Photo: The Independent
Des centaines de morceaux de plastique font la preuve de la menace qui pèse sur la faune venant des débris qui flottent sur nos mers.
Cette collection de centaines de morceaux colorés pourrait être une œuvre d'art abstrait. Mais les objets dans cette photographie sont les contenus de l'estomac d'une tortue de mer qui a perdu sa bataille contre la pollution par le plastique.
Les environnementalistes ont examinés l'estomac d'une jeune tortue trouvée sur une plage de l'Argentine. L'estomac plein de débris qu'ils ont trouvé illustre bien la menace croissante de la dépendance humaine au plastique et ses impacts sur les tortues de mer.
Les tortues de mer méprennent souvent les déchets en plastique pour une source de nourriture. Quand ces produits de plastique se font aspirés par les courants marins, les plastiques ne se dégradent pas mais se brisent en plus petits morceaux qui sont mangés par la faune marine à la base de la chaîne alimentaire. Un examen des obstructions gastro-intestinales d'une tortue verte trouvée sur la côte de la Floride a démontré que pendant une période d'un mois, les excréments de l'animal contenaient 74 objets hétéroclites, dont "4 types de ballons au latex, différentes sortes de plastics durs, un morceau de ce qui semblait être du tapis et deux agglomérations de goudrons de 2 à 4 mm."
La plus grande formation de déchets dans l'océan Pacifique, connu sous le nom de "great garbage patch", de la taille du Texas, contiendrait 3,5 millions de morceaux de déchets, comme des jouets et des brosses à dents.
"Les océans sont devenues une grosse poubelle pour tous les plastiques. Toutes les espèces de tortues de mer sont particulièrement vulnérables et peuvent être sévèrement impactées." selon les biologistes Colette Wabnitz de l'université de la Colombie-Britannique et Wallace Nichols, de la California Academy of Sciences. Dans le livre qu'ils ont écrit "Plastic Pollution: An Ocean Emergency", ils écrivent: "Une recherche continue sur les impacts du plastique sur l'environnement marin et la santé humaine va probablement venir à la conclusion que le problème est pire que ce que nous en comprenons en ce moment."
"Le symptôme de cette crise croissante peut être constatée à l'intérieur et sur les tortues de mer ainsi que dans leurs habitats marins et terrestres. Des initiatives agressives qui s'attaquent directement aux sources de cette pollution par le plastique, comme revoir le design des emballages et repenser notre culture de consommation sont requises de toute urgence.
Presque toutes les espèces marines, du plancton jusqu'aux baleines, ont ingéré du plastique. Mais même en petites quantités, le plastique peut tuer les tortues de mer à cause de l'obstruction de l'œsophage ou la perforation de leur estomac, selon les biologistes.
Cinquante des 92 tortues trouvées mortes échouées sur les plages du Rio Grande do Sul au Brésil ont mangé "une quantité importante de débris synthétiques."
Parce que les jeunes tortues de mer mangent sans discrimination tout matériel pélagique, "le plastique se retrouve souvent dans le système digestif de ces petites tortues de mer" écrivent les biologistes.
Ils demandent au touristes d'aider à réduire la menace venant des plastiques pendant leurs séjours sur les côtes en apportant leurs sacs réutilisables et leurs contenants de nourriture tout en évitant les bouteilles de plastique pour leurs boissons.
"The plastic found in a single turtle's stomach - Hundreds of shards reveal the threat to wildlife from debris floating in our seas
This collection of hundreds of coloured, jagged shards could be a work of abstract art. But the objects in the photograph to the right are the contents of the stomach of a sea turtle that lost its battle with plastic pollution.
Environmentalists examined the stomach of the juvenile turtle found off the coast of Argentina. The bellyful of debris that they found is symptomatic of the increasing threat to the sea turtles from a human addiction to plastic.
Sea turtles often mistake plastic items for jellyfish or other food. Ingesting non-biodegradable ocean pollution can cause a digestive blockage and internal lacerations. The result can be debilitation, followed by death.
Humans currently produce 260 million tons of plastic a year. When those products are pulled into the sea's currents, the plastics do not biodegrade but are broken into smaller pieces which are consumed by marine life at the bottom of the food chain. An examination of gastrointestinal obstruction in a green turtle found off Florida discovered that, over the course of a month, the animal's faeces had contained 74 foreign objects, including "four types of latex balloons, different types of hard plastic, a piece of carpet-like material and two 2-4mm tar balls."
The biggest rubbish "swill" is the North Pacific Gyre, known as the "great garbage patch", which is the size of Texas and contains an estimated 3.5 million items of detritus, ranging from toys to toothbrushes.
"The oceans have become one giant refuse bin for all manner of plastics. All sea turtle species are particularly prone and may be seriously harmed," according to the biologists Colette Wabnitz, from the University of British Columbia, and Wallace Nichols, of the California Academy of Sciences. In "Plastic Pollution: An Ocean Emergency", they write: "Continued research on the impacts of plastic on the ocean environment and human health is likely to conclude the problem is worse than currently understood.
"The symptom of this growing crisis can be seen inside and on sea turtles as well as their oceanic and terrestrial habitats. Bold initiatives that directly confront the source of plastic pollution, redesign packaging and rethink the very idea of 'throwaway culture' are urgently required."
Almost all marine species, from plankton to whales, have ingested plastic. But, even in small quantities, plastic can kill sea turtles due to obstruction of the oesophagus or perforation of the bowel, the biologists said.
Fifty out of 92 turtles found dead, stranded on the shorelines of Rio Grande do Sul state in Brazil, had ingested a "considerable amount of man-made debris".
Because young sea turtles indiscriminately feed on pelagic material, "high occurrences of plastic are common in the digestive tract of these small sea turtles," the biologists write.
They are asking visitors to help reduce the threat from plastics during visits to coastal areas by bringing their own reusable bags and food containers, and avoiding plastic-bottled drinks."
Excerpts from article written by Adam Sherwin published in The Independent here: http://www.independent.co.uk/environment/nature/the-plastic-found-in-a-single-turtles-stomach-2251230.htmlPhoto: bogometer.com
Monday, March 28, 2011
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