Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Saturday, March 12, 2011

Sables bitumineux - un panel de scientifiques confirment la pollution

Photo: curtiscomeau.com

Un pane d'experts scientifiques viennent de rendre public leur rapport qui confirme la recherche qui avait dénoncé la contamination des cours d'eau du nord de l'Alberta venant du développement des sables bitumineux. Le panel est aussi arrivé à la conclusion que les programmes pour faire le monitorage n'essayaient même pas de déterminer si l'industrie polluait la rivière Athabasca. Le Ministre de l'Environnement Rob Renner dit que les résultats de la révision du panel servira à redéfinir la façon dont la province suivra l'impact de l'industrie sur les sols et l'eau.

Mais l'un des scientifiques de l'université de l'Alberta dont l'étude a forcé la création du panel dit que c'est probablement trop tard pour se faire un portrait complet des impacts de l'exploitation sur la région. "C'est presque impossible au point où on est rendu." dit David Schindler en réagissant à la sortie publique du département de l'environnement.

La tâche du panel scientifique de 6 membres nommés par le gouvernement était d'essayer d'expliquer pourquoi les rapports officiels de pollution dans la région ne correspondaient pas du tout avec ceux de Schindler et ses collègues. L'Alberta a longtemps affirmé que la contamination dans la rivière Athabasca était stabilisée, à des concentrations faibles, et vient des dépôts pétroliers naturels qui s'érodent de ses rives.

Mais des chercheurs indépendants ont publié leurs résultats l'an passé dans le prestigieux Proceedings of the National Academy of Sciences et ont détecté des traces d'hydrocarbures et des métaux lourds dans le sol et l'eau dont la source serait les émissions industrielles des cheminées, et à des concentrations toxiques pour les poissons. Le panel a secondé les résultats indépendants. "Nous sommes d'accord avec leurs conclusions et leurs limites." dit John Giesy, l'un des co-présidents du panel, en ajoutant que plus d'études seraient nécessaires pour déterminer la quantité exacte de pollution industrielle déversée sur les sols et dans l'eau. Giesy a qualifié les données de Schindler comme étant "préliminaires et approximatives". "Ces données n'ont pas été suivies et n'ont pas été contre-vérifiées" dit-il. "Vous pouvez tirer ces conclusions de leurs données, mais pour le faire, vous devez avancer des hypothèses."

Les données du gouvernement n'ont pas été faites pour mesurer la quantités des contaminants, ni d'où ils viennent, ajoute Giesy. "Ce que le ministère a tenté de faire est de colliger de l'information selon les normes de qualité de l'eau. Il ne regardait pas la question des contributions relatives venant de sources naturelles et industrielles."

La contamination dans la rivière Athabasca est bien en-dessous des normes acceptables pour la santé humaine. M. Renner concède qu'il doit y avoir un système mieux coordonné pour faire du monitorage. "Quand des organisations individuelles sont responsables pour l'eau, comme en ce moment, et une autre responsable pour l'air, elles ne coordonnent pas nécessairement leurs activités." dit-il. " Quand vous voulez examiner si il y a ou non des impacts négatifs sur l'eau venant de l'air, vous devez monter un plan de monitorage qui coordonnerait ces 2 activités."

Le gouvernement de l'Alberta a retravaillé son monitorage environnemental depuis qu'il a été critiqué vertement par plusieurs comités scientifiques. M. Renner dit que la nouvelle approche fournira aux Albertains un portrait complet de la situation actuelle de l'environnement et les impacts cumulatifs qui s'ajouteront avec le temps.

M. Schindler dit qu'un tel résultat sera peu probable, puisque la longue histoire de la région en développement intensif et la qualité du monitorage jusqu'à date. Il n'y a tout simplement pas assez de régions qui ne sont pas encore impactées dans la région des sables bitumineux pour connaître l'état de la région avant le développement, selon lui, et les données disponibles sur le passé sont en grande partie inutiles. "C'est tragique que nous n'ayons pas de bonne science sur le développement de cette ressource dès ses débuts."

Rachel Notley, une critique en environnement pour les Nouveaux Démocrates de la province, dit que Rener revient sur ces affirmations passées quand il disaient que le monitorage est adéquat et que les hydrocarbures dans la rivière sont tous de sources naturelles. "Le Ministre peut essayer de ré-écrire l'histoire, mais les archives font la preuve que pendant que les Conservateurs fonçaient la tête baissée en exploitation, leurs engagements pour protéger l'environnement n'étaient que des belles paroles." dit-elle. Les manquements en environnement du gouvernement minent la confiance internationale dans le pétrole de l'Alberta et met les emplois à risque, ajoute-elle.

Plusieurs études durant les quelques dernières années ont soulevé des préoccupations à cause de la contamination dans la région des sables bitumineux. Et Schindler a publié un autre papier démontrant que la pollution est presque 5 fois plus importante et 2 fois plus répandue que ce que les données de l'industrie laissent comprendre. Un papier affirme que l'acidification des sols est causée par l'industrie.

Les chercheurs des É.-U. ont déjà dit que les mines des sables bitumineux, les chemins et les autres installations détruisent tellement d'habitats d'oiseaux que 166 millions d'oiseaux chanteurs pourraient disparaître en Amérique du Nord dans les 50 prochaines années.

Une étude d'Environnement Canada a démontré que les niveaux de mercure toxique dans les œufs d'oiseaux aquatiques en aval des sables bitumineux ont augmenté de presque 50% depuis 3 décennies, et qu'une partie de cela vient de la rivière Athabasca.

Un autre article qui parle aussi du Docteur Schindler:

Cette eau sale ne se rincera pas facilement, un prof de l'université de l'Alberta reçoit des appuis.

"C'est comme si on m'enlevait un gros poids de mes épaules" dit le prof en sciences aquatiques de l'université de l'Alberta après qu'un comité d'experts ait appuyé son rapport controversé rendu publique au mois d'août qui affirmait que des contaminants sont relâchés dans l'environnement venant des exploitations des sables bitumineux. "Je suis las d'être toujours perçu comme un gros méchant défendeur de l'environnement qui en veut aux compagnies des sables bitumineux" dit-il en ricanant. "Bien sûr, maintenant elles vont penser que tous les scientifiques leur en veulent."

Le rapport de Schindler avec son collègue Erin Kelly, était un virement crucial pour les politiques des sables bitumineux. Ce n'était pas la première fois que Schindler s'était plaint de la pollution générée par les sables bitumineux, mais c'est la première fois que le gouvernement l'écoute. Pendant des années, le gouvernement tenait mordicus à dire que tous les contaminants trouvés en aval des sables bitumineux étaient de source naturelle.

"Même si nous n'aurions jamais mis les pieds là-bas, les résultats seraient les mêmes." insistait le ministre de l'environnement Rob Renner au mois d'août l'an passé. Puis est sorti le rapport de Schindler avec des preuves irréfutables que Mère Nature n'était pas la seule qui polluait.

"Nous allons asseoir des scientifiques pour comparer les données" avait dit le Premier Ministre Ed Stelmach dans le temps, calmant le jeu des ses ministres qui essayaient de minimiser ou ridiculiser le travail de Schindler.

Alors, pendant les 6 derniers mois, un comité d'experts désignés par le gouvernement ont comparé 2 rapports de Schindler avec 2 rapports du gouvernement: un fait par Alberta Environment et l'autre du Regional Aquatics Monitoring Program. Leur conclusion: "Nous sommes en général d'accord avec les conclusions du rapport de Schindler que les PACs (composés aromatiques polycycliques) et des traces de métaux sont introduits dans l'environnement venant des opérations des sables bitumineux."

Le gouvernement a interprété différemment la conclusion si l'on se fie à l'entête de son communiqué de presse: "Plus de travail requis avant de conclure sur les impacts, selon le commité."

Les journalistes ont de la difficulté à demander des comptes à Renner parce qu'il a rendu public le rapport des experts seulement quelques secondes avant la conférence de presse, donnant ainsi très peu de temps aux journalistes pour passer au travers du document très technique de 46 pages avant d'accepter de répondre aux questions des journalistes. Le gouvernement dit vrai quand il dit que beaucoup plus de travail doit être fait, mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas tirer des conclusions du rapport présenté par le comité d'experts. La conclusion la plus troublante est que la raison pour laquelle le gouvernement n'avait pas trouvé d'émissions de source industrielle contaminant l'environnement près des sables bitumineux est que le gouvernement ne les cherchait pas.

Le comité d'experts a découvert, par exemple, que le rapport reçu de Alberta Environement "avait pour but de documenter à long terme les tendances d'environ 100 produits chimiques dans la rivière Athabasca, au fil du temps et tout le long de la rivière. Sa mission n'était pas d'évaluer les impacts des sables bitumineux sur la rivière."

Pour ce qui est du programme RAMP: "Le programme RAMP a plusieurs sites de monitorage, mais la fréquence de prélèvements de spécimens est tellement sporadique à tous les ans qu'elle limite l'habileté de ce programme de déterminer les impacts des opérations des sables bitumineux."

Vous avez bien lu. Le gouvernement ne cherchait pas à connaître les impacts des sables bitumineux sur l'environnement. À la place, le gouvernement regardait les contaminants en général dans l'eau pour voir s'ils étaient sous les normes acceptables, peu importe leur source. Dans la plupart des cas, les contaminants étaient à des concentrations peu élevées, mais comme le précise le comité d'experts: "beaucoup de ces polluants que Schindler a trouvé dans les bancs de neige et dans les spécimens d'eau de rivière sont toxiques à des concentrations faibles (trace metals), pendant que d'autres pourraient nuire aux embryons des poissons dans les rivières."

Les niveaux de contaminants peuvent être faibles, mais une question nous vient à l'esprit: si le gouvernement ne savait pas d'où venaient les contaminants, comment pouvait-il affirmer avec tant de certitude pendant des années qu'ils ne venaient pas de l'industrie des sables bitumineux?

Une autre question soulevée par le comité d'experts est le besoin de monitorage biologique pour vérifier si les niveaux de contaminants s'accumulent dans la chaîne alimentaire: "Des études récentes démontrent que les niveaux de hydrocarbures aromatiques polycycliques (PAHs) dans les sédiments du delta de la rivière Athabasca et le mercure dans les œufs des oiseaux qui y nichent sont à la hausse, comme les concentrations d'arsenic dans les sédiments du Lac Athabasca."

Ce qui est probablement le plus troublant dans le rapport révélé mercredi le 9 mars 2011 est que nous avons déjà entendu tout çà déjà.

Le monitorage infréquent, les règlements passé date, le manque de sérieux de RAMP. Nous en avons tous entendu parlé déjà depuis quelques mois parce que le rapport de Schindler du mois d'août l'an passé a provoqué toute une série de révisions et de rapports de plusieurs organisations dont un comité scientifique géré par le gouvernement fédéral et un géré par la Société Royale du Canada.

"La capacité de réglementation environnementale du gouvernement de l'Alberta et du Canada ne semble pas suivre le rythme de progression de l'industrie des sables bitumineux depuis une décennie." dit la Société Royale dans l'un de ses rapports les plus modérés sur la question.

Le gouvernement de l'Alberta promet aujourd'hui d'instaurer un système de monitorage de classe mondiale pour surveiller les sables bitumineux.

Il est grand temps! Tout comme le respect que le gouvernement témoigne enfin envers Schindler.Photo: bowrivershuttles.blogspot.com

A scientific panel has backed research that indicates oilsands development is releasing contaminants into northern Alberta watersheds. The panel also concludes that government monitoring programs weren’t even trying to determine if the industry was polluting the Athabasca River. Environment Minister Rob Renner said the results from the panel’s review will be used in an ongoing redesign of how the province keeps track of industry’s impact on land and water.

But one of the University of Alberta scientists whose study led to the panel said it’s probably already too late to get a true picture of how energy development has affected the area. “It’s nearly impossible at this point,” David Schindler said Wednesday (March 9 2011) after the panel’s findings were released by the Environment Department.

The six-member, government-appointed scientific panel’s task was to try to explain why official accounts of pollution in the area clashed so sharply with those of Schindler and his co-authors. Alberta has long said contamination in the Athabasca River is stable, at low levels, and comes from eroding oilsands deposits along the riverbank.

But independent researchers, in papers published last year in the prestigious Proceedings of the National Academy of Sciences, traced hydrocarbons and heavy metals found in the land and water directly to industrial smokestack emissions and found they may already be at levels toxic to fish. The panel backed the independent results. “We did agree with their conclusions as far they went,” said John Giesy, one of the panel’s co-chairs, although he added that more study is needed before there’s a definite answer on how much industrial pollution ends up on the land and in the river. Giesy called Schindler’s data “preliminary and approximate.” “Those have not been followed up and they have not been tested,” he said. “You can draw those conclusions from their data, but to do it you have to make some assumptions.”

Government data was only designed to measure what contaminant loads were — not where they came from, Giesy said. “What the ministry was trying to do was collect information relative to water-quality standards. They weren’t looking at the question of relative contributions from natural sources and from industrial sources.”

Contamination in the Athabasca is well under human health guidelines. Renner acknowledged there has to be a more co-ordinated system for monitoring. “When we have individual organizations now that are responsible for water, another organization responsible for air, they don’t necessarily co-ordinate their activities,” he said. “When you want to talk about whether or not there are adverse impacts on water from air, you have to put together a monitoring plan that would co-ordinate those two activities.”

The Alberta government has been reworking its environmental monitoring since it was harshly criticized by several scientific panels. Renner said the new approach will give Albertans a clear picture of both the current state of the environment and how cumulative impacts are building over time.

Schindler said such a result is unlikely, given the region’s long history of intensive energy development and the quality of environmental monitoring so far. There simply aren’t enough unaffected areas in the oilsands region to know what things were like before development, he suggested, and what data does exist from those days is largely useless. “It’s tragic that we haven’t had good science in developing this resource from Day 1.”

Rachel Notley, environment critic for the province’s New Democrats, said Renner is backtracking on previous claims that its monitoring was adequate and that river hydrocarbons were all natural. “The minister can try to rewrite history, but the record shows that while the Tories barged ahead on development, their commitment to environmental protection was in spin only,” she said. The government’s environmental failures are undermining international confidence in Alberta’s oil and putting jobs at risk, she added.

Several studies over the last few years have raised concerns about contamination in the oilsands region. And Schindler has published another paper showing pollution is nearly five times greater and twice as widespread as industry figures say. Other studies suggest greenhouse gas emissions from the oilsands are being underestimated by nearly a quarter. One paper pegged increased soil acidification on industry.

U.S. researchers have said oilsands mines, roads and other facilities are destroying so much bird habitat that as many as 166 million fewer songbirds could be flying North American skies within 50 years.

An Environment Canada study found levels of toxic mercury in the eggs of water birds downstream from the oilsands seem to have grown by nearly 50 per cent over the last three decades, with at least some of that coming from the Athabasca."

Excerpts of article written by Bob Weber for The Canadian Press published here: http://www.guelphmercury.com/news/canada/article/498632--oilsands-releasing-water-contaminants-panel-confirms

"This dirty water won't wash off easily - U of A prof finally receiving backing on his oilsands concerns

Vindication is probably a dish best served hot -but for David Schindler it's just as delicious cold.

"I feel like a big monkey's come off my back," said the University of Alberta's aquatics professor on Wednesday (March 9 2011) after a panel of experts agreed with his controversial report (made public last August) that contaminants "are being released into the environment by oilsands operations." "I'm sick of always being cast as some sort of environmental villain who has it in for oilsands companies," he said with a chuckle. "Of course, now maybe they think just all scientists have it in for them."

Schindler's report (written with colleague Erin Kelly) was a seminal moment for the politics of the oilsands. It wasn't the first time Schindler had complained about pollution from the oilsands -but it was the first time the government had listened. For years, it had argued that any contaminants found downstream from the oilsands industry were natural.

"If we had never set foot in the region those kinds of results would still be there," said Environment Minister Rob Renner last August. Then came Schindler's report with compelling evidence that Mother Nature wasn't the only polluter.

"We'll have the scientists sit down and compare the data," said Premier Ed Stelmach at the time in a refreshingly even-handed reaction that managed to undermine the knee-jerk opinions of his ministers who had tried to dismiss or ridicule Schindler's work.

So, for the past six months a panel of experts commissioned by the government has compared two of Schindler's reports with two from the government: one from Alberta Environment and one from the Regional Aquatics Monitoring Program. Their conclusion: "We generally agree with the conclusion (of Schindler's report) that PACs (polycyclic aromatic compounds) and trace metals are being introduced into the environment by oilsands operations."

The government had a different interpretation of the conclusion as conveyed in the headline of its news release: "More work required before conclusions can be drawn about impacts, says committee."

Journalists had a difficult time holding Renner to account because he didn't release the experts' report until seconds before he held a news conference, giving reporters no time to dig through the technical 46-page document before he took questions from reporters. The government is correct that much more work is required -but that doesn't mean we can't draw conclusions from the expert panel's report. The most troubling conclusion is that the reason the government hasn't found industrial emissions leaking into the oilsands environment is that it hasn't been looking for them.

The expert panel discovered, for example, that the report it received from Alberta Environment "was intended to document long-term trends in about 100 chemicals in the Athabasca River, over time and along the river. It was not intended to assess impacts of the oilsands on the river."

As for RAMP: "The RAMP program has many monitoring sites, but the low sampling frequency each year limits this program's ability to determine impacts from oilsands operations."

Yes, that's right, the government hasn't been looking for any oilsands impact on the environment. Instead, the government has been looking at overall contaminants in the water to see if they're below acceptable levels, regardless of where they came from. In most cases, the contaminants are at low levels, but as the expert panel points out "many of the pollutants that (Schindler) found in snow pack and river samples are toxic at low concentrations (trace metals), while others could harm fish embryos in the rivers."

The levels of contaminants might be low but a question comes to mind: if the government didn't know where the contaminants were coming from, how could it say with such certainty for years they weren't coming from the oilsands industry?

Another point raised by the expert panel is the need for biological monitoring to see if levels of contaminants are building up in the food chain: "Recent studies show that levels of polycyclic aromatic hydrocarbons (PAHs) in sediments of the Athabasca delta and mercury in the eggs of birds nesting there have been increasing, as have arsenic concentrations in the sediments of Lake Athabasca."

What's perhaps most troubling about Wednesday's report is that we've actually heard much of this before.

Spotty monitoring, out-of-date regulations, a joke called RAMP. We've heard it all the past few months because Schindler's report last August kicked off a series of reviews and reports from various organizations including a scientific panel organized by the federal government and one organized by the Royal Society of Canada.

"The environmental regulatory capacity of the Alberta and Canadian governments does not appear to have kept pace with the rapid expansion of the oilsands industry over the past decade," said the Royal Society's in one of the kinder reports on the issue.

The Alberta government is now promising to build a "world-class" monitoring system for the oilsands.

It is long overdue -much like the respect the government is finally showing to Schindler."

Excerpts from article written by Graham Thomson, Edmonton Journal, published here: http://www.edmontonjournal.com/opinion/This%20dirty%20water%20wash%20easily/4414718/story.html

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