Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Tuesday, March 22, 2011

Journée mondiale de l'eau

Photo: Wikipedia.org

En cette journée mondiale de l'eau qui s'est donné comme thème cette année: ""L’eau pour les villes : répondre au défi urbain", j'ai choisi de parler des premiers habitants des cours d'eau et les problèmes de pollution qu'ils doivent endurer. Je parle ici des poissons d'une rivière d'une autre province du Canada, mais la plupart de nos rivières en Amérique du Nord souffrent de la même façon. Les humains oublient trop facilement, hélas, qu'ils dépendent de la santé des cours d'eau, de la faune et de la flore qui les entourent, pour s'abreuver, se nourrir et rester en santé!

Les poissons de la rivière North Saskatchewan River n'ont pas le choix quand il s'agit de leur consommation de drogues.

C'est le titre ironique que donne Greg Goss à sa présentation publique: "Good Fish Don't Do Drugs" qu'il tiendra pour souligner la semaine nationale de l'eau. C'est une soirée organisée avec l'aide du North Saskatchewan Riverkeeper et North Saskatchewan Watershed Alliance.

Le professeur de biologie de l'université de l'Alberta étudie les impacts des médicaments, pesticides et autres contaminants sur les poissons dans la rivière. Ces contaminants se retrouvent dans la rivière après avoir été éliminés de nos corps dans les égouts. Les usines de traitement des eaux usées ne sont pas équipées pour les filtrer des eaux usées qui sont déversées dans la rivière après avoir été partiellement traitées. D'autres contaminants, comme les pesticides, se rendent directement dans les égouts et pourraient ne pas être traités du tout avant d'aboutir dans la rivière.

Certains des contaminants, comme l'œstrogène dans les anti-ovulants et les autres produits chimiques qui imitent l'hormone, provoquent des changements importants dans le poisson, baptisés imitateurs endocriniens. "Nous transformons les poissons mâles en poissons femelles." se désole M. Goss, pour résumer cet impact.

Mais il a aussi trouvé de la recherche scientifique qui démontre que ces concentrations deviennent assez importantes pour influencer le métabolisme humain également en nuisant possiblement aux systèmes de reproduction.

Dans le cas de la rivière North Saskatchewan, les concentrations de contaminants pourraient avoir des impacts sur les poissons."Alors nous devons réfléchir à nos actions. Plusieurs municipalités en aval de nous subissent directement les impacts car ils y puisent leur eau potable pour ensuite la traiter et la déverser dans la rivière."

Cela a des effets cumulatifs. Certaines villes aux États-Unis prélèvent de l'eau pour en faire leur eau potable dans leurs usines de filtration, de l'eau qui a déjà passé au travers de 7 communautés en amont. Glenn Isaac, le directeur exécutif du North Saskatchewan Riverkeeper Program, dit qu'ils ont organisé la conférence de M. Goss pour éduquer la communauté, une étape dans leurs efforts pour préserver le bassin versant. "Nous désirons toujours provoquer une conscientisation du grand bassin versant que nous habitons, et faire réaliser la richesse que nous risquons de perdre." dit-il. "Cela est également une mission que s'est donné le North Saskatchewan Watershed Alliance qui a travaillé tout le long du bassin versant, en plus de receuillir les opinions des citoyens du bassin versant."

Selon le temps de l'année, les eaux usées d'Edmonton contiennent de 30 à 50 sortes de médicaments, d'herbicides et de pesticides, en plu des produits de beauté comme les savons antibactériens, dit M. Goss.

Des changements de concentrations de certains médicaments peuvent être décelés, selon les fréquences de maladies dans la municipalité, dit-il. Pendant la saison de la grippe, les médicaments somme ibuprofène sont plus concentrés dans les eaux usées. Des concentrations plus élevées de pesticides sont détectées pendant le printemps et l'été.

Il étudie aussi avec Epcor et d'autres chercheurs les façons de filtrer les contaminants des eaux usées. Parmis les différents moyens regardés, il y a des doses intenses de lumière ultra-violet, l'ozone, le peroxyde et les nano matériaux. M. Goss dit qu'Epcor, qui a pris en main les services de traitement des eaux usées de la ville en 2009, veut être certain que s'ils adoptent des technologies dispendieuses pour traiter l'eau, elles devront bien faire le travail. On veut aussi s'assurer des réactions des poissons aux eaux traitées: on veut s'assurer qu'en réglant un problème, on en crée pas un autre.

Les individus peuvent réduire la quantité de médicaments qui se retrouvent dans les cours d'eau en se débarrassant des médicaments qu'ils n'auront pas consommés à la pharmacie au lieu de les jeter dans la chasse d'eau.

"River contaminants disrupting fish reproductive system

The fish in the North Saskatchewan River don’t really have a choice about their drug habit.

That’s the irony in the title of Greg Goss’ public presentation Good Fish Don’t Do Drugs, which will be held Monday (March 21 2011) at the Art Gallery of Alberta as part of Canada Water Week. The event is a collaborative effort of the North Saskatchewan Riverkeeper and North Saskatchewan Watershed Alliance.

The University of Alberta biology professor studies how all the drugs, pesticides and other contaminants flushed into the river affect fish. These contaminants make their way into the river after travelling through our bodies and into the sewer. Sewage treatment plants are not equipped to strip them from the waste water that ends up in the river. Other contaminants, like pesticides, go straight into stormwater pipes and may not be treated before ending up in the river.

Some of the contaminants, like the estrogen in birth control pills and other chemicals that mimic estrogen, cause major changes in fish through a process called endocrine disruption.

“We’re turning male fish into female fish,” Goss said, summing up that impact.

But he has also seen research that shows that these concentrations are becoming biologically relevant to humans, too, possibly interfering with human reproduction systems.

In the case of the North Saskatchewan River, concentrations of contaminants could have an impact on fish. “So we have to think about what we’re doing. Many municipalities, like ones downstream of us, are getting that direct impact, using that as their input for drinking water and then discharging back into the river.”

It’s a cumulative effect, he said. Some cities in the United States are taking in water to their drinking water treatment plant that has been through upstream communities seven times.

Glenn Isaac, executive director of the North Saskatchewan Riverkeeper Program, said it organized Goss’ talk to educate the community as part of its goal to safeguard the watershed.

“We always want to bring awareness of the great watershed we have and what we have to lose,” he said. “This is also an important mandate of the North Saskatchewan Watershed Alliance, which they have done all along the watershed, in addition to soliciting the feedback of the citizens of the watershed.”

Depending on the time of year, Edmonton’s waste water contains 30 to 50 different types of drugs, herbicides and pesticides, and personal care products, such as antibacterial soaps, Goss said.

Changes in certain drug levels can be detected, depending on the level of illness in the city, he added. During flu season, drugs such as ibuprofen are at higher concentrations in the waste water. Higher levels of pesticides are seen during spring and summer.

He is also studying, in co-operation with Epcor and other researchers, how the contaminants can be removed from waste water. Different things they’re looking at include high dose ultra-violet light, ozone, peroxide and nanomaterials. Goss said Epcor, which took over the city’s waste water services in 2009, is keen to make sure that if they’re going to use expensive technology to treat the water, that it will do a good job. They also want to see how fish will respond to the treated water. That’s to make sure that tackling one problem won’t create another.

Individuals can reduce the amount of pharmaceuticals making their way into water bodies by disposing of unused medication at a pharmacy instead of flushing it down the toilet.

Goss will be talk more about these issues at a free public lecture Monday (March 21 2011)from 6:30-9 p.m. at the Ledcor Theatre on the lower level of the Art Gallery of Alberta. "

By Hanneke Brooymans, edmontonjournal.com here: http://www.edmontonjournal.com/travel/River%20contaminants%20disrupting%20fish%20reproductive%20system/4468348/story.html

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