makes a City Smart?")

To get Tucsons to go grey, the city first got rid of the cumbersome permitting process, which many were ignoring anyway. Second, the city's water department, Water CASA and others began hosting workshops. Demonstration sites have been set up, including one at a Habitat for Humanity house, so that locals can see what's doable. Last, city officials have stressed that reconfiguring plumbing is not as expense as you would think. Tucson Water's Grossman estimates that a simple system can be built out for a few hundred bucks, while a more expensive one that requires pumping for pipes that are below-grade could run a few thousand. "You can build something really cheaply," says Grossman.

The potential for health risks, too, are minimal, as long as you take simple precautions. If you use your washing machine for graywater, for example, you need to be able to switch it to the sewer system if you're laundering dirty diapers or using bleach. You'll obviously want to be careful about detergent choices, picking something not only biodegradable (no phosphates, no boron) but low in salt. And you have to watch that graywater doesn't pool outside, which could attract mosquitoes and disease. Read "Want to Improve Your City? There's an App for That."

Unfortunately, the ordinance that might put Tucson furthest ahead in water conservation is effectively on hold because of the housing bust. With few new homes being built, developers have yet to construct many graywater-ready houses. Still, other cities are already looking to Tucson as a model. Rodney Glassman, the former city councilman who pushed for the law (before leaving the council to run, unsuccessfully, for Senate against John McCain), has been talking to city councils in Flagstaff, Mesa and other Arizona communities about the new graywater and rainwater rules. "The majority of councils are Republican, but in Arizona conservation isn't a partisan issue," Glassman says.

In fact, both Glassman and Little say they've been taking the show on the road, talking to government officials and conservation proponents from San Francisco to Atlanta. "I think we're on the forefront of graywater harvesting," consultant Lancaster says. "But graywater is just a piece of the equation. Stormwater harvesting, rainwater harvesting and air-conditioning condensate harvesting are all other pieces. The key thing is that we need to make all these strategies legal — it's better than recycling."

Excerpts from article written by Amy Feldman published in Time Magazine here: http://www.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,2026474_2026675_2055576,00.html

1 comment:

  1. bonjour wao c'est fantastique d'avoir une rivière naturelle et nager à vonté amuser vous bien

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