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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Monday, June 6, 2011

Oléoduc Canadien fermé car considéré comme trop dangereux

Photo: Friends of the Earth

Un oléoduc qui appartient à une compagnie canadienne a été ordonné de fermer vendredi le 3 juin car le jugement affirme que s'il continue d'opérer, il serait un danger pour les vies humaines, les propriétés et l'environnement. C'est un oléoduc qui transporte le pétrole brut extrait des sales sables bitumineux de l'Alberta. C'est le US Department of Transportation qui a donné les ordres vendredi.

La compagnie propriétaire, TransCanada, est une importante compagnie de pipelines en Amérique du Nord, et a commencé à faire fonctionner son oléoduc Keystone I d'un diamètre de 36 pouces au mois de juin l'an passé. Ce pipeline permet au pétrole canadien de se rendre aux marchés du Midwest aux États-Unis, plusieurs états surtout agricoles, des Dakota jusqu'en Illinois.

La compagnie veut étendre le système de l'Alberta vers l'Oklahoma pour se rendre aux raffineries du Texas, sur les rives du Golfe du Mexique. La compagnie affirme que son nouveau système baptisé Keystone XL, contribuera $20 milliards à l'économie des É.-U. par la création d'emplois et des taxes foncières locales.

Par contre, la fermeture de cette semaine pourrait compliquer l'approbation finale du US State Department qui doit soupeser les bienfaits de recevoir 1,29 millions de barils, ou 54 millions de gallons, de pétrole d'un côté et de l'autre, courir les risques environnementaux du transport de pétrole brut potentiellement dangereux sur des milliers de milles de terres agricoles fertiles et par-dessus son aquifère d'eau douce principal.

La décision devrait se prendre d'ici la fin de l'année.

L'ordre de fermeture de l'oléoduc déjà existant vient à la suite de 2 fuites, l'une le 7 mai et l'autre le 29 mai. La première fuite, selon les documents de l'ordre de fermeture, a déversé accidentellement 400 barils ou 16,800 gallons de pétrole brut dans Sargent County, dans le Dakota du Nord. La 2e fuite était située à une station de pompage dans Doniphan County, au Kansas, et a déversé 10 barils, ou 420 gallons de pétrole brut dans l'environnement.

Dans l'ordre de 8 pages, Jeffrey Wiese, un administrateur adjoint en sécurité de pipelines, dit qu'il ordonne la fermeture à cause de la proximité de l'oléoduc et des endroits peuplés, des cours d'eau, des routes publiques et des régions à conséquences graves, ainsi que la nature dangereuse du produit transporté par l'oléoduc, en plus de l'enquête en cours pour déterminer les causes des fuites et le potentiel de conditions qui ont provoqué les pannes qui pourraient être présentes ailleurs le long de l'oléoduc.

La compagnie doit soumettre un plan de travail d'ici 90 jours qui doit être approuvé et qui détaillerait des mesures correctives en place pour adresser les fuites.

Les groupes environnementaux avertissent qu'à part les fuites, TransCanada ne travaille pas pour protéger la sécurité du public car il a la permission d'employer de l'acier plus mince qu'habituellement exigé des compagnies américaines. Ils disent aussi que plus de fuites sont certainement à prévoir puisque le pétrole des sables bitumineux est plus corrosif que le pétrole conventionnel, surtout quand il est transporté à de hautes températures et à haute pression.

Les fuites du mois de mai devraient être un avertissement pour que le State Department prenne au sérieux les questions sécuritaires du Keystone XL, avance Anthony Swift, un avocat pour le National Resources Defense Council dans un communiqué.

En plus des inquiétudes de fuites de pétroles potentielles dans le futur, l'agriculture locale et les élevages craignent que si l'oléoduc est agrandi, il nuirait à leur industrie et leur qualité de vie.

Le National Farmers Union, un organisme dont les bureaux sont à Washington et qui fait la promotion des fermes familiales, a envoyé une lettre à la Secrétaire d'État Hillary Clinton jeudi lui demandant de prolonger la période de commentaires du public qui devrait terminer lundi.

Roger Johnson, le président de l'organisation, dit que ses membres continuent d'avoir de sérieuses préoccupations vis-à-vis le projet Keystone XL. "Bien qu'il existe plusieurs tracés alternatifs et des impacts potentiels selon les différents usages du terrain, des terres fédérales et des cours d'eau ont été proposés. Nous avançons que l'étude en impact environnemental du fédéral n'a pas analysé suffisament la question pour en arriver à une conclusion appropriée." avait-il écrit.
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"US: Canadian oil pipeline hazardous to the environment

A controversial oil-sands pipeline operated by a Canadian oil company was ordered shut down Friday (June 3 2011)on charges that its continued operation would be hazardous to lives and the environment. A controversial oil-sands pipeline operated by a Canadian oil company was ordered shut down Friday by the US Department of Transportation on charges that its continued operation “would be hazardous to lives, property, and the environment."

TransCanada, a leading North American pipeline operator, started operation of Keystone I, a 36-inch pipeline system, in June 2010, making it possible to deliver Canadian oil to markets across Midwest farmland in several states, from the Dakotas through Illinois.

The company wants to expand the system so that it snakes from the Canadian province of Alberta, taking oil southeast through Oklahoma and eventually into refineries located in Nederland, Tex., along the Gulf Coast. The company says its new system, titled Keystone XL, will contribute $20 billion to the US economy through job creation and local property taxes.

However, the shutdown this week may create obstacles to getting final approval from the US State Department, which is faced with weighing the benefit of receiving 1.29 million barrels, or 54 million gallons, of oil per day into US markets with the environmental risks of having potentially hazardous crude oil moving across thousands of miles of fertile farmland and into its primary freshwater aquifer.

A decision is expected by the end of this year.

The order to shut down the existing pipeline follows two leaks, on May 7 and May 29. The first, according to the order, released 400 barrels, or 16,800 gallons, of crude oil in Sargent County, North Dakota. The second involved a leak at a pump station in Doniphan County, Kan., which released 10 barrels, or 420 gallons, of crude oil into the environment.

In his eight-page order, Jeffrey Wiese, an associate administrator for pipeline safety, said he is directing the shutdown due to “the proximity of the pipeline to populated areas, water bodies, public roadways and high consequence areas, the hazardous nature of the product the pipeline transports, the ongoing investigation to determine the cause of the failures, and the potential for the conditions causing the failures to be present elsewhere on the pipeline.”

The company is required within 90 days to submit a work plan for approval that shows corrective measures in place related to the leaks.

Environmental groups warn that, besides the leaks, TransCanada is working against the public interest because it is being allowed to use thinner steel than is typically required for US pipelines. They also say that more leaks are certain since oil from tar sands is more corrosive than conventional oil, especially when moved under high temperatures and pressure.

The leaks in May “should be a clarion call for the State Department to seriously consider the safety concerns posed by Keystone XL,” said Anthony Swift, a lawyer with the National Resources Defense Council, in a statement.

Besides the concern over future oil leaks, local farming and ranching interests say that the pipeline, if extended, could damage their industry and way of life.

The National Farmers Union, a Washington organization which advocates for family run farms, sent a letter to Secretary of State Hillary Clinton Thursday asking for an extension of the public comment period, which ends Monday.

Roger Johnson, the organization’s president, says his members continue to have “serious concerns regarding the proposed Keystone XL pipeline.”

“While several alternate routes and potential impact to various land-use types, federal lands and bodies of water were considered … we feel that [the federal environment impact statement] lacked sufficient analysis to reach an appropriate conclusion,” he wrote. "

Excerpts from article written by Mark Guarino published in the Christian Science Monitor here: http://www.csmonitor.com/Environment/2011/0604/US-Canadian-oil-pipeline-hazardous-to-the-environment

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